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Homélie pour le 5e dimanche du Carême Année A : « Avec Lui nous vivrons »

Homélies dominicales pour les temps liturgiques par Mgr Hermann Giguère P. H. du Séminaire de Québec. Homélie pour le 5e dimanche du Carême (Année A) 26 mars 2023. Textes: Ezéchiel 37, 12-14, Romains 8, 8-11 et Jean 11, 1-45.



Domaine public
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La résurrection de Lazare est le dernier des signes que rapporte saint Jean avant la Passion de Jésus. Ce signe annonce la Résurrection de Jésus. Il la préfigure. Il en est comme l’avant-première. Il nous permet ainsi de saisir l’essentiel de notre Baptême qui nous fait passer avec Jésus de la mort à la vie. « Si nous mourrons avec lui, avec lui nous vivrons » dit Saint Paul (Romains 14, 7).

Voilà en quelques mots l’enseignement que nous pouvons retenir de cet épisode des plus parlants de la vie de Jésus qui vient de nous être rappelé. Arrêtons-nous un peu plus longtemps pour le méditer.

I- La scène

Dans ce récit de la résurrection de Lazare nous avons plusieurs personnes qui sont mises en scène Marthe, Marie, les amis, Lazare et Jésus bien sûr. On est entraîné dans une scène de la vie courante. Jésus est au milieu de gens qui l’aiment et qu’il aime, de gens éprouvés par la peine, de gens qui se questionnent sur les événements qu’ils vivent, éprouvés par la perte d’un être cher.

C’est une chose qui m’a frappé dans ce récit. Jésus est ici dans une grande famille, dans un groupe auquel il se rattache par des liens d’amitié, par une convivialité répétée. Jésus n’apparaît pas comme quelqu’un au-dessus des autres ou séparé de leurs préoccupations. Il est inséré dans la vie humaine ordinaire. C’est cela le mystère de l’Incarnation. Il est vraiment humain. Il a des amis, il pleure la mort de l’un d’eux, il console sa famille…et il fera pour elle un geste extraordinaire où se révèle sa nature divine, sa proximité particulière avec Dieu. Ce qu’il fait n’est pas prévu et surprend tout le monde. Il fait revenir son ami Lazare à la vie.

Mais avant ce signe éclatant, il prend le temps d’en donner le sens et de l’expliquer. Ce qui nous vaut le magnifique dialogue avec Marthe qui précède la résurrection de son frère. Jésus ainsi veut que les gens autour de lui ne se laissent pas prendre uniquement par le miracle qui suivra, mais par son sens et sa signification pour leur foi.

Les miracles de Jésus pour l’évangéliste saint Jean sont toujours des signes de sa mission. Vous vous souvenez de celui de Cana où il change l’eau en vin. Le récit qui en est fait se termine par ces mots « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.» (Jean 2, 11). Celui de la résurrection de Lazare est le dernier des signes que fait Jésus avant de passer de ce monde au Père, avant sa mort et sa résurrection.

Réécoutons ce dialogue de Jésus avec Marthe à l’entrée du village alors qu’il arrive à Béthanie où Marthe et Marie l’attendent depuis quelques jours.

II- Le sens du signe de la résurrection de Lazare

Marthe commence par un doux reproche à Jésus « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort » et elle continue en lui exprimant une confiance absolue : « Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui répond en lui annonçant que son frère ressuscitera, ce qui ne surprend pas Marthe qui croit déjà à la résurrection des morts et qui dit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour ».

La réponse qui suit de la part de Jésus, en plus d’être inattendue pour elle, est renversante. Jésus lui demande un acte de foi totale. Il se révèle à elle en disant « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra : quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Et il la provoque directement en lui demandant « Crois-tu cela? ».

Marthe fait ici la plus belle profession de foi qui puisse se faire : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde ». On peut penser que depuis le temps qu’ils connaissaient Jésus, Marthe ainsi que sa sœur Marie et son frère Lazare avaient saisi avec les yeux de la foi ce qu’était profondément cet ami qu’ils aimaient bien. Ils l’avaient entendu prêcher. Ses paroles les avaient remués. Ils les avaient méditées dans leur cœur et pour eux son caractère divin ne faisait pas de doute. C’est ce que Marthe exprime avec tout son cœur.

Le dialogue avec Marthe se complète avec l’arrivée de Marie, sa sœur, toute éplorée, qui y va, elle aussi, d’un doux reproche comme Marthe : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ». Jésus continue son chemin et parvenu au tombeau, il rend grâces au Père et le miracle se produit. Lazare revient à la vie. Il sort de son tombeau, comme Jésus sortira du tombeau le troisième jour après la Passion.

