Carrefour Kairos - Site personnel d`Hermann Giguèrehttps://www.hgiguere.net/2024-03-29T05:40:51+01:00Webzine Maker46.814776-71.2https://www.hgiguere.net/favicon.icohttps://www.hgiguere.net/var/style/logo.jpg?v=1219314725Homélie pour le 20e dimanche du temps ordinaire Année C : « Je suis venu apporter un feu sur la terre »2022-08-10T17:18:00+02:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-20e-dimanche-du-temps-ordinaire-Annee-C- Je-suis-venu-apporter-un-feu-sur-la-terre_a1077.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/64229002-46109470.jpg2022-08-09T18:00:00+02:00Hermann Giguère
J’ai un confrère aimant bien l’humour qui, un jour, lorsqu’il avait terminé la lecture de cet évangile, ferma ostensiblement le Livre de la Parole et lança d’un ton surpris « Quelle famille !».
La description des conflits et des oppositions qui attendent le disciple de Jésus est ainsi symbolisée par les divisons familiales ou entre amis. Elles sont le symbole d’une situation où l’annonce du salut que Dieu donne suscite non seulement des hésitations mais des oppositions.
I- Le prophète Jérémie
Cela est une longue histoire. Dans l’Ancien Testament, tout au cours de l’histoire du peuple élu, les prophètes ont rencontré des oppositions car ils allaient à contre-courant bien souvent des attentes simplistes et à courte vue de leurs contemporains. Pour ceux-ci, les valeurs se limitaient à ce qu’on voit, au profit, à la réussite, aux victoires guerrières, alors que les prophètes annonçaient une alliance où les cœurs sont changés, où le feu de l’amour a la première place. C'est ce message que Jésus reprend lorsqu’il dit : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Parmi les prophètes, la figure du prophète Jérémie est emblématique. On le voit aujourd’hui dans un récit très coloré : « Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue ». Au fond de cette citerne, Jérémie ne lâche pas. Il est à contre-courant, mais il s’appuie sur la Parole de Dieu qui le sauve de ce mauvais pas en changeant le cœur du roi qui donne cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
On sait par la suite que les déboires du prophète Jérémie ne sont pas finis, mais on sait aussi qu’il demeurera toujours fidèle à l’annonce du salut que Dieu offre à son peuple dans une alliance où ce sont les cœurs qui sont visés et non seulement les pratiques et les observances de la Loi.
II - Les paroles de Jésus
Ces situations vécues par Jérémie se rencontrent, toutes proportions gardées, tout au long de l’histoire de l’Église. Au moment où saint Luc écrit son évangile, il commençait à y avoir des divisions et même des persécutions. Aujourd’hui, dans nos sociétés très sécularisées, la référence aux convictions religieuses est souvent mise à l’écart. Et pourtant, c’est ce qui fait vivre bien des gens. Les croyants dont nous sommes doivent donc s’attendre à aller à contre-courant, eux aussi, comme le prophète Jérémie.
Les papes depuis saint Jean-Paul II nous le rappellent souvent. À preuve ces mots de saint Jean-Paul II qui ont fait le tour du monde lors de son élection comme évêque de Rome et pape le 22 octobre 1978 : «N'ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ, à sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des États, des systèmes politiques et économiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation et du développement. »
Et , le pape François dans son Exhortation apostolique à la suite du Synode sur les jeunes en octobre 2018 les invite, ainsi que tout le Peuple de Dieu, à ne pas se laisser détourner des valeurs et de la foi professée malgré les oppositions et la diffusion des valeurs du monde, les fameuses « valeurs mondaines » dont le pape François parle fréquemment, souvent contraires à celles de l’Évangile. Je cite : « L’Église du Christ peut toujours succomber à la tentation de perdre l’enthousiasme parce qu’elle n’écoute plus l’appel du Seigneur au risque de la foi, l’appel à tout donner sans mesurer les dangers, et qu’elle recommence à chercher de fausses sécurités mondaines ». (Christus vivit n. 37) « Soyez capables d’aller à contre-courant et sachez partager Jésus, communiquez la foi qu’il vous a offerte. Si seulement vous pouviez sentir dans le cœur le même mouvement irrésistible qui agitait saint Paul quand il disait : '' Malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile '' » (1Co 9, 16). (Ibidem, n. 176)
Les paroles de Jésus à ses disciples que nous rappelons ce matin sont pour nous un encouragement bienvenu. Oui, son message est comme un feu qui réchauffe et qui éclaire même si sa diffusion ne sera pas sans rencontrer bien des obstacles, parfois près de nous : « le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère » écrit saint Luc de façon imagée.
III - Application
Nous les vivons ces obstacles, chacune et chacune à notre façon. Nous aimerions que nos convictions soient partagées par nos concitoyens et concitoyennes et nous constatons, hélas! qu’ils se sont éloignés de l’héritage catholique reçu dans leurs jeunes années, du moins en ce qui nous concerne au Québec.
