Carrefour Kairos - Site personnel d`Hermann Giguèrehttps://www.hgiguere.net/2024-03-28T17:49:54+01:00Webzine Maker46.814776-71.2https://www.hgiguere.net/favicon.icohttps://www.hgiguere.net/var/style/logo.jpg?v=1219314725Homélie pour le 33e dimanche du temps ordinaire Année C : « Bâtir sur du solide » 2022-11-09T17:16:00+01:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-33e-dimanche-du-temps-ordinaire-Annee-C-Batir-sur-du-solide_a1090.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/68014059-47960515.jpg2022-11-08T18:00:00+01:00Hermann Giguère
Les disciples me font penser aux touristes du Vieux-Québec et… à nous aussi regardant cette belle ville, la parcourant et admirant les édifices et les monuments. On dit que le temple de Jérusalem au temps de Jésus était considéré comme la 7e merveille du monde. C'était le second temple construit par Hérode le Grand et détruit par les Romains en 66 après Jésus-Christ lors de la chute de Jérusalem.
Se souvenant de leurs visites au temple, les disciples, après la mort de Jésus, se sont rappelés un certain nombre de paroles que Jésus leur a dites en ces occasions.
I- Un fait inéluctable
Saint Luc nous en livre une aujourd'hui dans l'évangile qui vient d'être lu. C'est une parole qui constate un fait inévitable, inéluctable : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ». Voilà une phrase qui met l'accent sur la fragilité des monuments, des institutions, du monde, des vies humaines etc. En d'autres mots : « À vrai dire, tout ce que vous trouvez solide, c’est fragile ».
Comme les disciples émerveillés par la beauté du Temple de Jérusalem, nous sommes fiers et rassurés de nos plans d’épargne-retraite, du filet de sécurité sociale, de notre taux d’espérance de vie etc. Et pourtant que de fragilité dans tout cela. Les disparités entre les riches et les pauvres sont un danger pour l’équilibre du monde et pour la paix. Nous sommes plus vulnérables qu’il n’y paraît : un tremblement de terre, un ouragan, un verglas, le terrorisme international, une maladie, une séparation, un échec etc. tout peut basculer en un instant. Jésus nous conjure de chercher à bâtir sur du solide.
II- Le roc solide
Où trouver ce roc solide pour passer à travers la fragilité de ce qui ne demeurera pas comme le temple de Jérusalem qui sera détruit par les envahisseurs romains?
C’est là que la première lecture tirée du prophète Malachie nous éclaire : « Voici, dit celui-ci, que vient le jour du Seigneur...pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement ». C'est la confiance dans la puissance du Seigneur - « vous qui craignez mon nom » - qui est le roc dont nous avons besoin. Le Seigneur vient. Il est avec nous aujourd'hui et maintenant.
Pour nous qui croyons en Jésus-Christ, Fils de Dieu, le Jour du Seigneur n’est plus seulement un « ad-venir », un « a-venir », mais il est ici et maintenant. Il nous touche, corps et âme, de son rayonnement. À chaque messe, après la consécration, le président dit : « Il est grand le mystère de la foi ». Et l’assemblée répond : « Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire ».
Jésus hier, aujourd’hui et demain, c’est tout un. L’avenir est dans le présent comme le passé y est aussi. Ce qui compte alors c’est maintenant. C’est maintenant le Jour du Seigneur. « Le Royaume de Dieu est parmi nous » (Luc 17, 21). En effet, la Bonne Nouvelle, le message de Jésus, est pour aujourd’hui : c’est dans ce monde qui est le nôtre que nous avons à le recevoir et à témoigner du Dieu de la vie en paroles et en actes.
Voilà ! À partir d’une visite touristique, je dirais, Jésus amène ses disciples à aller plus en profondeur. En constatant la fragilité des édifices, il les dirige vers un fond solide qui passe par la foi et la certitude de la présence vivante de Dieu qui est déjà là dans nos vies ici et maintenant.
En somme, dit jésus, ne regardez pas l’avenir, mais vivez le présent. C’est maintenant que le Seigneur vient. Bien des malheurs arriveront, des guerres, des tremblements de terre, des persécutions, mais le Seigneur sera toujours présent et « pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » (verset 18).
Quelle belle promesse ! Quelle proximité de notre Dieu ! Quelle présence réconfortante !
III- Le témoignage
Comment témoigner de cette Bonne Nouvelle que Dieu est avec nous dans un monde qui change, dans nos vies qui passent, dans notre Église blessée souvent persécutée et méprisée ? Ce n’est pas toujours facile. Confrontés à l’indifférence et aux préjugés de notre époque, nous pouvons être tentés de lâcher et de baisser les bras. Mais, sachons que Jésus qui fait de nous ses témoins, ne nous laisse pas seuls dans cette mission : « Mettez-vous donc dans l'esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense, dit-il aux disciples. C'est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s'opposer » (versets 14-15).
