Carrefour Kairos - Site personnel d`Hermann Giguèrehttps://www.hgiguere.net/2024-03-29T12:06:47+01:00Webzine Maker46.814776-71.2https://www.hgiguere.net/favicon.icohttps://www.hgiguere.net/var/style/logo.jpg?v=1219314725Homélie pour le 7e dimanche de Pâques Année A : « Père, glorifie-moi, je trouve ma gloire en eux »2023-06-03T02:43:00+02:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-7e-dimanche-de-Paques-Annee-A-Pere-glorifie-moi-je-trouve-ma-gloire-en-eux_a1119.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/71071602-49521944.jpg2023-05-17T18:00:00+02:00Hermann Giguère
Entre l'Ascension et la Pentecôte, ce dimanche est un dimanche de méditation et de recueillement en union avec le groupe des disciples de Jésus revenus au Cénacle. Ils se laissent habiter par une absence qu'ils sentent remplie de fruits qu'ils n'ont pas encore découverts.
C'est pourquoi, ils se recueillent en communauté de foi en Celui qu'ils ont fréquenté, avec qui ils ont mangé et bu et qui les as laissés lors de l'Ascension dont nous avons célébré la solennité jeudi dernier.
Les textes de la messe d’aujourd’hui veulent nous aider à entrer dans ce temps de recueillement avant la fête de la Pentecôte.
I – Les fruits de l’absence
La deuxième lecture tirée de la première lettre attribuée à saint Pierre nous invite à entrer dans la participation vécue et intime au mystère de la Passion du Christ. « Communiez aux souffrances du Christ ».
Cette invitation n’est pas de trop car les premiers chrétiens auxquels s’adresse la lettre de saint Pierre connaissent le rejet de leurs frères et sœurs juifs comme Jésus l’a connu. Ils apportent un message renversant qui contredit toutes les aspirations du peuple élu et qui est un scandale pour les païens. Ils sont insultés à cause du nom du Christ. Ils souffrent, non pour des crimes réels : vols, meurtres etc., mais parce qu’ils sont identifiés comme « chrétiens », nouveau nom qu’on leur applique qui vient du mot « Christ ».
Que faire alors, si ce n’est de regarder vers leur Maître qui est venu comme un agneau souffrant pour le péché du monde et mourant sur une croix dans de terribles souffrances. La croix devient ainsi le symbole de ce nouveau peuple de Dieu que sont les disciples de Jésus, les « chrétiens ».
Ce contexte réel et concret de l’action de Dieu pour son peuple ne conduit pas à la mort pour autant. Il est, au contraire, signe de vie. Jésus est ressuscité et son Père le glorifie pour son obéissance et pour le don de sa vie. Ses disciples, les « chrétiens », témoignent d’une gloire à venir, d’une glorification dont ils ont reçu les prémices dans la résurrection de Jésus et dans leur baptême qui les unit à lui dans le passage de la mort à la vie.
C’est pourquoi, ils peuvent se réjouir et être dans l’allégresse. Ils ne sont pas écrasés par le péché. Jésus l’a vaincu. Il a triomphé du mal et le Père l’a accueilli près de lui dans la gloire pour l’éternité.
Il - Le sens de la glorification de Jésus
Cette glorification de Jésus est décrite avec emphase et avec amour par l’extrait de l’évangile de saint Jean qui situe ces réflexions avant la mort de Jésus. Elles gardent pour nous toute leur actualité car elles décrivent une absence qui est loin d’être le vide et la noirceur.
L’absence physique du Maître ouvrira la porte à ce que Jésus décrit comme sa « gloire ». Ce mot nous est assez étranger. Il est encore utilisé pour les sportifs des Jeux Olympiques, les stars des prix de cinéma et que sais-je ? Au Québec, une équipe de hockey très célèbre, les Canadiens de Montréal, porte le surnom « les Glorieux ».
Saint Jean décrit la « gloire du Fils » non comme un cadeau personnel ou une récompense pour une performance, mais comme une mission qui le tourne vers les autres.
Le Fils a tout reçu du Père. Il donnera la vie éternelle à tous ceux et celles qui l’accueilleront les faisant entrer dans la connaissance personnelle du seul et vrai Dieu et de son envoyé, Jésus-Christ.
La mission du Fils s’inscrit dans la vie des disciples de Jésus. Ils sont remplis de Lui et ils en témoignent dans leur vie. Sans être retirés du monde, ils témoignent d’une vie autre, d’un monde autre, que Jésus ailleurs appelle le Royaume de Dieu. Nous le demandons à chaque fois que nos récitons le Notre Père lorsque nous disons « Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite ».
III – Application
Dans l’attente de méditer sur le mystère de la Pentecôte que nous célèbrerons dimanche prochain, restons, nous aussi, au Cénacle pour approfondir tout ce qui nous a été présenté dans les dimanches du carême et les dimanches de Pâques.
Laissons retomber nos émotions et nos pensées. Mettons-nous à l’écoute de l’Esprit qui est en nous. Ouvrons la Parole de Dieu à l’occasion pour nous en nourrir. Regardons autour de nous pour voir comment mettre en pratique les suites de nos méditations. Car nous savons que désormais nous sommes envoyés pour partager ce qui nous fait vivre dans la foi au Christ mort et ressuscité.
Conclusion
Ces invitations que je viens de vous faire prendrons corps si nous savons nous approcher avec confiance de celui qui s’est fait notre nourriture dans son Corps et son Sang auxquels nous communions à chaque messe.
Reprenant le début de la deuxième lecture, je vous dis en le transposant un peu : « Puisque nous avons communié aux souffrances du Christ, réjouissons-nous, afin d’être dans la joie et l’allégresse que sa gloire se révélera parfaitement un jour. »
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
17 mai 2023
Lectures de la messe pour le 7e dimanche de Pâques Année A
Première lecture
« Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière » (Ac 1, 12-14)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel,
retournèrent à Jérusalem
depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche,
– la distance de marche ne dépasse pas
ce qui est permis le jour du sabbat.
À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute
où ils se tenaient habituellement ;
c’était Pierre, Jean, Jacques et André,
Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu,
Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière,
avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus,
et avec ses frères.
– Parole du Seigneur.
Psaume
(Ps 26 (27), 1, 4, 7-8)
R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
ou Alléluia ! (Ps 26, 13)
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
Deuxième lecture
« Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous » (1 P 4, 13-16)
Lecture de la première lettre de saint Pierre apôtre
Bien-aimés,
dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ,
réjouissez-vous,
afin d’être dans la joie et l’allégresse
quand sa gloire se révélera.
Si l’on vous insulte pour le nom du Christ,
heureux êtes-vous,
parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu,
repose sur vous.
Que personne d’entre vous, en effet,
n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur,
ou comme agitateur.
Mais si c’est comme chrétien,
qu’il n’ait pas de honte,
et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.
– Parole du Seigneur.
Évangile
« Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1b-11a)
Alléluia. Alléluia.
Je ne vous laisserai pas orphelins, dit le Seigneur ;
je reviens vers vous, et votre cœur se réjouira.
Alléluia. (cf. Jn 14, 18 ; 16, 22)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils
afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle
à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle,
c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé,
Jésus Christ.
Moi, je t’ai glorifié sur la terre
en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
J’ai manifesté ton nom
aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.
Ils étaient à toi, tu me les as donnés,
et ils ont gardé ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu
que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données :
ils les ont reçues,
ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi,
et ils ont cru que tu m’as envoyé.
Moi, je prie pour eux ;
ce n’est pas pour le monde que je prie,
mais pour ceux que tu m’as donnés,
car ils sont à toi.
Tout ce qui est à moi est à toi,
et ce qui est à toi est à moi ;
et je suis glorifié en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ;
eux, ils sont dans le monde,
et moi, je viens vers toi. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Homélie pour le 5e dimanche de Pâques Année C : « Un amour qui fait tomber les murs »2022-05-20T20:40:00+02:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-5e-dimanche-de-Paques-Annee-C-Un-amour-qui-fait-tomber-les-murs_a1062.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/62256405-45177988.jpg2022-05-10T18:00:00+02:00Hermann Giguère
Reprenons la dernière phrase de Jésus qu’on vient d’entendre : « Je vous donne un commandement nouveau, c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. ».
I – Un amour fraternel en acte
Ce commandement nouveau a un lien direct avec la première lecture. En effet, c’est l’amour mutuel que les chrétiens vivaient qui nous donne la meilleure explication de la diffusion rapide de la Bonne Nouvelle qui se répand comme une traînée de poudre tout autour de la Méditerranée avec Paul et Barnabé qui relaient le message de Jésus aux nouveaux disciples. Lorsqu’ils entrent dans la communauté, ceux-ci sont accueillis au nom de Jésus envoyé par Dieu pour rassembler son peuple, rassembler toute l'humanité. Leur entrée dans les communautés se fait dans le partage, même le partage des biens matériels. « Ils n’avaient qu’un cœur et qu’une âme » témoigne saint Luc dans les Actes des Apôtres (Actes 4, 32)
La suite de l'histoire montre que les nouveaux disciples de Jésus ont attiré plein de gens avec eux parce qu'ils mettaient en pratique ce commandement de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ». C'est ainsi qu'on voit les premières communautés, en plus du partage et de la mise en commun, développer l'hospitalité, prendre soin des nécessiteux comme le montre l'épisode des sept personnes choisies pour s'occuper des veuves ans les Actes des apôtres au chapitre 6 (versets 1-7), les ancêtres des diacres permanents d'aujourd'hui.
