Carrefour Kairos - Site personnel d`Hermann Giguèrehttp://www.hgiguere.net/2024-03-29T02:57:32+01:00Webzine Maker46.814776-71.2http://www.hgiguere.net/favicon.icohttp://www.hgiguere.net/var/style/logo.jpg?v=1219314725Homélie pour le 22e dimanche du temps ordinaire Année B : « Au-delà des pratiques... » 2021-08-24T19:40:00+02:00http://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-22e-dimanche-du-temps-ordinaire-Annee-B-Au-dela-des-pratiques_a1023.htmlhttp://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/56745165-42187769.jpg2021-08-24T18:00:00+02:00Hermann Giguère
Dans la deuxième lecture, nous avons entendu cette phrase de la lettre de saint Jacques : "Les dons les meilleurs, les présents merveilleux viennent d'en haut, ils descendent tous d'auprès du Père de toutes les lumières...". Je pense que cette belle phrase peut éclairer les discussions de Jésus avec les pharisiens dont fait état l'Évangile.
En effet, le message de l'évangile d'aujourd'hui nous invite à mettre les choses à la bonne place, à laisser de côté ce qui est accessoire et non-essentiel, à dépasser les pratiques de toutes sortes pour aller au fond de l'âme, au fond du cœur des personnes, pour accueillir les « dons les meilleurs » qui viennent d’en haut.
Regardons plus en détail la scène de l'Évangile rapportée par saint Marc.
I- Une discussion
Jésus ici discute avec les autorités du temps (pharisiens et scribes) du lavage des mains avant les repas. On constate avec la pandémie que nous vivons actuellement que ce n'est pas banal. Le lavage des mains est devenu un pratique obligatoire un peu partout maintenant. Et à cause des dangers de contagion de la COVID, on utilise des crèmes ou des produits pour se protéger.
Pour les Juifs du temps de Jésus, il ne s'agissait pas seulement d'une pratique sanitaire, mais aussi d'une prescription religieuse à laquelle on ne peut en aucun cas se soustraire. Ils en faisaient une obligation absolue. Jésus ici apporte une nuance et il n'en fait pas un absolu religieux. Ce qui fait qu'il laisse ses disciples passer par-dessus cette prescription.
Retenons bien ceci : Jésus ici ne dit pas de ne pas se laver les mains, mais il profite de cette discussion pour donner un message; Le voici en deux mots : ce qui est caractéristique de ses disciples – et donc de nous chrétiens d’aujourd’hui – c’est que la religion et la morale vont ensemble. Il n’y a pas de séparation : les rites extérieurs, les comportements extérieurs pour bien faire, cela doit aller avec le cœur, avec l’intérieur
Pourquoi ? Parce que Jésus veut qu’on ajuste ses comportements selon ce qu’on croit, ou encore dit autrement, que ce que l’on croit se manifeste dans notre agir. Il invite à aller au-delà des pratiques et des rites. Comme le dira saint Jacques plus tard dans cette merveilleuse lettre dont on vient de lire un extrait : « Devant Dieu notre Père, la manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c’est de venir en aide aux orphelins et aux veuves dans leur malheur, et de se garder propre au milieu du monde » (Jacques 1, 27).
II – Un message ouvert
Ceci étant dit, il ne faudrait pas, en parlant de ce message de Jésus, juger le monde autour de nous, car parfois les actions extérieures posées peuvent s’expliquer de diverses façons et seul Dieu sonde les reins et les cœurs comme on dit.
Je pense entre autres à tous nos grands-parents qui ont peut-être paru ne faire que des gestes extérieurs, des pratiques religieuses extérieures etc. avant le concile Vatican II, mais je me garderais de les juger, car je suis sûr que le cœur y était pour la plupart. Comme on dit c’est l’intention qui compte, ce qu’il y a dans le cœur. Dieu voit dans le secret.
Jésus dénonce, en passant, les personnes qui laissent leur intérieur s’enténébrer et qui ainsi produisent toutes sortes de comportements malsains. C’est pourquoi on peut dire en terme d’aujourd’hui que Jésus nous invite à réveiller notre conscience et à développer une conscience droite. Trop souvent, on la laisse s’endormir. On agit sans trop se poser de questions. On prône une tolérance excessive, une liberté sans retenue, une spontanéité sans questionnements « Moi je suis comme cela » entend-on…et un point c’est tout.