On peut se réjouir que les valeurs de solidarité, de partage et de respect soient maintenant partie prenante des valeurs que notre société exalte et défend ainsi que celles de la dignité des personnes et de la liberté. Ce qui peut attrister hélas! c’est que le nom de Jésus n'est plus proclamé ouvertement et sans crainte.
Comme les prophètes de l'Ancien Testament, nous avons à redire que ces belles valeurs que notre société vit ont leur source dans un amour qui nous prévient et nous rejoint tous et toutes, celui de l’amour d’un Dieu solidaire avec l’humanité et qui lui donne son Fils unique : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ». (Jean 3, 16)
Conclusion
Faisons cette prière en terminant :
Oui! Seigneur, répands le feu de ton amour sur la terre.
Fais de tes enfants des témoins de cet amour qui rejoint toute l’humanité
Et fais disparaître les divisions nocives.
Donne-nous la force de témoigner
Que ton Fils Jésus est celui qui nous sauve
Et celui qui nous conduit où tu nous attends
Dans la joie d’une vie porteuse d’éternité
Que tu nous as donnée et que nous te remettons.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
9 août 2022
Lectures de la messe pour le 20e dimanche du temps ordinaire Année C
Première lecture
« Ma mère, tu m’as enfanté homme de querelle pour tout le pays » (cf. Jr 15, 10) (Jr 38, 4-6.8-10)
Lecture du livre du prophète Jérémie
En ces jours-là,
pendant le siège de Jérusalem,
les princes qui tenaient Jérémie en prison
dirent au roi Sédécias :
« Que cet homme soit mis à mort :
en parlant comme il le fait,
il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville,
et toute la population.
Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche,
mais son malheur. »
Le roi Sédécias répondit :
« Il est entre vos mains,
et le roi ne peut rien contre vous ! »
Alors ils se saisirent de Jérémie
et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi,
dans la cour de garde.
On le descendit avec des cordes.
Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue,
et Jérémie enfonça dans la boue.
Ébed-Mélek sortit de la maison du roi
et vint lui dire :
« Monseigneur le roi,
ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie,
c’est mal !
Ils l’ont jeté dans la citerne,
il va y mourir de faim
car on n’a plus de pain dans la ville ! »
Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien :
« Prends trente hommes avec toi,
et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie
avant qu’il ne meure. »
– Parole du Seigneur.
Psaume
(Ps 39 (40), 2, 3, 4, 18)
R/ Seigneur, viens vite à mon secours ! (Ps 39, 14b)
D’un grand espoir,
j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi
pour entendre mon cri.
Il m’a tiré de l’horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m’a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d’hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.
Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !
Deuxième lecture
« Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée » (He 12, 1-4)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
nous qui sommes entourés d’une immense nuée de témoins,
et débarrassés de tout ce qui nous alourdit
– en particulier du péché qui nous entrave si bien –,
courons avec endurance
l’épreuve qui nous est proposée,
les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l’origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée,
il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice,
et il siège à la droite du trône de Dieu.
Méditez l’exemple
de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité,
et vous ne serez pas accablés par le découragement.
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang
dans votre lutte contre le péché.
– Parole du Seigneur.
Évangile
« Je ne suis pas venu mettre la paix sur terre, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49-53)
Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia. (Jn 10, 27)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême,
et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu
mettre la paix sur la terre ?
Non, je vous le dis,
mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées :
trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront :
le père contre le fils
et le fils contre le père,
la mère contre la fille
et la fille contre la mère,
la belle-mère contre la belle-fille
et la belle-fille contre la belle-mère. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
]]>
Réactions de l'abbé Jean Abud, prêtre du Séminaire de Québec et aumônier à l'Université Laval, sur les scandales liés à la pédophilie de certains prêtres2018-08-14T01:48:00+02:00https://www.hgiguere.net/Reactions-de-l-abbe-Jean-Abud-pretre-du-Seminaire-de-Quebec-et-aumonier-a-l-Universite-Laval-sur-les-scandales-lies-a_a338.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/1972211-2717698.jpg2010-03-29T03:10:00+02:00Hermann Giguère
Dans un article intitulé L'Église secouée, l'institution ébranlée, la foi intacte paru dans l'édition du 28 mars 2010 du Journal de Québec Kathryne Lamontagne rapporte que l'abbé Jean Abud, rencontré samedi le 27 mars 2010, au Grand Salon de l’Université Laval, où se tenait la 25e Journée de la jeunesse diocésaine de Québec, s’inquiète de l’image de l’Église. «L’Église, elle est touchée par ça (les scandales de pédophilie). Je pense que ça vient miner la crédibilité de l’Église », a-t-il laissé tomber. La journaliste a entendu le même son de cloche du côté de Dominic Doucet, vice-président de l’Association catholique de l’Université Laval, [voir la vidéo sur l'Association catholique à la fin de l'article] qui prenait lui aussi part au grand rassemblement chrétien. « L’institution est ébranlée. C’est une réflexion qui s’impose. L’Église devra l’accepter, l’affronter et y réfléchir »,
Ce qui ressort de l'article de Kathryne Lamontagne c'est l'affirmation de toutes les personnes interrogées que leur foi reste intacte. L'abbé Abud et Dominic Doucet ainsi que les quelque 200 jeunes présents aux événements d’hier ne se gênent pas de clamer haut et fort leur foi, qui demeure inébranlable à l’ouverture de la Semaine sainte.