Puis au cours de l'histoire de l’Église cet élan et cette inspiration ont continué de souffler dans la vie des communautés chrétiennes : au temps des persécutions les chrétiens des catacombes se soutenaient dans un amour mutuel qui faisait l'admiration de leurs persécuteurs. Au Moyen Âge commencent à se mettre sur pied les hospices, les léproseries, les hôpitaux pour accueillir les malades souvent délaissés par les familles ou mis au ban de la société. Puis ce sont les soubresauts des révolutions en Europe qui suscitent un renouveau dans la société au service de l’éducation, des travailleurs, des personnes déplacées, des opprimés de toutes sortes qui culmine dans le Concile Vatican II.
II – La force de transformation de l’amour fraternel
Oui! la Parole de Dieu reçue et mise en pratique dans l'amour mutuel est capable de créer des "cieux nouveaux, une terre nouvelle" comme le dit la deuxième lecture. Notre monde d'aujourd'hui comme celui d’hier a besoin de ce témoignage. Les pentes vers le rétrécissement des aspirations - "moi, je m'en fous" "moi je n'ai rien à faire des autres" - l'aveuglement de la consommation à outrance et les luttes de pouvoir pour dominer le marché, les dérives des radicalismes ne peuvent être guéris que si les disciples de Jésus savent apporter, avec confiance et avec l'aide de l'Esprit Saint, le témoignage qu'autre chose est possible en vivant cette charité fraternelle qui va au- delà des conflits et au-delà des frontières de toutes sortes.
L’amour mutuel fait l’objet d’un commandement car c’est ainsi qu’on entre dans le sillage de l’amour même de Dieu pour l’humanité. C’est parce qu’ils suivent Jésus et qu’ils sont ses disciples que les chrétiens désirent témoigner et vivre d’un amour fraternel au-delà des normes sociales et humaines, signe de l’amour de Dieu pour l’humanité (que le Nouveau Testament appelle « agapè »).
L’amour fraternel dans la vie quotidienne et dans les situations concrètes de la vie manifeste la présence d'un Dieu-Amour. Les chrétiens deviennent ainsi comme le dit Jésus le « sel de la terre » et la « lumière du monde ». Ils ne se présentent pas comme supérieurs à leurs concitoyens, mais ils témoignent, en s'aimant les uns les autres, qu'ils sont remplis d'un amour qui les dépasse et qui les fait entrer dans le mystère d’un Dieu qui est Amour car, dit saint Jean, « si Dieu nous a aimé ainsi, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres » (I Jean 4, 1).
III – Un horizon ouvert sans murs
Notons en terminant que lorsque l’amour fraternel se laisse habiter par l’amour même de Dieu il se transforme tout naturellement en amour miséricordieux. En effet, la miséricorde est le fruit de l’amour. Elle est cette sensibilité intérieure à la misère de nos frères et sœurs et à la nôtre.
Cette misère est souvent vécue comme un poids qui écrase. Elle recouvre toutes les limites que nous rencontrons dans nos cheminements divers. Elle se nomme rejet, haine, envie, égoïsme, domination, fermeture, orgueil. Cette misère c’est notre péché qui prend diverses teintes car nous sommes tous pécheurs. Ce sont les murs que nous érigeons autour de nous et en nous, des murs qui nous referment sur nous, qui bloquent les horizons. C’est pourquoi, le pape François avec humilité demande souvent de prier pour lui en se reconnaissant limité et pécheur devant Dieu ayant besoin comme nous tous de la miséricorde de Dieu.
On pourrait dire que lorsque l’amour fraternel est enrobé de miséricorde, il s’épanouit alors à son meilleur. En effet, à quoi servirait un prétendu amour fraternel qui ne serait pas capable de nous garder conscients de nos péchés et de notre besoin de l’amour miséricordieux du Père.
Conclusion
Tournons maintenant, en terminant, notre regard vers le parfait visage de l’amour miséricordieux du Père qu’est le Seigneur Jésus Ressuscité. Il est là « au cœur de nos vies » comme on le chante parfois à la messe. Nous le rencontrons maintenant dans le Pain et le Vin consacrés qu'il donne pour la vie du monde.
Nous pouvons être sûrs qu’il continue, par cette nourriture spirituelle, de développer dans le cœur de ceux et celles qui se déclarent ses disciples, malgré leurs limites, des merveilles d’amour et de don pour leurs frères et sœurs qui attendent, sans le savoir parfois, des paroles et des gestes libérateurs...que l'Esprit vous inspirera au cours de la semaine j'en suis sûr.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
15 mai 2022
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux » (Ac 14, 21b-27)
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Paul et Barnabé,
retournèrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie ;
ils affermissaient le courage des disciples ;
ils les exhortaient à persévérer dans la foi,
en disant :
« Il nous faut passer par bien des épreuves
pour entrer dans le royaume de Dieu. »
Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises
et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur
ces hommes qui avaient mis leur foi en lui.
Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie.
Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé,
ils descendirent au port d’Attalia,
et s’embarquèrent pour Antioche de Syrie,
d’où ils étaient partis ;
c’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu
pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie.
Une fois arrivés, ayant réuni l’Église,
ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux,
et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 144 (145), 8-9, 10-11, 12-13ab)
R/ Mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
ou : Alléluia. (Ps 144, 1)
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
DEUXIÈME LECTURE
« Il essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 21, 1-5a)
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle,
car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés
et, de mer, il n’y en a plus.
Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle,
je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu,
prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône.
Elle disait :
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur :
ce qui était en premier s’en est allé. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :
« Voici que je fais toutes choses nouvelles. »
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13, 31-33a.34-35)
Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. »
Alléluia. (cf. Jn 13, 34)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples,
quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.
Je vous donne un commandement nouveau :
c’est de vous aimer les uns les autres.
Comme je vous ai aimés,
vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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Homélie pour le 25e dimanche du temps ordinaire Année B : « Une dispute éclairante sur le service »2021-09-13T19:29:00+02:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-25e-dimanche-du-temps-ordinaire-Annee-B-Une-dispute-eclairante-sur-le-service_a1026.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/57702653-42716100.jpg2021-09-14T18:00:00+02:00Hermann Giguère
Il y a deux sections dans l'évangile d'aujourd'hui. La première contient une deuxième annonce de la Passion (la première est en Marc 8, 31). La seconde partie de l'évangile qu'on vient de lire concerne la dispute des disciples pour la première place. Je vais m'arrêter à cette seconde partie seulement. Dimanche passé on a pu méditer sur la première annonce de la Passion qui surprenait Pierre au point où il se permettait de prendre Jésus à l'écart et de lui faire des reproches que Jésus rejeta sur le champ en disant « tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ».
I - Le service au coeur de la communauté chrétienne
Dans la seconde partie de l'évangile d'aujourd'hui, la dispute qui prend place entre les disciples est l'occasion pour l'évangéliste saint Marc de revenir sur l'idée de service dans la communauté chrétienne. « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous ».
Encore le service, me disaient certains confrères. Un ami prêtre me confiait l'autre jour qu'il trouvait que l'on abusait de ce mot dans l'Église. Un mot, disait-il, qui couvre tant de mesquineries, tant de relations de pouvoir, de « manigances » de toutes sortes même. Qu'est-ce qu'on ne mettrait pas sous le couvert du service ? Et pourtant, saint Marc ici nous invite à purifier, à questionner, à vérifier l'authenticité de notre service dans la communauté chrétienne.
II - La scène avec les enfants
Que fait Jésus ici? Après avoir parlé, il prend un enfant, il l'embrasse et il dit : "Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé ».
Cette scène nous dit d'abord ce qui vient spontanément à l'esprit lorsqu'on parle du service : des gestes, des sentiments de soutien, de bienveillance, même des gestes d'affection pour les personnes : « il plaça l'enfant au milieu d'eux, il l'embrassa ».
Elle nous dit aussi que le service c'est de regarder l'autre, de se tourner vers les autres, non vers soi, d'aider, de se donner pour les autres allant jusqu'à leur laver les pieds comme le fera Jésus le soir du Jeudi Saint.
Vous me direz « Mais pourquoi se donner aux autres? » Les paroles qui accompagnent la scène avec les enfants nous le disent clairement: Jésus nous présente l'enfant comme si c'était lui-même. L'enfant est ici l'image de Jésus, le parfait Serviteur. Lorsqu'on sert les autres, c'est Jésus lui-même qu'on sert.
C'est en effet, ce que disent ces paroles du jugement dernier rapportées par Mathieu au chapitre 25 de son évangile, versets 31 à 46.« Quand j'ai eu soif, que j'étais étranger, que j'étais nu, malade, prisonnier, vous m'avez assisté, aidé ». « Mais, Seigneur, on ne se rappelle pas de t'avoir rencontré alors ». Et Jésus répondra (verset 40) : « chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».
Comme répète souvent le pape François : « Jésus est dans le pauvre, dans les petits, dans l'enfant, dans l'autre, dans tous ceux et celles qui sont sans aide et protection ».
III - La présence de Jésus dans l'autre
Cet enseignement de Jésus est au coeur de l'Évangile. En effet, si Jésus est dans l'Eucharistie, dans la Parole proclamée, dans les Sacrements avec efficacité, il l'est tout autant, et il l'est réellement, dans mon frère, dans ma soeur.
Voilà où les attitudes du serviteur doivent s'enraciner. Si j'ai une mentalité de serviteur, mes attitudes ne sont pas dictées d'abord par le souci de plaire, de réussir des projets, d'avoir un bon climat de travail, en somme, par des considérations que tout bon spécialiste en relations humaines développe, non elles sont dictés par cette réalité que dans mon frère, dans ma soeur, c'est Jésus lui-même que je sers.