Or ici Jésus nous montre que toute morale vraiment chrétienne et évangélique c‘est la conscience qui se laisse éclairer et guider par sa foi et par l’évangile.
III- Application
Autrefois il y avait, vous vous en souvenez, les examens de conscience qu’on nous invitait à faire le soir avant de se coucher. Aujourd’hui, il faudrait peut-être penser à restaurer une forme d’examen de conscience. Le pape François y invitait les gens dans une homélie (11 octobre 2014) en disant : "Avoir un cœur recueilli, un cœur dans lequel nous savons ce qui se passe et ici et là, nous pouvons exercer une pratique ancienne mais efficace de l’Église : l’examen de conscience. Qui d’entre nous, le soir, avant de finir sa journée, reste tout seul ou toute seule et se pose la question : qu’est-ce qui s’est passé aujourd’hui dans mon cœur ? Qu’est-il arrivé ? Quelles émotions ont traversé mon cœur ? Si nous ne faisons pas cela, nous ne réussissons pas ni à bien veiller ni à bien protéger notre cœur”.
Si on ne s’arrête pas de temps à autre, on s’endort. On évite de se remettre en question. On prend des habitudes qui nous emprisonnent. Ou encore on remet sans cesse à plus tard.
La Parole de Dieu aujourd’hui nous invite par Jésus à nous arrêter, à nous interroger sur nos motivations pour faire la lumière sur ce qui est à l’intérieur de nous. Ce que Jésus veut c’est qu’on agisse avec une liberté intérieure, par nous-mêmes, en prenant nos responsabilités au sérieux.
Conclusion
Bien sûr, nous n’arriverons pas toujours à agir parfaitement. Il y a tout un cheminement à faire, il y a des fautes, des erreurs, des manquements, des "coches mal taillées », mais ce qui compte c’est d’y aller avec sa conscience éclairée par la Parole de Dieu, d’y mette son cœur.
Que cette messe nous aide à nous ouvrir de plus en plus à la lumière de Celui qui est pour nous est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
29 août 2021
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne… vous garderez les commandements du Seigneur » (Dt 4, 1-2.6-8)
Lecture du livre du Deutéronome
Moïse disait au peuple :
« Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances
que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique.
Ainsi vous vivrez, vous entrerez, pour en prendre possession,
dans le pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères.
Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ordonne,
et vous n’y enlèverez rien,
mais vous garderez les commandements du Seigneur votre Dieu
tels que je vous les prescris.
Vous les garderez, vous les mettrez en pratique ;
ils seront votre sagesse et votre intelligence
aux yeux de tous les peuples.
Quand ceux-ci entendront parler de tous ces décrets,
ils s’écrieront :
‘Il n’y a pas un peuple sage et intelligent
comme cette grande nation !’
Quelle est en effet la grande nation
dont les dieux soient aussi proches
que le Seigneur notre Dieu est proche de nous
chaque fois que nous l’invoquons ?
Et quelle est la grande nation
dont les décrets et les ordonnances soient aussi justes
que toute cette Loi que je vous donne aujourd’hui ? »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 14 (15), 2-3a, 3bc-4ab, 4d-5)
R/ Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? (Ps 14, 1a)
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue.
Il ne fait pas de tort à son frère
et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.
Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n’accepte rien qui nuise à l’innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
DEUXIÈME LECTURE
« Mettez la Parole en pratique » (Jc 1, 17-18.21b-22.27)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Mes frères bien-aimés,
les présents les meilleurs, les dons parfaits,
proviennent tous d’en haut,
ils descendent d’auprès du Père des lumières,
lui qui n’est pas, comme les astres,
sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité,
pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
Accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ;
c’est elle qui peut sauver vos âmes.
Mettez la Parole en pratique,
ne vous contentez pas de l’écouter :
ce serait vous faire illusion.
Devant Dieu notre Père,
un comportement religieux pur et sans souillure,
c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse,
et de se garder sans tache au milieu du monde.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes » (Mc 7, 1-8.14-15.21-23)
Alléluia. Alléluia.