« Ma foi n’est pas remise en doute. C’est une période de questionnement de moi, à travers l’Église, par rapport à l’actualité. Mais ce n’est pas ça qui détruira ma foi. C’est une relation personnelle, la foi. Si ta foi est fausse, elle sera ébranlée », affirme Dominic Doucet.
Jean-Bernard Rousseau, agent de pastorale à l’Université Laval, qui travaille principalement avec de jeunes catholiques tient le même discours. « Je dirais que notre foi chrétienne n’est pas basée sur un prêtre. Est-ce qu’un jeune va arrêter de croire à la famille parce qu’il a eu un père incestueux? On ne peut pas se réjouir de ça, c’est condamnable, on est tous d’accord avec ça. Mais je suis un croyant de longue date, ce n’est pas ça qui va m’arrêter », assure-t-il.
L’abbé Jean Abud souhaite toutefois que cette « crise de confiance » envers l’institution religieuse ne soit pas trop « profonde ». « J’espère de tout cœur que les gens pourront retrouver confiance en cette communauté-là. Je pense que c’est possible. Ce qui se vit au jour le jour dans l’Église l’emportera sur les écarts que certains ont pu avoir. Je fais confiance à ça, beaucoup. Ça me donne de l’espérance »,
L’abbé Abud a d’ailleurs tenu à rappeler qu’il y a des problèmes de pédophilie dans tous les pans de la société, que ce n’est pas le « monopole des prêtres ». « Il ne faudrait pas que ça touche tout ce qu’il a de pertinent dans l’Église, qui est quelque chose de beau »,
Une note du P. Lombardi, porte-parole du Service de Presse du Vatican publiée par le Bureau de Presse du Vatican souligne les fruits de l’action du pape pour « extirper la plaie des abus ».
Voici la présentation qu'en fait l'agence Zenit.
ROME, Dimanche 28 mars 2010 (ZENIT.org) - L'action du pape Benoît XVI et de la Congrégation pour la doctrine de la foi, mais aussi des épiscopats pour « combattre » la « plaie des abus » et les « extirper » a déjà obtenu des résultats positifs, déclare le P. Lombardi, sj.
L'Osservatore Romano en italien de ce 28 mars 2010 publie des extraits de cette « Note du directeur général de Radio Vatican » diffusée samedi 27 mars sur Radio Vatican en italien sous le titre : « A la veille de la Semaine Sainte ».
Pour le P. Lombardi, « un observateur non superficiel ne manquera pas de se rendre compte que l'autorité du pape et l'engagement intense et cohérent de la Congrégation pour la doctrine de la foi ne sortent pas affaiblis mais confirmés dans le soutien et l'orientation donnée aux épiscopats pour combattre et extirper la plaie des abus ».
Il relève des « signes positifs » arrivés de différents évêques et d'institutions catholiques du monde et il mentionne « les directives pour la gestion correcte et la prévention des abus, rappelées, mises à jour et renouvelées en Allemagne, en Autriche, au Canada,... ».
Il cite comme une « bonne nouvelle » la diminution de 30 % du nombre de plaintes pour abus enregistrées l'an dernier aux Etats-Unis, preuve que les mesures appliquées « se révèlent efficace », d'après le rapport annuel de l'Eglise des Etats-Unis sur la mise en application des normes contre la pédophilie.
« Sans entrer dans les détails, indique le P. Lombardi, on doit reconnaître que les mesures décidées et en cours d'application se sont révélées efficaces ». « L'Eglise des Etats-Unis a pris la bonne voie pour se renouveler », souligne le porte-parole du Saint-Siège.
Le P. Lombardi insiste sur la nécessité de « la purification de la mémoire ». Il fait observer qu'il s'agit non de cas récents, mais de cas « survenus généralement il y a un certain temps, voire il y a des décennies, mais les reconnaître et faire amende honorable auprès des victimes est le prix du rétablissement de la justice et de cette « purification de la mémoire » qui permet de regarder vers l'avenir avec un engagement renouvelé et ensemble avec humilité et confiance ».
Pour ce qui est de l'acharnement de certaines publications aux Etats-Unis ou en Allemagne notamment, le P. Lombardi estime que ce n'est pas « surprenant » car « le sujet est d'une telle nature qu'il attire de lui-même l'attention des media, et la façon dont l'Eglise l'affronte est cruciale pour sa crédibilité morale ».