L’évangile se termine sur ce beau mot d’encouragement : « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » C'est ce que je nous souhaite à toutes et à tous.
Conclusion
Que cette célébration eucharistique dominicale nous aide à nous retrouver ensemble aux sources de la vie en célébrant Celui qui nous a fait renaître de l’eau et de l’Esprit et qui à travers son Corps et son Sang versé fait de notre vie d’ici une vie éternelle déjà commencée où le Seigneur vient à chaque instant.
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
8 novembre 2022
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Pour vous, le Soleil de justice se lèvera » (Ml 3, 19-20a)
Lecture du livre du prophète Malachie
Voici que vient le jour du Seigneur,
brûlant comme la fournaise.
Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété,
seront de la paille.
Le jour qui vient les consumera,
– dit le Seigneur de l’univers –,
il ne leur laissera ni racine ni branche.
Mais pour vous qui craignez mon nom,
le Soleil de justice se lèvera :
il apportera la guérison dans son rayonnement.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 97 (98), 5-6, 7-8, 9)
R/ Il vient, le Seigneur,
gouverner les peuples avec droiture. (cf. Ps 97, 9)
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !
Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.
Acclamez le Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !
DEUXIÈME LECTURE
« Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Th 3, 7-12)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
Frères,
vous savez bien, vous,
ce qu’il faut faire pour nous imiter.
Nous n’avons pas vécu parmi vous
de façon désordonnée ;
et le pain que nous avons mangé,
nous ne l’avons pas reçu gratuitement.
Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour,
nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge,
mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
Et quand nous étions chez vous,
nous vous donnions cet ordre :
si quelqu’un ne veut pas travailler,
qu’il ne mange pas non plus.
Or, nous apprenons que certains d’entre vous
mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ
cet ordre et cet appel :
qu’ils travaillent dans le calme
pour manger le pain qu’ils auront gagné.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » (Lc 21, 5-19)
Alléluia. Alléluia.
Redressez-vous et relevez la tête,
car votre rédemption approche.
Alléluia. (Lc 21, 28)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple,
des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient,
Jésus leur déclara :
« Ce que vous contemplez,
des jours viendront
où il n’en restera pas pierre sur pierre :
tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent :
« Maître, quand cela arrivera-t-il ?
Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
Jésus répondit :
« Prenez garde de ne pas vous laisser égarer,
car beaucoup viendront sous mon nom,
et diront : ‘C’est moi’,
ou encore : ‘Le moment est tout proche.’
Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres,
ne soyez pas terrifiés :
il faut que cela arrive d’abord,
mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
Alors Jésus ajouta :
« On se dressera nation contre nation,
royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre
et, en divers lieux, des famines et des épidémies ;
des phénomènes effrayants surviendront,
et de grands signes venus du ciel.
Mais avant tout cela,
on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ;
on vous livrera aux synagogues et aux prisons,
on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs,
à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit
que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse
à laquelle tous vos adversaires ne pourront
ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents,
vos frères, votre famille et vos amis,
et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
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Homélie pour le 4e dimanche de Pâques Année B « Moi, je suis le bon pasteur »2021-03-08T19:08:00+01:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-4e-dimanche-de-Paques-Annee-B-Moi-je-suis-le-bon-pasteur_a1003.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/53942417-40705479.jpg2021-04-20T18:00:00+02:00Hermann Giguère
On est habitué à retrouver dans la bouche de Jésus des images de toutes sortes qui donnent lieu souvent à des histoires ou des paraboles comme celle de la semence ou celle du levain dans la pâte. Ici, l’image du bon pasteur qu’emploie Jésus dans cet évangile est plus qu’une image. Jésus le précise d’entrée de jeu en disant « Je suis le bon pasteur », il ne dit pas « je suis comme le bon pasteur », mais « je suis le bon pasteur ». Puis il se charge lui-même de décrire ce que cela signifie pour lui. Suivons-le.
I – Jésus, bon pasteur aime ses brebis
En premier lieu, Jésus insiste sur l’amour des brebis qu’il y a dans son cœur de pasteur « « qui donne sa vie pour ses brebis ». C’est ce qu’il met en tout premier lieu. Comme bon pasteur, Jésus aime ceux et celles vers qui il est envoyé. Il ne s’agit pas d’un amour de convenance. Cet amour reflète une familiarité de tous les instants. Le partage des joies et des peines, comme le berger qui est toujours auprès de ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, regarde avant tout son intérêt. Les brebis passent en second. Il les abandonne s’il voit venir le loup, lorsque des difficultés ou des dangers apparaissent. Il n’en va pas ainsi dans le plan de Dieu sur l’humanité que Jésus vient accomplir.
Jésus n’agit pas comme le berger mercenaire, il entre dans ce plan de Dieu en donnant sa vie pour montrer à quel point Dieu aime l’humanité. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son propre Fils » dira saint Jean (Jean 3, 16). Les brebis comptent pour lui. De la plus faible à la plus forte, de la plus jeune à la plus vieille, de la plus agile à la plus malhabile, toutes sont l’objet de son attention et de son soutien.