Le Père a voulu nous engendrer par sa parole de vérité,
pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
Alléluia. (Jc 1, 18)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,
se réunissent auprès de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas
avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,
se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger,
par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché,
ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau,
et ils sont attachés encore par tradition
à beaucoup d’autres pratiques :
lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus :
« Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas
la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
Jésus leur répondit :
« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,
ainsi qu’il est écrit :
Ce peuple m’honore des lèvres,
mais son cœur est loin de moi.
C’est en vain qu’ils me rendent un culte ;
les doctrines qu’ils enseignent
ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu,
pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Appelant de nouveau la foule, il lui disait :
« Écoutez-moi tous, et comprenez bien.
Rien de ce qui est extérieur à l’homme
et qui entre en lui
ne peut le rendre impur.
Mais ce qui sort de l’homme,
voilà ce qui rend l’homme impur. »
Il disait encore à ses disciples, à l’écart de la foule :
« C’est du dedans, du cœur de l’homme,
que sortent les pensées perverses :
inconduites, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés,
fraude, débauche, envie,
diffamation, orgueil et démesure.
Tout ce mal vient du dedans,
et rend l’homme impur. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
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Décès de monsieur l'abbé Henri Beaumont (1920-2010), prêtre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec2019-10-20T13:57:00+02:00http://www.hgiguere.net/Deces-de-monsieur-l-abbe-Henri-Beaumont-1920-2010--pretre-agrege-de-la-communaute-des-pretres-du-Seminaire-de-Quebec_a359.htmlhttp://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/2182934-3042995.jpg2010-06-22T21:23:00+02:00Hermann Giguère
Monsieur l'abbé Henri Beaumont a été professeur à la Faculté de théologie et sciences religieuses en éthique pendant 40 ans et formateur au Grand Séminaire de Québec pendant tout ce temps. Il a aussi accompagné les groupes Serena, a été aumônier des Ursulines et a été consulteur dans les hôpitaux pour les questions d'éthique.
Les confrères de la communauté des prêtres du Séminaire recevront la dépouille mortelle à leur résidence (Pavillon Jean-Olivier-Briand, 1, rue des Remparts, Québec) à la Salle des prêtres le dimanche 27 juin 2010 à 19h. Les visites pourront se faire de 19h à 21h30 dimanche soir, le 27 juin 2010, et le lundi matin 28 juin, avant les funérailles à partir de 9h. Les funérailles auront lieu lundi le 28 juin à 10h30 dans la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Stationnemnt dans le jardin du Séminaire en face du Pavillon Jean-Olivier-Briand anciennement Résidence des prêtres qui est situé au 1, rue des Remparts. Entrée par la porte du stationnement de 20, Port-Dauphin voir carte du quartier.
Le corps sera inhumé, après les funérailles, dans la Crypte des prêtres du Séminaire de Québec située sous la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. La maison funéraire Lépine-Cloutier est chargée des arrangements funéraires.
À l’Hôtel-Dieu de Québec, le 22 juin 2010, est décédé, à l'âge de 90 ans et 4 mois, monsieur l’abbé Henri Beaumont, membre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec depuis 1957, fils de feu Albert Beaumont et de feu Florida Boucher.
Après avoir fait ses études classiques au Petit Séminaire de Québec 1934 1942, il entre au Grand Séminaire de Québec où il obtient sa Licence en Théologie en 1947. Il est ordonné prêtre le 15 juin 1946 en l’église Saint-Roch à Québec. Après son ordination, il est nommé au Grand Séminaire et professeur en Théologie. Il poursuit des études supérieures en Droit canonique à Rome et il obtient un Doctorat en 1954. De retour à Québec, il reprend son poste de professeur à la Faculté de Théologie de l’Université Laval, poste qu’il occupera jusqu’en 1989. Il enseigne principalement la théologie morale, puis l’éthique. Il œuvre dans de nombreux comité d’éthique et de déontologie: Maison Michel-Sarrazin, hôpital Jeffrey-Hale, hôpital Robert-Giffard etc.