C'est « avec humilité et confiance, en esprit de pénitence et d'espérance que l'Eglise entre maintenant dans la Semaine Sainte et demande la miséricorde et la grâce du Seigneur qui souffre et ressuscite pour tous », conclut le P. Lombardi.
_______________________________________
Association étudiante catholique de l’Université Laval L'Association veut offrir, sur le campus, une communauté où les étudiants peuvent vivre avec d’autres universitaires les grands rêves de l’Évangile
Abus sexuels : les évêques canadiens appuient et remercient le pape
Dans une lettre d’appui au pape envoyée le 29 mars, les évêques canadiens ont choisi de mettre l’accent sur le soutien qu’ils reçoivent de Benoît XVI depuis de nombreuses années dans la gestion des cas d’abus sexuels dans l’Église. Par ailleurs, les évêques canadiens dénoncent le nombre « sans précédent de reportages qui prétendent que [le pape] n’aur[ait] pas su réagir aux cas d’agression sexuelle de mineurs ». Ils affirment reconnaître avec « admiration et gratitude » le « leadership vigoureux et résolu » dont le pape a fait preuve face à ces « crimes odieux ». Déjà dans la semaine précédente, le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Pierre Morissette, avait dénoncé un ton qu’il jugeait empreint de préjugés envers l’Église catholique dans certains articles parus dans les journaux canadiens.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
]]>
Invitation à "Rencontre Emmanuel" du 2 au 5 juillet 2009 à Québec2009-08-18T03:06:00+02:00https://www.hgiguere.net/Invitation-a-Rencontre-Emmanuel-du-2-au-5-juillet-2009-a-Quebec_a284.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/1435501-1905497.jpg2009-06-17T02:19:00+02:00Hermann Giguère
Du 2 au 5 juillet 2009, la communauté de l'Emmanuel de Québec vous invite à la « Rencontre Emmanuel » : 3 jours de ressourcement spirituel pour tous en Église. Avec la participation de Mgr Terrence Prendergast, archevêque d'Ottawa; du Père Thomas Rosica,csb, consulteur du Conseil pontifical pour les Communications sociales; de Mgr Gilles Lemay, évêque auxiliaire de Québec; du Père Jean Monbourquette o.m.i., psychologue; du Père Bernard Peyrous, historien et prêtre de la communauté de l’Emmanuel et de Martine Catta, co-fondatrice de la communauté de l'Emmanuel avec Pierre Goursat.
Père de six enfants et infirmier à Bordeaux, Laurent Landete est le nouveau « modérateur » de la Communauté de l'Emmanuel. Il a été élu le 12 juillet 2009 pour trois années par le conseil international de la Communauté, annonce un communiqué. Le changement de modérateur intervient alors que la Communauté de l'Emmanuel vient d'être érigée en association publique internationale de fidèles, par décision du Conseil pontifical pour les Laïcs, le 20 juin 2009. La Communauté était, jusqu'à ce jour, une association privée de fidèles de droit pontifical (par décret du Conseil pontifical pour les Laïcs le 8 déc. 1998).
La Communauté de l'Emmanuel est née à Paris en 1972, au sein du renouveau charismatique dans l'Eglise catholique, à la suite du Concile Vatican II. Aujourd'hui, avec plus de 8 000 membres, la Communauté est présente dans 57 pays. Tous les états de vie sont représentés : familles, célibataires, prêtres (223), séminaristes (100), laïcs consacrés dans le célibat (25 frères et 170 sœurs). Ensemble, dans la complémentarité de leur état de vie, ils s'efforcent de répondre à l'appel de Dieu : servir et annoncer le Christ dans le monde contemporain.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
]]>
Inauguration officielle et bénédiction du nouveau Petit Séminaire diocésain de Québec2009-01-23T04:25:00+01:00https://www.hgiguere.net/Inauguration-officielle-et-benediction-du-nouveau-Petit-Seminaire-diocesain-de-Quebec_a209.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/1033963-1300912.jpg2008-09-10T03:35:00+02:00Hermann Giguère
Les jeunes séminaristes au nombre de 22 ont participé au service de l'autel avec un aplomb remarquable sous la direction de l'abbé Jimmy Rodrigue, animateur et Éric Montambault, séminariste-stagiaire. Les enfants de leurs familles garnissaient le tour de l'autel. La célébration réunissait autour du cardinal Ouellet, vingt prêtres dont Mgr Gilles Lemay, évêque auxiliaire de Québec et répondant du Petit Séminaire diocésain auprès de Mgr l'Archevêque, Mgr Hermann Giguère P.H., supérieur général du Séminaire de Québec, une société de prêtres diocésains consacrée à la formation des futurs prêtres qui fut à l'origine du premier Petit Séminaire en 1668 et à qui le cardinal Ouellet a confié l'animation et l'administration du nouveau Petit Séminaire diocésain, monsieur l'abbé André Gagné, membre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, nouveau recteur du Petit Séminaire diocésain, monsieur l'abbé Denis Bélanger, membre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, vicaire épiscopal de la Rive-Nord et monsieur l'abbé Mario Côté, membre auxiliaire de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, recteur du Grand Séminaire, oeuvre première et principale du Séminaire de Québec.
