Le Christ ressuscité, source de l'expérience dans la foi que vivent les chrétiens
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Ce texte de l'abbé Alain Faucher, prêtre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et professeur à la Faculté de théologie de l'Université Laval, a été publié le 7 avril 2013 dans le FEUILLET PAROISSIAL pour le Deuxième dimanche de Pâques ou de la Miséricorde divine (C).L'abbé Faucher nous montre que Jésus ressucité n’est pas une invention de ceux et celles qui se mettent à croire en lui. Il est la source de cette expérience dans la foi. Inspirant, et éclairant surtout. Belle présentation de ces riches textes sur la résurrection. Bonne lecture!

Le professeur Alain Faucher, prêtre
Ce dimanche célébré en écho à la Fête de la Résurrection véhicule des idées claires quant au contenu de la foi. La foi concerne une personne bel et bien vivante de nos jours. Jésus n’est pas seulement un personnage du passé. Il ne suffit pas d’avoir des opinions personnelles sur Jésus. Les lectures bibliques nous aident aujourd’hui à enrichir sa fiche d’identité. Il est important de prendre au sérieux l’avis collectif exprimé en groupe, en communauté et ce, dès les premières générations chrétiennes. Mieux que des regards individuels, mieux que des fragments d’opinions, cette description collective traduit des consensus. Ils sont la base d’un développement culturel et social marquant pour l’humanité entière.
Nous n’avons aucun avantage à nous couper de ce type d’informations. Par exemple, la première page du livre de l’Apocalypse proclamée en ce jour (1, 9-19) est une source d’encouragement mémorable. Cette lettre encourageante était destinée à sept communautés chrétiennes. L’auteur se présente comme un frère et un compagnon dans la persécution. Il invite à ne jamais perdre de vue la royauté de Jésus et l'endurance qu’elle inspire. Il s’agit donc d’assumer le paradoxe de la faiblesse et de la puissance.
Pour encourager les lecteurs dans ce défi stimulant, l’Apocalypse décrit Jésus comme un personnage porteur d’autorité. Vêtu d'une longue tunique, avec une ceinture d'or à la poitrine, ce Jésus a des allures de roi. Mieux encore : lorsqu’il invite à le contempler sans crainte, il domine clairement les émotions, même sacrées. En se présentant comme le Premier et le Dernier, il affirme qu’il domine le temps. Devant lui, les appa-rences de fin, de persécution, n'ont pas le dernier mot. Jésus est le Vivant qui détient les clés de la mort et du séjour des morts.
Peu étonnant que l’Évangile évoque Jésus Ressuscité dans le rôle fascinant du passe-muraille. Attention cependant. Il n’est pas là pour épater par un quelconque tour de magie. Il propose une relation bénéfique, source de joie, d'inclusion, d’une expérience globale de paix… Il n’est pas une invention de ceux et celles qui se mettent à croire en lui. Il est la source de cette expérience de foi. Pas besoin de multiplier les signes pour insérer les gens dans cette expérience bienfaisante. Une série limitée de signes suffit afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom (Jn 20,31).
Alain Faucher, prêtre associé du Séminaire de Québec
Professeur d'Écriture Sainte à la
Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval
Ce texte est tiré de Le Feuillet Paroissial, 1340, rue Ozanam, Québec et publié ici avec l'autorisation de l'auteurqu nous remercions.
Pour encourager les lecteurs dans ce défi stimulant, l’Apocalypse décrit Jésus comme un personnage porteur d’autorité. Vêtu d'une longue tunique, avec une ceinture d'or à la poitrine, ce Jésus a des allures de roi. Mieux encore : lorsqu’il invite à le contempler sans crainte, il domine clairement les émotions, même sacrées. En se présentant comme le Premier et le Dernier, il affirme qu’il domine le temps. Devant lui, les appa-rences de fin, de persécution, n'ont pas le dernier mot. Jésus est le Vivant qui détient les clés de la mort et du séjour des morts.
Peu étonnant que l’Évangile évoque Jésus Ressuscité dans le rôle fascinant du passe-muraille. Attention cependant. Il n’est pas là pour épater par un quelconque tour de magie. Il propose une relation bénéfique, source de joie, d'inclusion, d’une expérience globale de paix… Il n’est pas une invention de ceux et celles qui se mettent à croire en lui. Il est la source de cette expérience de foi. Pas besoin de multiplier les signes pour insérer les gens dans cette expérience bienfaisante. Une série limitée de signes suffit afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom (Jn 20,31).
Alain Faucher, prêtre associé du Séminaire de Québec
Professeur d'Écriture Sainte à la
Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval
Ce texte est tiré de Le Feuillet Paroissial, 1340, rue Ozanam, Québec et publié ici avec l'autorisation de l'auteurqu nous remercions.