Ah! Quelle différence! Quelles purifications, quelles remises en question prennent place alors!. Si les disciples comprennent cela, ils ont déjà accueilli Dieu le Père dans leur vie : « Celui qui m'a envoyé », dit Jésus. Ils accueillent de ce fait même l'amour sauveur du Père qui s'adresse à tous et à toutes.
Conclusion
En conclusion, très concrètement pourquoi ne pas faire un effort dans les groupes de pastorale, dans les familles, dans nos communautés, dans nos milieux de travail, dans nos relations humaines pour nous questionner nous-mêmes en nous demandant: est-ce que je vois le Seigneur dans un tel ou une telle ? dans tel ou tel groupe ? dans telle ou telle situation ? Demandons-nous, en somme, jusqu'où vont nos désirs d'être, à l'exemple de Jésus, serviteurs nous aussi. Et demandons à l'Esprit Saint de nous donner la force de l'être, selon notre vocation.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l’Université Laval
Séminaire de Québec
14 septembre 2021
LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Condamnons-le à une mort infâme » (Sg 2, 12.17-20)
Lecture du livre de la Sagesse
Ceux qui méditent le mal se disent en eux-mêmes :
« Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie,
il s’oppose à nos entreprises,
il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu,
et nous accuse d’infidélités à notre éducation.
Voyons si ses paroles sont vraies,
regardons comment il en sortira.
Si le juste est fils de Dieu,
Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ;
nous saurons ce que vaut sa douceur,
nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme,
puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. »
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 53 (54), 3-4, 5, 6.8)
R/ Le Seigneur est mon appui entre tous. (Ps 53, 6b)
Par ton nom, Dieu, sauve-moi,
par ta puissance rends-moi justice ;
Dieu, entends ma prière,
écoute les paroles de ma bouche.
Des étrangers se sont levés contre moi,
des puissants cherchent ma perte :
ils n’ont pas souci de Dieu.
Mais voici que Dieu vient à mon aide,
le Seigneur est mon appui entre tous.
De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice,
je rendrai grâce à ton nom, car il est bon !
DEUXIÈME LECTURE
« C’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de paix » (Jc 3, 16 – 4, 3)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Bien-aimés,
la jalousie et les rivalités mènent au désordre
et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut
est d’abord pure,
puis pacifique, bienveillante, conciliante,
pleine de miséricorde et féconde en bons fruits,
sans parti pris, sans hypocrisie.
C’est dans la paix qu’est semée la justice,
qui donne son fruit aux artisans de la paix.
D’où viennent les guerres,
d’où viennent les conflits entre vous ?
N’est-ce pas justement de tous ces désirs
qui mènent leur combat en vous-mêmes ?
Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien,
alors vous tuez ;
vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins,
alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre.
Vous n’obtenez rien
parce que vous ne demandez pas ;
vous demandez, mais vous ne recevez rien ;
en effet, vos demandes sont mauvaises,
puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Le Fils de l’homme est livré…Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le serviteur de tous » (Mc 9, 30-37)
Alléluia. Alléluia.
Par l’annonce de l’Évangile,
Dieu nous appelle à partager
la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
Alléluia. (cf. 2 Th 2, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
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Homélie pour le 27e dimanche du temps ordinaire Année A « Les vignerons homicides » 2020-09-29T13:07:00+02:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-27e-dimanche-du-temps-ordinaire-Annee-A-Les-vignerons-homicides_a971.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/48675927-38119103.jpg2020-09-29T18:00:00+02:00Hermann Giguère
Le récit de l'évangile qui vient d’être lu est d’une violence qui heurte aujourd’hui. Il peut faire penser aux propos des radicaux de toutes sortes dont nous parlent les actualités. En effet, il y a dans cette parabole un radicalisme qui demande quelques explications.
Si on se contente de la lire avec nos sensibilités d’aujourd’hui, on n’y comprend pas grand chose ou on la rejette carrément. Il faut donc se donner la peine, d'une part, de situer les paroles de Jésus dans leur cadre historique et, d’autre part, d’en chercher le message.
I – Le cadre historique de la parabole des vignerons homicides
La parabole des vignerons homicides comme il est convenu de désigner ce passage de l’évangile selon saint Mathieu fait partie d’un ensemble qui porte sur le Royaume de Dieu parmi nous.
Pour les juifs du temps de Jésus, le Royaume de Dieu s’incarne dans leur peuple d’Israël. C’est lui le Royaume de Dieu. Avec cette clé on peut relire la parabole en l’appliquant d’abord à Israël. Pour le peuple d’Israël, Dieu s’est manifesté en faisant alliance avec leur ancêtre Abraham. Comme le maître du domaine dont parle la parabole, Dieu plante et arrose sa vigne qu’est Israël par sa Parole et par ses prophètes qui enseignent le peuple. Ceux-ci sont représentés ici par les serviteurs de la parabole.
Comme ces serviteurs, les prophètes de l’Israël ancien rappellent les lois de Dieu et les exigences de l’Alliance avec Abraham. Comme les serviteurs, ils sont persécutés, même mis à mort. Israël, la vigne du Seigneur dont il attendait de beaux raisins, en a donné de mauvais comme le dit le prophète Isaïe dans la première lecture. Mais Dieu, comme le maître du domaine, ne se décourage pas. Comme celui-ci, il leur envoie en dernier lieu son fils bien-aimé. C’est Jésus. Il subit comme le fils de l’évangile le rejet et la mort infamante sur une croix.
Voilà sous forme imagée une brève histoire du salut que Dieu offre et dont Jésus est le messager.
II – Le message
Si Jésus raconte cette histoire dans les images dures et violentes que nous avons lues, c’est pour frapper l’imagination de ses auditeurs et les pousser à la conversion.
On doit comprendre que les images utilisées le sont, non pour proposer un mode de vie, mais pour susciter, chez ceux et celles qui écoutent Jésus, un engagement différent de celui de leurs prédécesseurs qui ont refusé et tué les prophètes.
Quel est cet engagement? C’est l’accueil de Jésus lui-même, le prophète des prophètes. Celui-ci se présente d’ailleurs dans le commentaire qu’il donne de la parabole comme la pierre angulaire de la nouvelle demeure de Dieu : « La pierre qu’on rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ».
Désormais la demeure du Seigneur est ouverte à tous et à toutes. « Le Royaume de Dieu vous sera enlevé, dit Jésus en pensant à Israël, pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits ». Cette nouvelle nation est une terre où Dieu s’emploie avec les ouvrières et ouvriers que nous sommes à faire produire la vigne. Cette vigne est faite de multiples cépages. « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, » dira Jésus aux Apôtres en Galilée à la montagne où il leur avait demandé de se rendre après sa résurrection. (Mathieu 28, 19)
III – Application
L’Alliance faite avec Abraham et le peuple d’Israël ne souffre plus de frontières désormais. Elle n’est plus réservée à ceux qui ont la circoncision c'est-à-dire au peuple d'Israël. Elle peut se vivre par tous ceux et celles qui acceptent d’être baptisés au nom de Jésus et de le reconnaître comme leur Maître et Seigneur, comme la pierre angulaire sur laquelle s’appuie et se construit l’édifice spirituel de leur vie et du Royaume de Dieu.
Vous voyez que cette parabole de Jésus sur les vignerons homicides, malgré la violence qu’on y trouve, comporte un message des plus ouverts pour nous aujourd’hui. En effet, nous sommes invités à reconnaître le Royaume de Dieu déjà à l‘œuvre dans notre monde. « Le Royaume de Dieu est au milieu de nous » dit Jésus (Luc 17, 21).
Ce Royaume advient lorsque deux ou trois se réunissent au nom de Jésus (Mathieu 18, 20), lorsque le pauvre est évangélisé, lorsque le malade est visité, lorsque les sourds entendent, lorsque les aveugles voient etc. (cf. Mathieu 25, 34-40, Luc 4 16-20, Marc 16, 17-18) Tels sont les fruits de la venue du Royaume de Dieu.
Conclusion
À chaque Eucharistie le président nous invite en terminant à aller sur les chemins de nos vies et de notre monde pour annoncer et redire la Bonne Nouvelle que nous avons découverte en Jésus. « Allez dans la paix du Christ » nous dit-il.
Je nous redis la même chose au terme de cette homélie : « Allons et soyons chacun et chacune, selon nos possibilités et selon notre état de vie, des témoins de Jésus-Christ aujourd’hui ».
Amen!
Mgr Hermann Giguère, P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
29 septembre 2020
Le Grand Séminaire de Québec regroupe 15 séminaristes de divers horizons et de diocèses différents. Cette diversité reflète le pluralisme dans nos sociétés et dans notre Église. L'équipe nous a partagé ses choix et ses questions aussi à partir de la Ratio institutionis sacerdotali fundamentaliss publiée le 8 décembre 2016 qui est en ce moment appliquée dans le but de faire approuver une version nationale de cette Ratio fondamentale issue de la Congrégation pour le clergé à la quelle sont désormais rattachés les Grands Séminaires qui auparavant dépendaient de la Congrégation de l'éducation chrétienne.
Le recteur du Grand Séminaire de Québec, monsieur l'abbé Luc Paquet a fait une bref historique des Ratio (Guides officiels) pour la formation des séminaristes à partir de la première en 1970 qui avait comme but de mettre en application le Décret Optatam totius du Concile Vatican II sur la formation presbytérale publié le e 28 octobre 1965. Cette première Ratio fut suivie de mises à jour en 1986 et en 1992. Celles-ci ont été adaptées avec l'approbation de Rome dans des textes propres à chaque contrées. La nouvelle Ratio publiée par la Congrégation pour le clergé le 8 décembre 2016 est d'une facture tout à fait nouvelle nous explique le Recteur.