La soirée commença par une intervention du recteur du Petit Séminaire diocésain, monsieur l'abbé André Gagné, qui remercia de façon particulière les parents et les familles des jeunes séminaristes. La famille est le milieu naturel où naissent et se développent les vocations sacerdotales. C'est pourquoi, le nouveau Petit Séminaire diocésain, a-t-il annoncé sera sous la protection de la Sainte Famille. Il a par la suite remercié les Père maristes pour leur accueil ainsi que le directeur-général du Collège de Champigny, monsieur André La Perle, qui a rendu possible l'admission des élèves du Petit Séminaire à son collège dans des délais restreints. Le recteur a aussi remercié les Filles d'Isabelle de leur implication pour leur soutien du Petit Séminaire dans l'avenir.
Mgr Hermann Giguère, supérieur général du Séminaire de Québec, auquel est rattaché le Petit Séminaire diocésain raconta un moment fort aux origines du projet : la visite que le cardinal Ouellet lui fit en août 2007 où il lui faisait part de son intention d'avoir un Petit Séminaire diocésain dans le diocèse et où il lui demandait de "refonder" le Petit Séminaire que les prêtres du Séminaire ont laissé à une corporation privée distincte du Séminaire de Québec en 1987. Il rappela que cette demande le remettair dans le contexte de la première fondation du Petit Séminaire par Mgr de Laval en 1668 où celui-ci recevait en résidence dans la Maison de Mme Couillard sept jeunes français et six jeunes hurons qui y recevait leur formation et qui faisaient leurs classes au Collège des Jésuites situé où est l'Hôtel de Ville de Québec actuellement. Pour Mgr Giguère, le nouveau Petit Séminaire diocésain est une oeuvre de foi et d'audace, une semence pour laquelle il faut rendre grâces au Seigneur et à ceux et celles qui l'ont soutenu dès les débuts.
Le Père Yvan Carré, supérieur provincial des Pères Maristes a rappelé que la journée choisie pour cette inauguration officielle, le 8 septembre, est une fête chère aux Maristes qui ont pour la Vierge Marie un attachement particulier. Une autre raison, ajouta-t-il, pour laquelle cette soirée rend la communauté des plus heureuses, c'est que, pour les Pères Maristes, la collaboration avec l'évêque diocésain est au coeur de leur mission. Et comment, ne pas s'en réjouir si cette collaboration s'exerce auprès des jeunes pour lesquels les Pères Maristes sont venus au Québec et y ont fondé le Séminaire des Pères Maristes à Sillery en 1929.
À la suite de ces interventions, une concélébration eucharistique joyeuse et festive prit place. Au cours de celle-ci, le cardinal Ouellet procéda à la bénédiction du Petit Séminaire diocésain après l'homélie. Après les litanies des saints, toute l'assemblée se recueillit dans cette prière prononcée par Mgr Ouellte:
Tu es béni, Seigneur, Dieu tout-puissant,
toi dont la sagesse a créé l'univers,
toi qui as doté l'homme d'intelligence
pour qu'il puisse connaître la vérité;
nous te prions en inaugurant ce petit séminaire:
qu'il soit voué à l'éducation des jeunes,
qu'il soit un foyer d'amour mutuel,
d'activité assidue, de service fraternel
qu'il soit une soutien précieux pour les études,
qu'il soit un lieu où les éducateurs comme les jeunes,
s'inistruiront de ta parole de vérité
se nourriront de la Sainte Eucharistie
et s'appliqueront à faire de la foi chrétienne
la règle de leur vie en se mettant de tout leur coeur
à l'école du seul maître, le Christ,
avec le désir ardent de faire sa volonté
aujourd'hui et pour demain.
Lui qui règne avec toi pour les si`ces des sièclesé
Amen
Dans son homélie, le cardinal Ouellet a rappelé l'audace de Mgr de Laval en 1668 qui établit les bases de l'Église en Nouvelle-France et dont nous sommes les héritiers. C'est dans le même esprit qu'il a décidé cette fondation d'un nouveau Petit Séminaire diocésain. L'Église d'ici ne peut se résoudre à disparaître. Au contraire, son apport des des plus nécessaires aujourd'hui à tous les plans. Pour ce faire, il faut non seulement penser à la relève sacerdotale, mais aller plus loin et tenter de nouvelles approches comme celle de ce Petit Séminaire. Des jeunes, a-t-il raconté, du mouvement des Brebis de Jésus pensait au sacerdoce et leur fondatrice, soeur Jocelyne Huot, après lui en avoir fait part, lui demandait comment faire pour les encourager. C'est à la suite de cette rencontre que qu'est parti le projet du Petit Séminaire diocésain et que je l'ai non seulement soutenu, mais piloté directement en en faisant un projet de l'Église diocésaine de Québec, continue-t-il. Ce soir est un moment d'intense action de grâces et donne l'occasion de voir que l'Église chez nous est bien vivante et qu'elle a l'intention de continuer à sa mission au service de la société tout entière et d'annoncer avec audace la Bonne Nouvelle de l'Évangile dans tous les milieux.