III- Application au Baptême

Ce miracle, ce signe, est l’annonce de la résurrection de Jésus qui passe de la mort à la vie et aussi de notre Baptême. Le Baptême est un passage, en effet. Par le Baptême, nous sommes ensevelis avec le Christ et avec lui nous naissons à une vie nouvelle dans l’Esprit. C’est ce que signifie bien le baptême par immersion que font nos frères orthodoxes et que nous ne faisons plus, nous contentant de verser de l’eau sur la tête de la personne qui est baptisée, alors que nos frères orthodoxes, comme les premiers chrétiens, plongent la personne baptisée dans une cuve d’eau ou dans un ruisseau. Le symbolisme de la naissance à une vie nouvelle est ainsi beaucoup plus parlant.

Quoiqu’il en soit, être baptisé c’est mourir avec le Christ pour ressusciter avec lui, c’est passer de la vie ancienne à la vie nouvelle avec le Christ vivant totalement pour Dieu. « Car il est mort, et c`est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit. » (Romains 6, 10).

Notre itinéraire baptismal éclairé cette année par trois grands récits : celui de la Samaritaine, celui de l’aveugle-né et aujourd’hui celui de la résurrection de Lazare nous a permis de nous préparer de façon remarquable à la Semaine Sainte où nous suivrons Jésus dans les derniers jours de sa vie. Être baptisé, en effet, c’est suivre Jésus, marcher sur ses traces et entrer avec lui dans le Dessein de Salut de Dieu pour l’humanité tout entière. Avec lui nous portons les péchés du monde, avec lui nous ressusciterons, avec lui nous verrons Dieu.

Conclusion

Que notre Eucharistie aujourd’hui soit pour nous une nouvelle occasion de faire comme Marthe une profession de foi totale en Jésus en lui disant : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde ».
Amen!

Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec


21 mars 2023


LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez » (Ez 37, 12-14)
Lecture du livre du prophète Ézékiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Je vais ouvrir vos tombeaux
et je vous en ferai remonter,
ô mon peuple,
et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.
Vous saurez que Je suis le Seigneur,
quand j’ouvrirai vos tombeaux
et vous en ferai remonter,
ô mon peuple !
Je mettrai en vous mon esprit,
et vous vivrez ;
je vous donnerai le repos sur votre terre.
Alors vous saurez que Je suis le Seigneur :
j’ai parlé
et je le ferai
– oracle du Seigneur.

– Parole du Seigneur.

PSAUME
(Ps 129 (130), 1-2, 3-4, 5-6ab, 7bc-8)
R/ Près du Seigneur est l’amour,
près de lui abonde le rachat. (Ps 129, 7bc)

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.

J’espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l’espère, et j’attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.

Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.

DEUXIÈME LECTURE
« L’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous » (Rm 8, 8-11)
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères,
ceux qui sont sous l’emprise de la chair
ne peuvent pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair,
mais sous celle de l’Esprit,
puisque l’Esprit de Dieu habite en vous.
Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous,
le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché,
mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts
habite en vous,
celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts
donnera aussi la vie à vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.

– Parole du Seigneur.

ÉVANGILE
« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 1-45)
Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi.
Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
Celui qui croit en moi ne mourra jamais.
Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi. (cf. Jn 11, 25a.26)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
il y avait quelqu’un de malade,
Lazare, de Béthanie,
le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur
et lui essuya les pieds avec ses cheveux.
C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort,
elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples :
« Revenons en Judée. »
Les disciples lui dirent :
« Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider,
et tu y retournes ? »
Jésus répondit :
« N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ?
Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas,
parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
mais celui qui marche pendant la nuit trébuche,
parce que la lumière n’est pas en lui. »
Après ces paroles, il ajouta :
« Lazare, notre ami, s’est endormi ;
mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Les disciples lui dirent alors :
« Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
Jésus avait parlé de la mort ;
eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
Alors il leur dit ouvertement :
« Lazare est mort,
et je me réjouis de n’avoir pas été là,
à cause de vous, pour que vous croyiez.
Mais allons auprès de lui ! »
Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
dit aux autres disciples :
« Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

À son arrivée,
Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem
– à une distance de quinze stades
(c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
beaucoup de Juifs étaient venus
réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit :
« Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
Jésus lui dit :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit :
« Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »

Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie,
et lui dit tout bas :
« Le Maître est là, il t’appelle. »
Marie, dès qu’elle l’entendit,
se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
Il n’était pas encore entré dans le village,
mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie
et la réconfortaient,
la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ;
ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus.
Dès qu’elle le vit,
elle se jeta à ses pieds et lui dit :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait,
et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi,
Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent :
« Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient :
« Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Jésus, repris par l’émotion,
arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit :
« Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
« Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe :
« Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce
parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte :
« Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit,
les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit :
« Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.



OU LECTURE BREVE

ÉVANGILE
« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 3-7.17.20-27.33b-45)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare,
envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort,
elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples :
« Revenons en Judée. »

À son arrivée,
Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit :
« Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
Jésus lui dit :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit :
« Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »
Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent :
« Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient :
« Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion,
arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit :
« Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
« Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe :
« Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce
parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte :
« Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit,
les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit :
« Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Mardi 21 Mars 2023
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