En effet, on a changé la perspective en allant s'inspirer de ce qui se fait sur le terrain avant d'établir ds normes générales. Cette nouvelle Ratio est donc le fruit d'une vaste consultation et des remontées des diverses régions. Cela paraît tout de suite à la lecture constant le Recteur.
Par la suite, l'abbé Paquet présente le socle de la formation presbytérale autour des quatre notes caractéristiques de cette nouvelle Ratio : « elle es tunique, intégrale, communautaire et missionnaire » (n. 3).
« La formation– initiale et permanente–, continue la Ratio, doit être comprise selon une vision intégrale qui tienne compte des quatre dimensions proposées par Pastores dabo vobis. Elles composent et structurent ensemble l’identité du séminariste et du prêtre, et le rendent capable du ''don de soi à l’Église'' qui est le contenu de la charité pastorale. Il ne faut pas que l’ensemble du parcours de formation se réduise à un seul aspect au détriment des autres; il doit toujours être le cheminement intégral d’un disciple appelé au presbytérat » (suite du n. 3).
Dans la suite de la session, on passe en revue les des quatre dimensions proposées par Pastores dabo vobis : formation humaine, formation spirituelle, formation intellectuelle et formation pastorale.
Monsieur l'abbé Martin Laflamme, directeur spirituel au Grand Séminaire, développe les aspects concrets mis en oeuvre concernant la formation humaine et la formation spirituelle. Madame Ginette L'Heureux, membre de l'équipe de formation, quant à elle, s'attache à montrer la pertinence et les retombées de la formation pastorale notamment par le stage de deux ans qui est exigé avant l'ordination au diaconat. L'abbé Luc Paquet termine le tout en exposant les choix concernant la formation intellectuelle en collaboration avec la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval.
Dans leurs exposés, les membres de l'Équipe de formation du Grand Séminaire insiste sur les circonstances nouvelles dans l'Église et dans la culture contemporaine et leurs conséquences pour adapter la formation presbytérale à des personnes qui ont une expérience de vie très différente de celle de leurs devanciers. Madame L'Heureux énumère parmi ces circonstances nouvelles chez nous : les paroisses regroupées et les changements dans l'appartenance à celles-ci, le travail en équipe, l'importance du coaching et de l'accompagnement, le développement de l'art du discernement, la complémentarité des charismes et des ministères, la jonction nécessaire de la théorie et de la pratique etc...
Le parcours d'un séminariste au Grand Séminaire de Québec dure sept ans répartis comme suit :
- 1ère année : Propédeutique
- 2e, 3e et 4e années : Première étape
2e année : Philosophie
3e année et 4e année : Théologie
5e et 6e années : Stage pastoral en paroisse
7e année : Deuxième étape
Dernière année de théologie et préparation à l'ordination au diaconat suivie à la fin de l'année par celle au presbytérat
Note: Les séminaristes qui le désirent peuvent ajouter une année ou deux pour faire la Maîtrise en théologie ou la Licence en théologie.
Vous pouvez avoir plus de détails sur le Grand Séminaire de Québec en visitant leur site internet
Mgr Hermann Giguère P.H.
membre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec
28 octobre 2019
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
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Homélie pour les funérailles de l'abbé Michel Fournier par le cardinal Gérald C. Lacroix2018-10-11T20:34:00+02:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-les-funerailles-de-l-abbe-Michel-Fournier-par-le-cardinal-Gerald-C-Lacroix_a861.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/26418781-27199901.jpg2018-10-11T18:43:00+02:00Hermann Giguère
Ordonné prêtre le 25 mai 1969, l’abbé Fournier a inauguré son ministère presbytéral comme vicaire coopérateur à la paroisse Saint Joseph de Québec. Il fut aumônier au Service de la pastorale de l’Université Laval de 1974 à 1977, puis Directeur de ce service de 1979 à 1986. Devenu curé de la paroisse de La Nativité de Notre-Dame (Beauport) en 1986, son mandat fut reconduit jusqu’en 1998 et il devint en même temps administrateur de la paroisse Sainte Gertrude. Par la suite, il a été nommé curé de la paroisse de Saint François de Laval de 1998 à 2012. Il fut président du conseil d'administration des cimetières Saint-Charles et Notre-Dame de Belmont. L’abbé Michel Fournier a également été membre des Chevaliers de Colomb, Conseil 10017, membre du Conseil presbytéral du diocèse de Québec, membre du Comité des nominations de l’Archidiocèse de Québec.
Monsieur l'abbé Michel Fournier était prêtre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et avant de se retirer à la Maison Cardinal-Vachon, il habitait au Séminaire sur la rue des Remparts.
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
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De pèlerins à missionnaires... - Bulletin d'information SME-Info Vol. 41 n. 4, décembre 20142016-03-31T04:16:00+02:00https://www.hgiguere.net/De-pelerins-a-missionnaires-Bulletin-d-information-SME-Info-Vol-41-n-4-decembre-2014_a624.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/7242521-11122152.jpg2014-12-07T19:53:00+01:00Webmestre
Notre pèlerinage sur les pas de François de Laval et Marie de l’Incarnation nous a conduits, dès notre descente de l’avion le 6 octobre dernier, au Séminaire des Missions étrangères de Paris où nous attendait le Père Georges Colomb, Supérieur général. Au cours de cette visite, nous avons pris conscience que la grande ferveur missionnaire du XVIIe siècle, qui fut à l’origine de la vocation de nos deux saints fondateurs et de la fondation de cette grande institution de la rue du Bac, y est toujours bien présente. Cette visite du SME de Paris nous a plongés dans la merveilleuse histoire de nos origines. François de Laval fut l’un des membres fondateurs de cette institution à laquelle il a uni très rapidement son Séminaire à Québec afin de pouvoir bénéficier de son soutien. Ainsi, plusieurs dizaines de prêtres formés au SME de Paris furent envoyés à Québec pour venir en aide au premier évêque.
Le Saint Père, lors de la messe d’action de grâce du 12 octobre, nous a parlé également abondamment de l’importance de la mission pour le renouveau de l’Église d’aujourd’hui. « La mission évangélisatrice de l’Église, a-t-il dit, est essentiellement annonce de l’amour, de la miséricorde et du pardon de Dieu… » Il a poursuivi en nous disant que « la mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile. Leur exemple nous attire, nous pousse à imiter leur foi. Ce sont des témoignages féconds qui engendrent la vie! »
Dans son mot de remerciement au Pape François à la fin de la messe d’action de grâce, le cardinal Lacroix nous a rappelé que « la vie de saint François de Laval et de sainte Marie de l’Incarnation nous parle beaucoup aujourd’hui et elle nous invite à imiter leur courage, leur persévérance ainsi que leur zèle apostolique. À leur exemple, nous désirons être totalement abandonnés à Dieu dans la confiance, et nous engager sur les chemins de la mission pour que nos frères et sœurs rencontrent le Christ… Notre pèlerinage ne se termine pas ici à Rome. Avec l’aide de Dieu, nous le poursuivrons chez-nous, au Québec, et là où le Seigneur aura besoin de nous. Nous aspirons à devenir davantage des disciples-missionnaires au cœur du monde. »
Partis en pèlerinage sur les pas de François de Laval et de Marie de l’Incarnation, nous avons été touchés par la vigueur de leur foi leur volonté d’annoncer l’évangile en Nouvelle-France. Nous ne pouvons pas seulement demeurer dans notre émerveillement… Nous, prêtres du Séminaire, revenons de ce pèlerinage encore plus conscients que l’évangélisation fait partie de notre ADN.
Jacques Roberge, ptre
NOMINATIONS
- Mgr l'Archevêque a nommé monsieur l'abbé Jimmy Rodrigue directeur de la pastorale vocationnelle presbytérale diocésaine à temps plein jusqu'au 31 juillet 2017 et membre auxiliaire de la communauté des prêtres du Séminaire. Nos sincères félicitations et meilleurs voeux dans ce ministère.
- Monsieur Jérôme Frenette, employé du Séminaire de Québec et cérémoniaire officiel aussi responsable des cérémoniaires pour les célébrations liturgiques à la Basilique-Cathédrale et à l'extérieur, a été institué acolyte à la demande de Mgr l’Archevêque par Mgr Denis Grondin le 31 octobre 2014 à la chapelle du Pavillon Jean-Olivier Briand en la fête du Christ Roi. Félicitations et bon ministère au service de l’Église.
DATES A RETENIR
- 8 décembre 2014 : Renouvellement du Vœu de l’Immaculée à 16h à la chapelle du Pavillon Jean-Olivier Briand et à 19h30 célébration de la fête patronale du Diocèse à la Cathédrale.
- 8-9 décembre 2014 : Colloque sur la paroisse à l’Université Laval au Cercle universitaire du Pavillon Alphonse Desjardins
- 28 décembre 2014 : Célébration de clôture de l'année jubilaire/Fêtes du 350e de Notre-Dame de Québec et Fête de la Sainte Famille, patronne du Séminaire de Québec. Concélébration eucharistique à la Cathédrale à 9h30, santé et repas festif.
- 22 janvier 2015 : Célébration anticipée de la fête de saint François de Sales, patron secondaire du Séminaire (24 janvier). Concélébration eucharistique à 16 h suivie d’une santé à la Salle des prêtres ainsi que d’un repas festif. Invités: Prêtres des régions pastorales Charlevoix-Orléans et de la Chaudière.