Une image moderne serait celle de la bonne grand-maman, toujours alerte qui se penche sur ses petits enfants avec attention et empressement, qui les suit avec intérêt, qui les accueille sans questionnement, qui leur donne du temps etc. comme font plein de mes connaissances. C’est cela « aimer ses brebis ».
II – Jésus, bon pasteur connaît ses brebis
La seconde application de l’image du bon pasteur que fait Jésus à sa mission réside dans le mot connaître. « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent ».
Le terme « connaître » ici a une grande richesse. Il ne se réfère pas à une connaissance avec sa tête seulement ou une connaissance théorique. Il faut plutôt penser qu’il a le sens qu’on lui donne quand on dit dans le langage courant « lui, je le connais bien » ou « elle, je la connais bien » ou encore « si j’avais bien connu cette personne, je ne lui aurais pas fait autant confiance».
On indique dans ces usages que connaître une personne c’est aller plus loin que le côté superficiel qu’on voit d’elle à tous les jours. C'est aller vers ce qui la fait vivre, c'est entrer dans ses sentiments et ses attentes, c'est porter ses fardeaux et ses deuils parfois, c’est marcher à côté d’elle, c’est la relever lorsqu’elle est abattue et blessée.
Voilà comment se déploie la vraie connaissance des brebis. Tous ces gestes sont ceux que Jésus a faits pour nous et qu’il continue de faire : il porte nos fardeaux, il marche avec nous, il nous relève, il nous guérit. Car son rôle de bon pasteur n’est pas terminé. Toujours vivant, le Christ Ressuscité est le pasteur de nos âmes. Il est secondé dans l’Église par des pasteurs, en second pourrait-on dire, comme les évêques et les prêtres qui sont, par le sacrement de l'Ordre, des signes visibles du Christ Pasteur. Il est important de prier pour eux aujourd’hui parce qu’ils ont à porter une mission qui rend le Christ Pasteur présent dans l’Église et dans le monde.
III - Jésus, bon pasteur va vers les brebis qui sont en dehors de l’enclos
Le troisième volet de la mission du bon pasteur c’est d’aller vers les brebis qui ne sont pas encore dans l’enclos. Jésus est explicite « J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi il faut que je les conduise ».
Le pape François reprend souvent cette idée en nous invitant aller vers les périphéries ou encore à voir l’Église comme un hôpital de campagne où les blessés de toutes sortes sont accueillis. En effet, Jésus, le Bon Pasteur, ne s’enferme pas dans un enclos.
C’est une leçon qui nous interpelle aujourd’hui. Devant les difficultés de l’annonce de l’Évangile, il est tentant de se refermer dans la chaleur de l’enclos au lieu d’aller vers l’extérieur comme disciples-missionnaires, pourtant les disciples qui suivent Jésus, leur Maître et leur Seigneur, sont en même temps envoyés pour dire et proclamer la Bonne Nouvelle qui les fait vivre.
Aller vers les brebis du dehors a toujours été l’une des préoccupations des communautés chrétiennes. Aujourd’hui, cette ouverture se manifestera de diverses façons. Elle subira le test des engagements politiques parfois. Elle s’inscrira dans les défis d’aujourd’hui comme la question des réfugiés et des migrants que le pape François soulève à chaque occasion qui se présente pour lui d’en parler et comme tant d’autres défis que nous côtoyons dans nos milieux de vie et dans nos contrées. Et ce faisant, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur ».
Conclusion
En conclusion de l’évangile, Jésus nous donne le secret où il puise l’énergie nécessaire à sa mission de bon pasteur: « Je donne ma vie pour la recevoir de nouveau ».
Par ce don, il est devenu pour nous comme le dit la première lecture tirée des Actes des Apôtres « la pierre d’angle ». « En nul autre que lui, il n’y a de salut car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Recevons cet amour dans la présence de Jésus Ressuscité qui est là au milieu de nous, dans notre rassemblement comme le bon pasteur, le vrai berger. Dans la foi, nous le reconnaissons comme Seigneur et Sauveur sous les signes du Pain et du Vin consacrés et nous lui disons comme les premiers chrétiens « Maranatha! Viens Seigneur, viens! »
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
20 avril 2021
LECTURES DE LA MESSE pour le 4e dimanche de Pâques Année B
PREMIÈRE LECTURE
« En nul autre que lui, il n’y a de salut » (Ac 4, 8-12)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara :
« Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui
pour avoir fait du bien à un infirme,
et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous,
ainsi que tout le peuple d’Israël :
c’est par le nom de Jésus le Nazaréen,
lui que vous avez crucifié
mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts,
c’est par lui que cet homme
se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs,
mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut,
car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes,
qui puisse nous sauver. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia ! (Ps 117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
DEUXIÈME LECTURE
« Nous verrons Dieu tel qu’il est » (1 Jn 3, 1-2)
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11-18)
Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net