On peut lire le dossier du journal "Le Soleil" à la fin de cet article ou en cliquant ici
Voir la galerie de photos de l'inauguration officielle et de la bénédiction du Petit Séminaire diocésain de Québec. Cliquer ici
«J’ai pris l’initiative de relancer le Petit Séminaire de Québec, a déclaré au Soleil le cardinal Ouellet. À long terme, mon objectif est de préparer la relève sacerdotale car on manque de main-d’œuvre dans ce domaine.»
Interrogé sur le sort de l’établissement fondé en 1668 par Mgr François de Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France, le chef de l’Église canadienne se montre direct : «Ce que l’on appelle encore le Petit Séminaire de Québec (dans le Vieux-Québec) est une autre école qui ne correspond pas à une préparation sacerdotale. Dans un futur prochain, le Petit Séminaire de Québec devra prendre le nom de Collège François-de-Laval.»
Jusqu’en 1985, le Petit Séminaire de Québec était administré par la Corporation du Séminaire de Québec, aussi responsable d’administrer les autres œuvres découlant du patrimoine de Monseigneur de Laval et du diocèse de Québec, dont le Grand Séminaire de Québec. Depuis, c’est une corporation privée sans but lucratif qui gère les destinées de l’établissement scolaire où se côtoient filles et garçons.
Le nouveau Petit Séminaire diocésain de Québec, officialisé lundi soir par une messe célébrée dans la chapelle de l’établissement, accueille cet automne 22 pensionnaires, dont la moitié sont en première secondaire. Ils logent tous dans l’immeuble qui appartient à la communauté des Pères maristes, au 4947, rue Clément-Lockquell, dans ce qui fut jadis le Campus intercommunautaire de Cap-Rouge, à Saint-Augustin-de-Desmaures.
Le jour, les 22 élèves — tous des garçons évidemment — étudient au Collège de Champigny, «une école mixte», précise le cardinal, mais le reste du temps, sauf les fins de semaine, ils logent dans l’imposant édifice blanc du campus. «Mais les conditions ont changé avec les séminaires de jadis. Il n’y a pas de dortoir», raconte le recteur de l’institution, l’abbé André Gagné. «Chaque étudiant a sa chambre individuelle. On célébrera la messe, deux fois par semaine seulement, les mardis et les jeudis.»
Selon lui, la renaissance du Petit Séminaire, si chère au cardinal Ouellet, rappelle fortement les circonstances qui ont prévalu à la fondation du premier Petit Séminaire de Québec, il y a 340 ans, quand Mgr de Laval a ouvert, à ses frais, un pensionnat pour les élèves qui étudiaient au Collège des Jésuites et qui désiraient entrer, plus tard, au Grand Séminaire de Québec pour y devenir prêtres.
Financement
«Le cardinal participe lui-même au financement de notre séminaire», spécifie l’abbé Gagné, ce que ne nie évidemment pas le prélat de l’Église canadienne. «Je me suis investi de cette mission et nous apporterons ce qui est nécessaire», a confirmé le cardinal, sans pour autant dévoiler l’ampleur de sa contribution.
D’après le recteur, chaque élève représente un coût de 24 000 $ pour l’institution qu’il dirige. «Nous demandons environ 3500 $ aux parents pour la nourriture et le logement. Le reste est à nos frais.»
Le cardinal Ouellet spécifie que la renaissance du Petit Séminaire s’inscrit dans les célébrations de l’année Mgr de Laval, engagées le 8 décembre 2007. «L’année 2008 marque le 350e anniversaire de son ordination, le 300e anniversaire de sa mort et le 340e anniversaire de la fondation du premier séminaire à Québec.»
Mais au-delà de ces chiffres, l’archevêque de Québec croit que 2008 est «une excellente année» pour l’Église de Québec.
«Nous ressentons encore les retombées du Congrès eucharistique de juin. L’un des grands fruits de ce congrès a été de faire passer de quatre à neuf le nombre de postulants au Grand Séminaire.»
En ce qui concerne le Petit Séminaire, il attribue beaucoup sa renaissance au développement du Mouvement des Brebis de Jésus, une organisation fondée à Sainte-Pétronille, le 28 avril 1985, par sœur Jocelyne Huot, une religieuse de Saint-François d’Assise. Cette dernière l’accompagnera à Rome, du 5 au 26 octobre, pour un synode sur la foi devant réunir quelque 250 évêques et une trentaine d’experts.