ACTIVITES PASTORALES
Maison François-de-Laval à Petit-Cap
- 10 décembre 2014 : Pastorale Ville de Québec
- 14 au 15 décembre 2014 : Pastorale Ville de Québec
- 18 décembre 2014 : Pastorale Ville de Québec
- 8 au10 janvier 2015 : Centre de formation chrétienne Agapê - temps de ressourcement et formation
- 30 et 31 janvier 2015 : Pastorale universitaire
RENCONTRE ANNUELLE DE RESSOURCEMENT POUR LA COMMUNAUTÉ. DES PRÊTRES DU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
Les prêtres de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, agrégés, auxiliaires et associés se sont réunis pour leur rencontre annuelle de ressourcement à la Salle des prêtres du Pavillon Jean-Olivier Briand le 31 octobre 2014.
Au programme un entretien de monsieur l'abbé Gilles Routhier, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval et membre associé de la communauté, sur les voies d'avenir de notre communauté de prêtres diocésains fondée en 1663 par saint François de Laval. Comment le charisme hérité de notre fondateur peut-il rencontrer les besoins de notre Église d'aujourd'hui?
La rencontre a commencé à 13h30 pour se poursuivre après l'entretien par une eucharistie avec la messe votive de saint François de Laval suivie d'une santé à la Salle des prêtres du Pavillon Jean-Olivier Briand et d'un repas fraternel et communautaire.
SAVEZ-VOUS… ?
- … quand a été construit le tombeau de saint François de Laval dans la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec ? Réponse 1 à la fin du Bulletin.
- … qui a fait le monument souvenir du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec situé le long de l'allée menant à l'entrée de la cour intérieure du Séminaire, au 1, Côte de la Fabrique ? Réponse 2 à la fin du Bulletin.
L’INTUITION DE FRANÇOIS DE LAVAL DANS LA FONDATION DU SÉMINAIRE DE QUÉBEC PAR L’ABBÉ GILLES ROUTHIER
Monsieur l'abbé Routhier a commencé son intervention en proposant de revenir à l'inspiration première de la fondation du Séminaire de Québec par saint François de Laval en 1663 contenue dans l'Acte de fondation du 26 mars et dans les raisons qui expliquent sa décision. Une fois cette démarche entreprise il est nécessaire d'interpréter la situation actuelle et de se donner une clé de lecture. Tout en reconnaissant son utilité, il récuse le biais où tombent beaucoup de chrétiens au Québec en interprétant tout sous l'angle de la sécularisation rapide qui s'est développée chez nous depuis la Révolution tranquille.
Il prône plutôt une interprétation de foi où c'est l'action de l'Esprit toujours à l'oeuvre dans l'Église qu'il faut tenter de reconnaître et de discerner. Ainsi, la diminution des oeuvres, leur disparition même comme ce fut le cas pour le Séminaire de Québec avec l'Université Laval qu'il a fondée en 1852 et qu'il a remis à une corporation laïque en 1970 de même que le Petit Séminaire de Québec qui a connu le même cheminement en 1987 n'est pas la clé de lecture à privilégier car l'avenir n'est pas la disparition de la communauté.
Ainsi conclut-il, l'investissement en éducation pour les prêtres du Séminaire de Québec est circonstanciel. Il relève de moments où les prêtres ont dû s'adapter à l'évolution de la société comme au moment de la Conquête anglaise et au moment de la Révolution tranquille. Pour lui, ce serait une erreur de lire l'histoire du Séminaire de Québec sans revenir à ses sources qui lui permettent de s'adapter encore une fois au temps présent.
Le conférencier met devant les yeux de son auditoire diverses pistes qu'il leur demande de recevoir et de revoir car il se garde de déterminer ainsi les voies d'avenir qui demandent une conversion personnelle et une écoute de l'Esprit semblable à celles de nos devanciers en 1763 et en 1960. « L'évolution du Séminaire de Québec aujourd'hui lui donne l'occasion de se recentrer sur sa vocation et sa mission première » dit-il. Une crise est un moment favorable, un "kairos" où on profite du moment de crise pour discerner les nouvelles orientations, faire une rupture qui marque une certaine discontinuité mais dans un mouvement de continuité dans la fidélité au charisme primitif.
Puis à la suite de cette mise en situation, monsieur l'abbé Routhier développe quatre pistes inspirées de l'Acte de fondation du Séminaire de Québec le 26 mars 1663 pour vivre le moment présent, ce "kairos" qui est un moment opportun où il est possible de rebondir. Cette démarche de discernement aura, insiste-t-il, comme balises, d'une part, l'axe de la fondation du Séminaire et, d'autre part, les besoins de l'Église de Québec. Ces deux balises permettront de préciser les orientations et les actions à entreprendre dans les années qui viennent.
Les quatre pistes qu'il commente avec modestie en invitant les membres de la communauté à continuer la démarche sont 1) la nécessité de former des ouvriers aptes pour cultiver la vigne du Seigneur : ces ouvriers aujourd'hui sont constitués de prêtres et diacres, mais aussi de catéchètes et d'intervenants et intervenantes laïques sur le terrain où se jouent les défis de la nouvelle évangélisation; 2) assurer une convivialité, une communauté, une association où l'on puisse partager et se ressourcer, ce que saint François de Laval met dans l’expression "servir de clergé"; 3) constituer une réserve de cadres et de personnel compétent qui s'associent entre eux pour la mission car les formes d'association héritées du 17e siècle ne sont pas intangibles et il faut être capable d'en inventer de nouvelles et ainsi la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, société apostolique de prêtres, s'ouvrira à des associés prêtres (ce qu'elle fait déjà depuis 2011) et même laïques qui lui permettront de continuer sa mission au service de l'Église; 4) cultiver une disponibilité totale chez les membres de la communauté qui se rendent disponibles pour être envoyés "à toutes rencontres" où les besoins de l'évangélisation les amènent comme le dit si bien l’Acte de fondation d 26 mars 1663 .
Le conférencier a conclu en soulignant que le travail à faire c'est de reprendre ces éléments et de les mettre en regard des besoins de l'Église de Québec aujourd'hui. Ce travail a été sans cesse présent dans la communauté où, en 1984, un rapport sur son avenir a suscité beaucoup de réflexions qui ont abouties plusieurs années plus tard à une démarche de relance de la mission du Séminaire en 2002 dont témoigne le rapport sur l'appartenance à la communauté des prêtres du Séminaire de Québec en 2006 et les sessions en comité plénier du Conseil du Séminaire à Beauport en 2008.
Ce travail n'est pas terminé, il demande de dire l'abbé Routhier une "conversion pastorale". L'abbé Routhier invite donc à commencer ensemble une démarche pour voir ou nous sommes conduits en revisitant le charisme du Séminaire de Québec et en discernant les besoins prioritaires de l'Église de Québec. À la Conquête anglaise, le changement de régime était la cause des adaptations rendues nécessaires par cette nouvelle situation. Ce qui aujourd'hui nous oblige à nous donner d'autres repères c'est la situation de l'Église chez nous où nous sommes invités à cultiver une "nouvelle vigne" comme François de Laval dans son Église naissante qu'il a tant aimé et pour laquelle, pasteur dévoué, il a donné sa vie. Pourquoi sa communauté de prêtres ne pourrait-elle pas à son exemple se donner et même tout donner pour répondre aux appels de l'Esprit qui l'interpelle aujourd'hui?
D’après les notes de
Mgr Hermann Giguère P.H.
L’ABBÉ JACQUES GOURDE : NOUVEAU PRÊTRE RÉSIDANT AU SÉMINAIRE DE QUÉBEC
Monsieur l’abbé Jacques Gourde, responsable du Centre La Paix-Dieu a pris résidence au Pavillon Jean-Olivier Briand du Séminaire de Québec le 1 décembre 2014. Il est prêtre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec depuis le 1 novembre 2011.
Ordonné en 1972, l’abbé Jacques Gourde, après quelques années au Collège de Lévis, a servi comme aumônier dans l’armée canadienne jusqu’en 1991 au moment où il a quitté ce poste et a accepté la responsabilité du Centre La Paix-Dieu sur la colline parlementaire. En plus de cette responsabilité, il s’est consacré à l’animation de retraites en paroisse et auprès de divers groupes avec sœur Lucienne Boisvert c.s.s.l. et à l’animation d’une émission radiophonique à Radio Galilée. Il a été, en 2008, le coordonnateur des fêtes du 300e anniversaire du décès de saint François de Laval et du 350e de son arrivée à Québec. Cordiale bienvenue!
RÉPONSES AU SAVIEZ-VOUS… ?
1) Il est l’œuvre de l’architecte Émile Gilbert. Le gisant où François de Laval a les yeux ouverts a été réalisé par Jules Lasalle. C’est en 1993, lors de la désacralisation de la Chapelle extérieure qu’on a décidé de construire un nouveau tombeau dans la Cathédrale. L’inauguration de la chapelle funéraire où se trouve le tombeau a été faite par Mgr Maurice Couture, alors archevêque de Québec, le 29 mai 1993
2) Ce monument ayant la forme d’une sphère armillaire est composé de plusieurs sphères. Il a été conçu et réalisé par madame Lucienne Cornet qui a gagné le concours qu’avait lancé le Séminaire de Québec en avril 2013. Il a été inauguré le 15 octobre 2013. Madame Lucienne Cornet est une artiste multidisciplinaire avec la peinture, la sculpture, l'installation, le dessin et l'estampe. D'origine française, Lucienne Cornet vit au Québec depuis 40 ans et dans le quartier Montcalm à Québec depuis 26 ans. Elle est décorée de l'Ordre de Chevalier des arts et des lettres de la France, elle a aussi reçu de nombreux prix. Connue dans le monde entier, elle expose au Canada, en France, aux États-Unis et à Hong Kong. À Québec. On lui doit, entre autres, la sculpture le Quatuor d'Airain devant le Centre des Congrès et la porte de bronze de la crypte des prêtres du Séminaire à la Cathédrale de Québec.