Parallèlement à sa carrière de professeur, il est membre de l’Équipe du Grand Séminaire jusqu’en 1999, directeur des séminaristes à la Maison des étudiants 1954-1957, assistant du supérieur du Grand Séminaire 1963-1968, puis supérieur du Grand Séminaire (1969-1972). De plus, il est avocat et juge au Tribunal diocésain à partir de 1955, conseiller moral des équipes Seréna 1980-1997, aumônier des ursulines du Vieux-Monastère 1973-2005 et aumônier des Sœurs de la Saint-Famille de Bordeaux 1989-1997.
Il a exercé un ministère dominical dans plusieurs paroisses dont Saint Michel de Bellechasse 1947-1951, Saint Fidèle de Limoilou 1957-1958, Saint Louis de France 1959-1961, Saint Denys du Plateau 1961-1969. Reconnu pour sa sagesse et son discernement, l’abbé Henri Beaumont a conseillé des générations de séminaristes et a ouvert sa porte aux laïcs en particulier les couples qu’il a accompagné avec fidélité et constance.
Les prêtres du Séminaire de Québec et les membres de la famille recevront les condoléances au Pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec (Résidence des prêtres), 1, rue des Remparts, le dimanche 27 juin 2010 de 19 h à 21 h 30 et à partir de 9 h le jour des funérailles, le vendredi 28 juin 2010. Stationnement dans le jardin du Séminaire par l’entrée du 20, rue Port Dauphin (le long du parc Montmorency).
Les funérailles seront célébrées à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec le lundi 28 juin 2010 à 10 h 30 L'inhumation se fera à la crypte des prêtres du Séminaire de Québec située sous la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec. La direction des funérailles a été confiée à la Maison Lépine-Cloutier Ltée de Québec.
Il était le frère de feu Paul-Émile (feu Marie-Alice Robitaille), de Catherine (Liguori Drolet), d’Yvonne Denis (René Dufresne).
Outre ses confrères de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et sa famille, il laisse dans le deuil plusieurs cousines et cousins, nièces et neveux et de nombreuses personnes qu’il a accompagnées tout au cours de sa vie.
Prière de compenser l’envoi de fleurs par un don à la Résidence Cardinal Vachon, 2900, rue Alexandra, Québec, Québec, G1E 7C7.
Je fais partie de ces cohortes de prêtes et de laïcs qui ont été formés par l’abbé Henri Beaumont. Je suis également de ceux pour qui l’abbé Beaumont est toujours demeuré une référence, une sorte de modèle de jugement.
Depuis son décès, je me demande à quoi cela tenait exactement. Chez lui, le doute était l’aiguillon de la pensée. Il ne la paralysait pas. Ses jugements étaient toujours sensibles à la complexité des situations et plus encore aux méandres des motivations humaines. Les principes alimentaient sa réflexion plutôt que de la paralyser. Sa timidité naturelle et son humilité pouvaient donner à penser qu’il était incapable de positions fermes. Ce n’était pas le cas. Il pouvait être très affirmatif quand c’était nécessaire.
Mais, à bien y penser, le jugement que nous admirions chez lui avait une source bien amont de sa finesse intellectuelle. Il prenait racine dans la bonté de l’homme. C’est un regard plein de bonté qu’il posait sur les personnes.
Ce fut un privilège que d’avoir été associé à son enseignement.
Je lui suis redevable de maintes façons.
Bernard Keating, professeur titulaire
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval
Québec
Le Caire, 25 juin 2010
Les Ursulines du Vieux monastère à Québec
Le décès de monsieur Beaumont doit laisser un grand vide au Séminaire et dans les coeurs. Il est également regretté ici, au Monastère qu'il a servi durant 32 ans. Il demeure l'aumônier qui a assumé le plus long service avec l'abbé Maguire (1832-1854).
Cette durée prouve combien son ministère était apprécié, car dans sa délicatesse, il avait parlé de se retirer après trois ou quatre mandats. Le sondage qui s'ensuivit l'a bien convaincu que la communauté ne désirait pas de changement. Ponctualité, intelligence et jugement, dévouement et surtout une grande bonté demeurent des traits appréciés de sa personnalité toujours discrète. Il a vécu beaucoup de fêtes communautaires avec nous, spécialement les célébrations de la béatification de Marie de l'Incarnation jumelées à celles de Mgr de Laval.