«Un sondage mené dans le mouvement nous a appris que beaucoup d’adolescents pensaient au sacerdoce et que les parents voulaient s’engager à les diriger dans cette voie, raconte Mgr Ouellet. Je crois que la renaissance du Petit Séminaire s’avère un excellent moyen pour les faire évoluer dans cette direction.»
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
]]>
Vers l'avenir : fondation du Petit Séminaire diocésain de Québec2008-05-06T14:27:00+02:00https://www.hgiguere.net/Vers-l-avenir-fondation-du-Petit-Seminaire-diocesain-de-Quebec_a184.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/916309-1132722.jpg2008-04-19T19:17:00+02:00Yves Fecteau
C'est au cours de la célébration de la messe chrismale du mercredi 19 mars 2008 en la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec, que le cardinal Ouellet et le chancelier du diocèse de Québec, Mgr Jean Pelletier, ont signé, en présence de l'assemblée, le décret de fondation du Petit séminaire diocésain de Québec.
Le texte du décret stipule, dans un premier «attendu», la nécessité de «former de bons chrétiens mais (aussi de) favoriser la vocation sacerdotale en germe».
Dans le deuxième «attendu» du document, on y apprend que les petits séminaires diocésains ont la mission spécifique d'accueillir des jeunes «qui acceptent formellement, eux et leur famille, l'hypothèse d'une vocation qui a besoin d'être protégée et favorisée dans un climat adéquat de formation».
Il est aussi précisé dans le texte que le milieu scolaire actuel n'est plus un milieu propice au discernement des «signes d'une possible vocation sacerdotale ou religieuse» et qu'il revient aux responsables diocésains d'y suppléer.
Le quatrième «Attendu» résume bien ce que sera la nouvelle réalité du Petit Séminaire diocésain de Québec, c'est-à-dire un lieu «centré sur la vocation sacerdotale», un lieu d'éducation aux vérités de la foi catholique, un lieu de développement de la piété, mais aussi un lieu de formation scolaire comme dans toutes les écoles du Québec, avec l'obtention du diplôme d'État (DES) pour le niveau secondaire.
Après la lecture du texte du décret par le chancelier devant toute l'assemblée, les signatures du cardinal Ouellet et de Mgr Jean Pelletier furent apposées sur le document.
La formation scolaire
Grâce à une entente avec le Collège de Champigny, les futurs «petits séminaristes» y recevront leur formation scolaire dans un environnement de grande qualité. Cette institution reconnue possède un statut d'école privée d'intérêt public de confession catholique dirigée par les Frères du Sacré-Coeur depuis sa fondation en 1969.
La résidence
Ils résideront par contre dans un autre lieu où ils bénéficieront notamment d'un accompagnement et d'une formation spirituels appropriés. Ils seront logés à la Maison Colin des Pères Maristes à Saint-Augustin-de-Desmaures. Un transport est prévu pour les déplacements du lieu de résidence au Collège de Champigny.
Il y a plusieurs jeunes qui, avec leurs parents, ont manifesté leur intérêt en vue d'une inscription pour l'automne 2008. Acutellement toutes les places sont remplies. Il est toujours possible de communiquer avec l'abbé André Gagné de la Maison François-de-Laval pour plus d'informations (Tél. 418-688-2872) pour prévoir une inscription pour l'an prochain. Il faut le faire avant le mois de novembre 2008.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
]]>
Monsieur l'abbé Jimmy Rodrigue devient membre de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec2008-05-02T13:54:00+02:00https://www.hgiguere.net/Monsieur-l-abbe-Jimmy-Rodrigue-devient-membre-de-la-communaute-des-pretres-du-Seminaire-de-Quebec_a183.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/909811-1123453.jpg2008-04-17T14:45:00+02:00Hermann Giguère
Le Petit Séminaire diocésain fondé par le cardinal Ouellet, archevêque de Québec, le 19 mars 2008 est pris en charge par la communauté des prêtres du Séminaire de Québec qui y apportera son expertise et ses ressources financières et humaines. Voir l'annonce de cette fondation par le cardinal à l'automne 2007 et le décret de fondation. Le Petit Séminaire diocésain s'installera dans des locaux à la Maison Colin sur le campus St-Augustin à Cap-Rouge. Les élèves auront leurs classes au Collège de Champigny à l'Ancienne-Lorette chez les Frères du Sacré-Coeur.
Pour la première année de la "refondation" du Petit Séminaire, vingt jeunes ont demandé leur admission et ont été inscrits. Ils proviennent de toutes les régions du diocèse de Québec. Onze commencent Secondaire I, cinq seront en Secondaire II, trois en Secondaire III et un en Secondaire IV.
L'abbé Jimmy Rodrigue, 35 ans, a été ordonné prêtre à Ars en France le 24 juin 2001.Originaire de St-Jean-de-la-Lande (Beauce), il a fait ses études théologiques à Ars et à l'Université Grégorienne à Rome. Il est licencié en études bibliques. Depuis son retour à Québec, il est vicaire à Beauceville et à St-Georges-Ouest. Il intervient réguièrement à Radio-Galilée dont il est membre du conseil d'administration.