Responsabilité : Monsieur le chanoine Jacques Roberge, supérieur général
Rédaction : Mgr Hermann Giguère, P.H.
Mise en page, présentation et diffusion : Martine Duplain, secrétaire de direction
SME-Info BULLETIN D'INFORMATION du Séminaire de Québec Vol. XLI – No 4, décembre 2014
Tiré du site internet Carrefour Kairos, site internet d'Hermann Giguère www.hgiguere.net
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Rencontre annuelle de ressourcement pour la communauté des prêtres du Séminaire de Québec2015-02-15T02:51:00+01:00https://www.hgiguere.net/Rencontre-annuelle-de-ressourcement-pour-la-communaute-des-pretres-du-Seminaire-de-Quebec_a616.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/7131726-10931346.jpg2014-11-01T00:06:00+01:00Webmestre
Monsieur l'abbé Routhier a commencé son intervention en proposant de revenir à l'inspiration première de la fondation du Séminaire de Québec par saint François de Laval en 1663 contenue dans l'Acte de fondation du 26 mars et dans les raisons qui expliquent sa décision. Une fois cette démarche entreprise il est nécessaire d'interpréter la situation actuelle et de se donner une clé de lecture. Tout en reconnaissant son utilité, il récuse la biais où tombent beaucoup de chrétiens au Québec en interprétant tout sous l'angle de la sécularisation rapide qui s'est développée chez nous depuis la Révolution tranquille.
Il prône plutôt une interprétation de foi où c'est l'action de l'Esprit toujours à l'oeuvre dans l'Église qu'il faut tenter de reconnaître et de discerner. Ainsi, la diminution des oeuvres, leur disparition même comme ce fut le cas pour le Séminaire de Québec avec l'Université Laval qu'il a fondée en 1852 et qu'il a remis à une corporation laïque en 1970 de même que le Petit Séminaire de Québec qui a connu le même cheminement en 1987 n'est pas la clé de lecture à privilégier car l'avenir n'est pas la disparition de la communauté.
Ainsi conclut-il, l'investissement en éducation pour les prêtres du Séminaire de Québec est circonstanciel. Il relève de moments où les prêtres ont dû s'adapter à l'évolution de la société comme au moment de la Conquête anglaise et au moment de la Révolution tranquille. Pour lui, ce serait une erreur de lire l'histoire du Séminaire de Québec sans revenir à ses sources qui lui permettent de s'adapter encore une fois au temps présent.
Le conférencier met devant les yeux de son auditoire diverses pistes qu'il leur demande de recevoir et de revoir car il se garde de déterminer ainsi les voies d'avenir qui demandent une conversion personnelle et une écoute de l'Esprit semblable à celles de nos devanciers en 1763 et en 1960. L'évolution du Séminaire de Québec aujourd'hui lui donne l'occasion de se recentrer sur sa vocation et sa mission première.
Une crise est un moment favorable, un "kairos" où on profite du moment de crise pour discerner les nouvelles orientations, faire une rupture qui marque une certaine discontinuité mais dans un mouvement de continuité dans la fidélité au charisme primitif.
Puis à la suite de cette mise en situation, monsieur l'abbé Routhier développe quatre pistes inspirées de l'Acte de fondation pour vivre le moment présent, ce "kairos" qui est un moment opportun où il est possible de rebondir. Cette démarche de discernement aura, insiste-t-il, comme balises, d'une part, l'axe de la fondation du Séminaire et, d'autre part, les besoins de l'Église de Québec. Ces deux balises permettront de préciser les orientations et les actions à entreprendre dans les années qui viennent.
Les quatre pistes qu'il commente avec modestie en invitant les membres de la communauté à continuer la démarche sont 1) la nécessité de former des ouvriers aptes pour cultiver la vigne du Seigneur : ces ouvriers aujourd'hui sont constitués de prêtres et diacres, mais aussi de catéchètes et d'intervenants et intervenantes laïques sur le terrain où se jouent les défis de la nouvelle évangélisation; 2) "servir de clergé" c'est-à-dire assurer une convivialité, une communauté, une association où l'on puisse partager et se ressourcer; 3) "former un chapitre " c'est-à-dire dans le langage d'aujourd'hui constituer une réserve de cadres et de personnel compétent qui s'associent entre eux pour la mission car les formes d'association héritées du 17e siècle ne sont pas intangibles et il faut être capable d'en inventer de nouvelles et ainsi la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, société apostolique de prêtres, s'ouvrira à des associés prêtres (ce qu'elle fait déjà) et même laïques qui lui permettront de continuer sa mission au service de l'Église; 4) des membres qui se rendent disponibles pour être envoyés "à toutes rencontres" où les besoins de l'évangélisation les amènent (Acte de fondation – Lettres patentes de Mgr de Laval le 26 mars 1663).
Le conférencier a conclut en soulignant que le travail à faire c'est de reprendre ces éléments et de les mettre en regard des besoins de l'Église de Québec aujourd'hui. Ce travail a été sans cesse présent dans la communauté où en 1984 un rapport sur son avenir a suscité beaucoup de réflexions qui ont abouties plusieurs années plus tard à une démarche de relance de la mission du Séminaire en 2002 dont témoigne le rapport sur l'appartenance à la communauté des prêtres du Séminaire de Québec en 2006 et les sessions en comité plénier du Conseil du Séminaire à Beauport en 2008. Ce travail n'est pas terminé, il demande comme le disait l'abbé Routhier, au début de son intervention, une "conversion pastorale". L'abbé Routhier invite à commencer ensemble une démarche pour voir ou nous sommes conduits en revisitant le charisme du Séminaire de Québec et les besoins de l'Église. À la Conquête anglaise, le changement de régime était la cause des adaptations rendus nécessaires par cette nouvelle situation. Ce qui aujourd'hui nous oblige à nous donner d'autres repères c'est la situation de l'Église chez nous où nous sommes invités à cultiver une "nouvelle vigne" comme François de Laval dans son Église naissante qu'il a tant aimé et pour laquelle, pasteur dévoué, il a donné sa vie. Pourquoi sa communauté de prêtres ne pourrait-elle pas à son exemple se donner et même tout donner pour répondre aux appels de l'Esprit qui l'interpelle aujourd'hui?
L'abbé GIlles Routhier a inauguré les Conférences du Carême à la Cathédrale de Québec le 17 février 2013 en l'année du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec par une conférence remarquable que les personnes présentes ont très appréciée. Elle s'intitulait : "L'invention du Séminaire de Québec : un coup de génie de François de Laval, une histoire à réactualiser". L'abbé Routhier a proposé une relecture de l'Acte de fondation du Séminaire de Québec, où François de Laval invite ses prêtres à "aller à toutes rencontres". Dans son exposé, l'abbé Routhier a reprìs à son compte le jugement du père Lucien Campeau, historien de la Nouvelle-France, qui présentait la fondation du Séminaire de Québec comme la "grande idée de Mgr de Laval. L'abbé Rouhtier à partir de cette intuition de François de Laval a montré son actualité aujourd'hui dans un contexte missionnaire où les prêtres ont besoin de se soutenir et de vivre une fraternité de tous les jours pour faire face aux défis que rencontre notre Église diocésaine, l'Église de Dieu à Québec.
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Décès de monsieur l'abbé Claude Côté (1942-2014), prêtre agrégé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec2014-09-06T16:39:00+02:00https://www.hgiguere.net/Deces-de-monsieur-l-abbe-Claude-Cote-1942-2014--pretre-agrege-de-la-communaute-des-pretres-du-Seminaire-de-Quebec_a608.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/6951706-10629137.jpg2014-09-03T02:06:00+02:00Webmestre
Les prêtres du Séminaire de Québec et les membres de la famille recevront les condoléances à la Salle des prêtres au Pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec (Résidence des prêtres), 1, rue des Remparts, Québec le vendredi 5 septembre 2014 de 13h30 à 17h et de 19h à 22h. Stationnement dans le jardin du Séminaire par l’entrée du 20, rue Port-Dauphin (le long du parc Montmorency). Voir carte du quartier
Monsieur l’abbé Côté sera exposé en chapelle ardente à l’église Notre-Dame-de-la-Garde le jeudi 4 septembre de 19 h à 22 h où la famille recevra les condoléances. Une veillée de prières présidée par monsieur le Cardinal Gérald Cyprien Lacroix aura lieu à 20 h. Adresse : 761, boulevard Champlain,. Québec, QC, G1K 4J6.Téléphone : (418) 522-1326.
Les funérailles auront lieu le samedi 6 septembre 2014 à 11h à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec. Elles seront présidées par Mgr Eugène Tremblay, évêque émérite d'Amos et confrère du défunt avec qui il a oeuvré pendant de nombreuses années. Le corps sera incinéré après les funérailles et les cendres seront déposées dans le lot familial au cimetière Belmont. La maison funéraire Lépine-Cloutier est chargée des arrangements funéraires.
Il était le frère de Michel (Évangeline Gagné), Yves (Louise Lortie), René (Diane Renaud), Jean-Martin (Christiane Lambert), Louis (Marthe Lemay), Hélène (Denis Tremblay) et l’oncle de nombreux neveux et nièces et d’arrière-petits-neveux et nièces. Outre ses confrères de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et sa famille, il laisse dans le deuil ses paroissiens et de nombreux amis.