A vous et à votre institution, le Séminaire, mes sincères condoléances avec l'assurance de mon souvenir devant le Seigneur. Nous priions toutes pour ce bon serviteur depuis que monsieur Roberge nous avait appris son hospitalisation. La nouvelle de son décès est arrivé avec le début de la retraite annuelle. Une messe a déjà été offerte pour le repos de son âme et, à titre d'ancien aumônier, d'autres suivront. Aussi le silence des jours actuels favorise davantage la prière. Que ces suffrages fassent entrer bientôt ce digne ministre du Seigneur dans la pleine vision de Celui qu'il a si bien servi .Et puisse-t-il goûter le parfait bonheur et plein repos en Dieu.
Avec mes respectueuses salutations.
Soeur Marie Marchand, osu
Le professeur Alain Faucher
À travers le brouhaha de ce début d’été, la nouvelle de l’entrée en éternité de Monsieur Henri Beaumont replace bien des choses dans leur juste perspective.
La rencontre de ce prêtre du Séminaire bon et si profond a été déterminante dans ma vie.
Puisse-t-il nous inspirer longtemps par la pondération qu’il nous a enseignée en conformité avec les règles les plus nobles de la morale chrétienne.
Mes sympathies à la Communauté pour la perte de ce membre si estimé.
Alain Faucher, professeur titulaire
Adjoint au vice-recteur aux études et aux activités internationales
Vice-rectorat aux études et aux activités internationales
La professeure Anne Fortin
Bonjour,
C’est avec un grand chagrin que je viens d’apprendre le décès de Monsieur Beaumont. Je vous offre mes sincères condoléances à vous qui le connaissiez bien et qui en étiez proche. Monsieur Beaumont a été mon directeur de maîtrise. Sa sagesse, sa patience et son discernement m’ont marquée profondément. Il fut aussi mon premier contact avec la faculté de théologie et c’est grandement à cause de son jugement et de sa largeur de vue si j’ai choisi de m’engager en théologie (alors que je me destinais à la philosophie). Figure par excellence du jugement prudentiel, il a su me donner une formation où le silence et la réflexion devaient précéder la parole. Il restera pour toujours gravé en ma mémoire, et je lui dois au-delà de ce qui peut se dire.
Anne Fortin
Directrice des programmes de premier cycle en théologie
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval, Québec
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Perpectives théologiques et pastorales sur l'avortement par Mgr Pierre Gaudette professeur retraité de l'Université Laval2010-09-07T23:10:00+02:00http://www.hgiguere.net/Perpectives-theologiques-et-pastorales-sur-l-avortement-par-Mgr-Pierre-Gaudette-professeur-retraite-de-l-Universite_a352.htmlhttp://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/2103576-2921385.jpg2010-05-17T23:42:00+02:00Pierre Gaudette
Le texte que vous pouvez lire maintenant est paru dans la revue Pastorale-Québec en décembre 2009 et il est reproduit avec la permission de l'auteur. Mgr Gaudette met en garde contre deux extrêmes dans la façon d'aborder la question de l'avortement, puis il propose une approche respectueuse des valeurs défendues par l'Église en même temps que des personnes qui sont confrontées à ce choix difficile. Bonne lecture.
Mgr Pierre Gaudette P.H. a été pendant de nombreuses années (1967-2002) professeur d'éthique fondamentale à l'Université Laval à la Faculté de théologie et de sciences religieuses. De 1974 à 1982, il fut Doyen de la Faculté de théologie. Après sa retraite de l'Université en 2002, il devint secrétaire-général de l'Assemblée des Évêques Catholiques du Québec, poste qu'il a occupé pendant six ans. Il est maintenant un conférencier recherché sur les questions morales et sur la spiritualité des prêtres. Très engagé auprès des vietnamiens arrivés au Québec comme " boat people", il continue de participer à des groupes qui parrainent des réfugiés. Il est membre de l'Académie pontificale de théologie et il a été membre de la Commission théologique internationale de 1999 à 2009.
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