Très impliqué dans la pastorale des jeunes, l'abbé Rodrigue a mis sur pied des groupes de partage et d'échange pour les adolescents qui ont eu un grand succès.
Nous lui souhaitons une cordiale bienvenue et que ce nouveau ministère porte beaucoup de fruits.
Le Supérieur général du Séminaire de Québec
Mgr Hermann Giguère P.H.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
]]>
Un projet de petit séminaire diocésain lancé par le cardinal Ouellet2008-05-01T02:10:00+02:00https://www.hgiguere.net/Un-projet-de-petit-seminaire-diocesain-lance-par-le-cardinal-Ouellet_a157.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/800471-979614.jpg2007-12-13T17:26:00+01:00Hermann Giguère
Fidèle au message qu’il a véhiculé devant la commission Bouchard-Taylor, écrit Claude Vaillancourt, où il expliquait que le Québec était, selon lui, «mûr» pour une nouvelle «évangélisation en profondeur», le cardinal Marc Ouellet veut ressusciter le Petit Séminaire de Québec dans sa forme originelle.
Le prélat de l’Église catholique canadienne a mandaté un comité de travail pour lui faire des propositions à cet effet.
«Nous sommes en train d’étudier cette hypothèse parce que nous nous rendons compte qu’il y a des jeunes — même des jeunes adolescents — qui grandissent dans des mouvements comme Les Brebis de Jésus, qui ont une formation chrétienne depuis l’âge de trois ou quatre ans, et qui manifestent un intérêt pour la vocation sacerdotale», a indiqué le cardinal dans une entrevue au Soleil.
Fondé en 1668 par le premier évêque de la Nouvelle-France, Mgr François de Laval, arrivé à Québec 10 ans plus tôt, le Petit Séminaire de Québec était administré par les prêtres du diocèse jusqu’à son changement complet de vocation, en 1985,[NDLR le 1 novembre 1987 selon le Registre des entreprises du Québec] alors que la vénérable institution passait aux mains d’une corporation privée sans but lucratif, le Collège François-de-Laval. Depuis, l’institution a toujours conservé son nom d’origine mais des pressions ont cours pour qu’il soit dorénavant connu sous le nom de Collège François-de-Laval. Le directeur de l’établissement, Réjean Lemay, s’y oppose parce que «le jour où l’on devient Collège François-de-Laval, plus personne ne nous connaît».
Mais le cardinal Ouellet est préoccupé par la relève des prêtres et veut soutenir ceux qui sont porteurs d’un appel.
«Ce sera une institution de formation secondaire, mais ne pensez pas dans les termes des anciens collèges classiques, prévient l’archevêque de Québec. Ce serait une institution privée, financée par l’Église. C’est dans la suite d’une tradition québécoise d’institutions privées catholiques qui ont leurs finalités, leurs projets pédagogiques.»
Invité à préciser l’échéancier qu’il a fixé à son comité de travail, Mgr Ouellet répond que «l’année 2008 est une année charnière. Mgr de Laval a fondé le Petit Séminaire en 1668... Donc, 2008 est un anniversaire important». C’est aussi en septembre 2008 qu’entre en vigueur le nouveau programme du ministère de l’Éducation qui mettra au rancart l’enseignement de la religion catholique au profit de l’enseignement de l’éthique et des cultures religieuses.
Dans des notes que s’échangent des intervenants catholiques, dont l’Opus Dei, qui affirme ne jouer «aucun rôle dans ce projet, ni dans sa conception, ni dans sa réalisation», on indique que ce nouveau Petit Séminaire «veut offrir un milieu de soutien à la vie chrétienne de jeunes qui ont la possibilité de devenir prêtres un jour».
«Il ne s’agit pas de traiter ces jeunes comme s’ils étaient dans un Grand Séminaire», poursuit-on. Dans le diocèse de Québec, les candidats à la prêtrise reçoivent leurs cours de théologie au Grand Séminaire de Québec, une composante de l’Université Laval. «Il s’agit de leur offrir un environnement propre à leur âge, avec une attention à leur vie de foi, à travers toutes formes d’activités et de contacts propres à leur épanouissement en tant que jeunes et en tant de chrétiens.»
Dans son entretien au Soleil, le cardinal a confirmé que «c’est une œuvre qui peut se mettre sur pied avec l’appui des parents parce que c’est pour les enfants de ces familles».
Le cardinal, reconnu comme un proche du pape Benoît XVI, dit vouloir s’inspirer de l’expérience de plusieurs séminaires à travers le monde.
«À Guadalajara, au Mexique, où a eu lieu le congrès eucharistique international de 2004, ils ont un petit séminaire qui est très florissant et ils ont un grand séminaire qui est plein avec 300 à 400 séminaristes», a conclu le cardinal.
Claude Vaillancourt
Journal Le Soleil
jeudi le 13 décembre 2007
Québec
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net