Prière de compenser l’envoi de fleurs par un don à la Fabrique Notre-Dame de la Garde, 771, rue Champlain, Québec, Québec, G1K 4J6, ou à Mess’Aje-Québec, 2960, boul. Masson, Québec, Québec, G1P 1J6.
Côté, abbé Claude (1942-2014)
Après ses études au Petit Séminaire et au Grand Séminaire de Québec, il est ordonné prêtre le 30 janvier 1965. Ayant obtenu une licence en théologie en 1964, après son ordination à la prêtrise, il poursuit aussitôt des études en catéchèse à l’Université Laval. Nommé au Séminaire de Québec en 1965, il entreprend une longue et fructueuse carrière comme prêtre éducateur au Petit Séminaire, devenu maintenant le Collège François-de-Laval où il œuvra successivement comme animateur de vie scolaire, professeur de catéchèse, animateur de pastorale, directeur des services aux étudiants (section collégiale) et coordonnateur de l’enseignement des techniques de pastorale chez les adultes.
À partir de 1989, il est appelé à oeuvrer aux Services diocésains, notamment à l’Office du Clergé et au Service des Ressources humaines à titre de directeur. Tout en occupant ces fonctions, l’abbé Côté a été très impliqué dans le mouvement Vivre et aimer (autrefois, le « renouement conjugal »), la catéchèse aux adultes avec l’Association Mess’Aje et le Comité diocésain du Diaconat permanent. Depuis 2002, il occupait la fonction d’administrateur à la paroisse Notre-Dame-de-la-Garde.
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Clôture des fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec : inspiration et avenir2016-09-08T19:03:00+02:00https://www.hgiguere.net/Cloture-des-fetes-du-350e-anniversaire-de-la-fondation-du-Seminaire-de-Quebec-inspiration-et-avenir_a567.html2013-12-10T00:49:00+01:00Jacques Roberge
Au cours de cette concélébration, ils ont renouvelé, selon une tradition qui remonte à 1665, le Voeu de l'Immaculée fait à chaque année depuis lors pour la conversion et l'évangélisation des gens de ce pays.
Au cours de l'après-midi, les prêtres ont fait, dans un premier temps, une évaluation des fêtes et, dans un deuxième temps, une prospective rapide sur l'avenir. Puis monsieur le chanoine Jacques Roberge, supérieur général, a procédé à la clôture officielle des fêtes. Vous trouverez le texte de son allocution plus bas.
Au cours de la concélébration que Mgr Gérald C. Lacroix, notre archevêque et premier supérieur de la communauté des prêtres du Séminaire, a donné une homélie qu'il avait préparée avec soin et qui dégage les lignes de forces de la communauté et de son action dans le diocèse. Ce texte très inspirant nous a été transmis par Mgr Lacroix et nous vous le partageons volontiers. Vous trouverez plus bas le lien à la version PDF de ce texte qui a été mis sur le site internet du Diocèse de Québec.
Allocution du Supérieur général du Séminaire de Québec pour la clôture des fêtes du 350e anniversaire de sa fondation.
Nous vivons aujourd’hui un autre moment historique, soit la clôture des Fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec.
Nous venons de partager ensemble nos réflexions sur cette année jubilaire. Nous gardons des souvenirs indélébiles des différents événements auxquels nous avons participé et des rencontres enrichissantes qu’il nous a été donné de vivre. À travers tout cela, nous avons repris conscience de l’œuvre incroyable du Séminaire de Québec au service de notre Église diocésaine et de la société québécoise. Nous nous sommes rappelé également l’audace et la vision de François de Laval qui a osé fonder son séminaire comme son instrument privilégié d’évangélisation.
Nous arrivons au terme de ces fêtes, et il nous faut maintenant rêver d’avenir. « Comme fils héritiers de François de Laval, nous avons à retrouver aujourd’hui cet état d’invention qui lui donna le génie d’inventer un séminaire au service de son Église naissante et en état de mission», disait notre confrère Gilles Routhier en terminant sa conférence à la Cathédrale Notre-Dame le 17 février dernier.
Dans le texte de fondation du Séminaire de Québec, il est clair que cette institution est un instrument d’évangélisation au service de l’Église de Québec. Le Séminaire en lui-même n’a pas de raison d’être. Sa raison d’être, c’est le service de l’Église. Comme le soulignait si bien Gilles Routhier lors de la même conférence, « le Séminaire de Québec trouve son sens, sa vie et son souffle dans le service de l’Église de Québec ».
Je pense que c’est cela qu’il faut retenir au terme de ces Fêtes. « Le Séminaire de Québec trouve son sens, sa vie et son souffle dans le service de l’Église de Québec ».
Vous me direz peut-être que nous sommes un peu vieux pour répondre à un nouvel appel… Je pense que nous avons tous intérêt à nous laisser accompagner dans notre réflexion par le Bienheureux François de Laval, lui qui a démissionné assez jeune de ses fonctions épiscopales mais qui n’a jamais lâché prise. Souvenons-nous qu’il a remplacé Mgr de St-Vallier, lequel a passé plus de temps en Europe qu’à Québec durant son mandat épiscopal. À toute fin pratique, François de Laval n’a pas pris de retraite. Il a tout donné pour l’Église de Québec, il a aimé jusqu’au bout, à l’exemple du Seigneur. Et c’est encore, je crois, ce que le Seigneur attend de chacun de nous.
REMERCIEMENTS
Nous sommes unanimes pour affirmer que nous avons eu de belles fêtes du 350e, que nous avions un programme d’activités exceptionnel. Je crois qu’il faut rendre un hommage tout à fait spécial au Comité organisateur de ces fêtes présidé par Louis Bouchard, et accompagné d’Hermann Giguère et de Michel Stein. Ils ont mis beaucoup de temps et tout leur savoir-faire pour que chacun des événements de ces fêtes soient une réussite.
Aussi, pour leur exprimer notre reconnaissance, j’aimerais leur remettre à chacun une sérigraphie des Fêtes du 350e, une œuvre de Roger Chabot.
Enfin, je ne voudrais pas passer sous silence le travail exceptionnel du secrétaire exécutif des Fêtes, Francis Jacques. Il était toujours présent pour exécuter les décisions des membres du Comité, pour coordonner, faire les contacts, etc. Nous avions un Comité des Fêtes très dynamique, mais il aurait été sans aucun doute paralysé sans les compétences de Francis.
Aussi, j’aimerais lui offrir également un signe tangible de reconnaissance au nom du Comité des fêtes et au nom de la communauté du Séminaire.
Chanoine Jacques Roberge, ptre
Supérieur général
Homélie de Mgr Gérald C. Lacroix à la concélébration de clôture des fêtes du 350e anniversaire de fondation du Séminaire de Québec le 6 décembre 2014
Ce texte se trouve à l'adresse suivante. Cliquez ici.
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Mgr Eugène Tremblay reçoit une nouveau mandat de membre coopté au Conseil du Séminaire de Québec 2013-11-01T02:56:00+01:00https://www.hgiguere.net/Mgr-Eugene-Tremblay-recoit-une-nouveau-mandat-de-membre-coopte-au-Conseil-du-Seminaire-de-Quebec_a555.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/5890450-8774786.jpg2013-09-21T21:47:00+02:00Webmestre
En annonçant cette nouvelle, monsieur le chanoine Jacques Roberge, supérieur général du Séminaire de Québec, écrit qu'il s’agit d’un second et dernier mandat de deux ans commençant immédiatement et qui prendra fin à la séance du Conseil qui suivra le 30 juin 2015. Le Conseil du Séminaire est formé de membres "ex offico", de membres élus et de membres cooptés.
Félicitations !
Pour une brêve biographie de Mgr Eugène Tremblay, cliquez ici.
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Homélie pour le Jeudi Saint 2013 : « L’Eucharistie et le lavement des pieds : une même réalité »2013-03-29T03:02:00+01:00https://www.hgiguere.net/Homelie-pour-le-Jeudi-Saint-2013-L-Eucharistie-et-le-lavement-des-pieds-une-meme-realite_a525.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/5360011-7997208.jpg2013-03-27T13:37:00+01:00Marc Bouchard
Faites cela en mémoire de moi. … Je vous ai lavé les pieds, vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns les autres. Deux appels du Seigneur que la Parole de Dieu nous faire entendre en cette fête du Jeudi Saint !
Nous sommes entrés dans cette semaine sainte en écoutant ou en lisant le récit de la passion de Jésus, récit toujours dérangeant. Une question peut alors être venue à notre esprit : Pourquoi Jésus est-il passé par ce chemin de souffrance et de mort ? Pourquoi a-t-il fallu qu’il connaisse la torture et l’humiliation de la croix ?
La réponse à cette question nous est donnée par les évangiles, à travers ce qu’ils nous rapportent de ce qui s’est passé à Jérusalem en ces jours de la pâque de l’an 30. Pour que ses disciples, ceux et celles qui l’avaient accompagné sur la route de la Palestine, et aussi ceux et celles qui viendraient par la suite, comprennent bien qu’il entrait dans la passion sans y être contraint, en toute liberté, Jésus annonce, anticipe dans un geste symbolique ce qui va lui arriver.
C’est dans la liberté que Jésus accepte que sa vie se termine ainsi. Il aurait pu éviter ce qui s’annonçait à lui, ce qu’il était en mesure de prévoir. Les évangiles nous racontent que les apôtres, qui eux aussi voyaient ce qui s’en venait et en étaient effrayés, ont essayé de l’en détourner. Ils nous disent aussi que Jésus dans sa prière a demandé à son Père, si cela était possible, que cette épreuve lui soit épargnée, et cette épreuve n’était pas sans l’angoisser jusqu’à produire une sueur de sang.
Jésus a voulu être fidèle à la mission reçue de Dieu, quoi qu’il puisse lui arriver. C’était là une exigence de sa décision de se faire solidaire des justes, ces hommes et ces femmes qui, dans un monde de l’injustice, rencontrent inévitablement l’opposition et la persécution. Tout au long de l’année, la liturgie nous parle de ces hommes, ces femmes qui à la suite de Jésus et à son exemple donneront librement leur vie par fidélité, et beaucoup iront jusqu’au martyre.
Si Jésus voulait être et rester du côté des victimes, il devait accepter ce qui s’annonçait, la condamnation et la mort. Il accomplirait ainsi la volonté de Dieu son Père. Ce n’est pas que le Père voulait sa mort, il n’est pas possible que Dieu ait voulu, souhaité pour son Fils bien-aimé une telle souffrance.
Ce que Dieu voulait, c’est que Jésus soit cet homme capable de persister, de durer dans la justice, dans la charité, dans la solidarité avec les humbles, les pauvres, les victimes d’un monde où règne trop souvent l’injustice, qu’il ouvre une route sur laquelle s’engageront tous ceux, toutes celles qui voudront changer le monde.
Jésus a été capable de s’engager en toute liberté sur cette voie de la souffrance parce que son cœur d’homme était habité par un amour sans limite : son amour pour Dieu son Père, son amour de la vérité et de la justice, sans compromis, son amour pour ses frères et ses sœurs, les hommes et les femmes de partout et de toujours, son amour pour nous ici rassemblés cet après-midi.
Pour que ses disciples comprennent bien que c’est librement qu’il donne sa vie, Jésus leur annonce ce qui va lui arriver, anticipe ce qu’il va vivre. Au cours du repas pascal qu’il prenait avec eux, Jésus fait sur le pain et le vin des gestes qu’il accompagne de paroles. Par ces gestes et ces paroles, il dit que son corps sera rompu et donné au monde, que son sang sera versé et donné pour tous.
Ce signe qui annonce sa mort imminente devient sacrement, l’Eucharistie, que ses disciples ne cesseront pas de célébrer en mémoire de lui pour qu’ils soient se reconnaissent eux aussi compromis dans ce geste du don qu’il fait de sa vie. En terminant, Jésus dit : Faites ceci en mémoire de moi ! En reprenant ces gestes et ces paroles, les chrétiens et chrétiennes sauront reconnaître la présence avec eux de leur Maître et Sauveur.
Dans cette liturgie du Jeudi Saint, un autre geste de Jésus est rappelé, le lavement des pieds de ses disciples. Pourquoi cette autre action de Jésus, cet autre signe ? On peut penser que ce choix que saint Jean a fait de raconter le lavement des pieds plutôt que l’institution de l’eucharistie était motivé par ce qui lui apparaissait important de dire aux chrétiens et chrétiennes de son époque, et de toutes les époques, de nous dire à nous aussi.
La célébration de l’Eucharistie ne peut pas être sans lien avec l’amour et le service du prochain. La célébration eucharistique et le service concret, quotidien de son frère, de sa sœur sont unis comme deux aspects nécessaires de la participation au mystère pascal du Christ. L’Eucharistie et le lavement des pieds, deux actions différentes, mais qui disent la même réalité : Jésus offre sa vie librement et par amour. Comme pour le geste eucharistique, Vous ferez cela en mémoire de moi, un commandement fait suite au geste du lavement des pieds : Comme je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns les autres.
Si l’Église veut être l’Église du Seigneur, ce doit être là l’essentiel de sa vie, ce que semble vouloir lui rappeler celui qui vient de lui être donné comme pasteur : partager le pain et la parole de vie, être au service du monde. Si notre communauté sacerdotale a pu marquer 350 années de présence, c’est que telle a été sa vie. Cette longue et belle histoire que nous nous plaisons à commémorer et à faire connaître va-t-elle se poursuivre.
J’ai relu le texte de la conférence donnée par Gilles Routhier, prêtre associé à notre communauté, saurons-nous nous laisser interroger par ce qu’il nous dit de François de Laval, un homme de l’Eucharistie et un homme du service, pleinement engagé dans la vie de son peuple, artisan d’une nouvelle évangélisation pour un nouveau pays ?
Chanoine Marc Bouchard
Membre agrégé de la communauté des prêtres du
Séminaire de Québec
La tradition veut que cette messe du Jeudi Saint soit vue comme le rappel de l’institution de l’Eucharistie et du Sacerdoce : c’est ce que nous célébrons, comme communauté de prêtres, dans la joie et l’action de grâce. Mais cette célébration ne serait-elle pas d’abord ce qu’indique bien le titre que la liturgie lui donne : Messe en mémoire de la Cène du Seigneur. Nous rappelons ce dernier repas que Jésus a pris avec les siens. Repas pascal, tout orienté vers la passion et la résurrection. Repas que les communautés chrétiennes n’ont pas cessé de revivre, comme va nous le rappeler la deuxième lecture, repas qui est appel à servir comme va nous y inviter le récit évangélique du lavement des pieds.
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Invitation aux prêtres de la région pastorale de Portneuf/Lorette/Louis Hébert pour la Fête de saint François de Sales anticipée au 23 janvier 20132018-01-24T16:20:00+01:00https://www.hgiguere.net/Invitation-aux-pretres-de-la-region-pastorale-de-Portneuf-Lorette-Louis-Hebert-pour-la-Fete-de-saint-Francois-de-Sales_a506.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/5028529-7508165.jpg2013-01-04T22:00:00+01:00Webmestre
Jusqu’en 1981, les prêtres du Séminaire invitaient leurs confrères à l'occasion la fête de leur patron secondaire, saint François de Sales, évêque et pasteur. Cette tradition a été reprise en 2004 par Mgr Hermann Giguère P.H., supérieur général. En remettant à l’honneur cette tradition en 2004, la communauté des prêtres du Séminaire dans un esprit de fraternité presbytérale, invite des confrères du presbyterium diocésain à s'unir à eux pour cette fête. Cette année ce sont les prêtres de la Région pastorale de Portneuf/Lorette/Louis Hébert qui reçoivent cette invitation.
La concélébration eucharistique aura lieu le mercredi 23 janvier 2013 à 16h à la chapelle du 6e étage du Pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec (1, rue des Remparts), puis par la suite les prêtres, les séminaristes et les invités se rendront à la Salle des prêtres pour une santé suivie d'un repas fraternel.
Voici quelques témoignages que monsieur le Chanoine Laurent Tailleur, ex-archiviste du Séminaire de Québec, a colligés et qui font état de la célébration de la "Saint François de Sales" autrefois.
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Lancement officiel des fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec le 5 décembre 20122013-01-20T17:01:00+01:00https://www.hgiguere.net/Lancement-officiel-des-fetes-du-350e-anniversaire-de-la-fondation-du-Seminaire-de-Quebec-le-5-decembre-2012_a498.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4885674-7304926.jpg2012-11-07T14:35:00+01:00Webmestre
La conférence de presse aura lieu à la Salle des prêtres du Pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec au 1, rue des Remparts avec entrée par la porte du stationnement de 20, Port-Dauphin voir plan du quartier . Elle débutera à 10h le mercredi 5 décembre 2012.
Les fêtes se dérouleront du 8 décembre 2012 au 8 décembre 2013. Le 8 décembre est une date importante dans l'histoire du Séminaire de Québec. C'est la fête de l'Immaculée Conception et en ce jour la communauté des prêtres du Séminaire y refait le Voeu à l'Immaculée que Mgr de Laval a commencé à faire en 1665. C'est aussi le jour de l'octroi de la Chartre royale de la Reine Victoria qui donnait aux prêtres du Séminaire l'autorisation de fonder l'Université Laval qui leur a appartenu jusqu'en 1970.
Au cours de cette conférence de presse, après les allocutions du Supérieur général, de Mgr l'Archevêque et de monsieur le Maire, la programmation de cette année jubilaire sera dévoilée. Cette conférence de presse sera animée par le président du Comité organisateur des fêtes du 350e, monsieur l'abbé Louis Bouchard, qui répondra aux questions des journalistes à la fin de la rencontre. Un buffet sera servi après la conférence de presse.
Aperçu de la programmation des fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec en 2013 : un spectacle dans la Cour du Vieux-Séminaire, une exposition au Musée de l'Amérique française, des activités pour les familles à Maizerets, des visites du site historique du Séminaire, un livre-souvenir, une pièce de théâtre, un monument, deux colloques scientifiques à l'Université Laval etc.
Bienvenue aux représentantes et représentants des médias écrits et électroniques. Pour indiquer votre présence, prière d'envoyer un courriel à monsieur Francis Jacques, secrétaire-exécutif du Comité organisateur à 350e@seminairedequebec.ca ou le rejoindre par téléphone au (418) 692-3981 poste 252 ou sur cellulaire à (581) 996-4885.
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Mot de remerciement de Mgr Hermann Giguère lors de la cérémonie de reconnaissance pour ses dix ans comme Supérieur général2013-01-20T17:01:00+01:00https://www.hgiguere.net/Mot-de-remerciement-de-Mgr-Hermann-Giguere-lors-de-la-ceremonie-de-reconnaissance-pour-ses-dix-ans-comme-Superieur_a495.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4851594-7248639.jpg2012-11-01T23:06:00+01:00Webmestre
Cet hommage ce soir est, bien sûr, un hommage officiel pour souligner la fin de ma tâche de Supérieur général. Cela n’empêche pas que les sentiments soient au rendez-vous. En effet, vous me voyez ému et reconnaissant de ce geste que vous posez.
Je commencerai, un peu comme lors des discours d’ordination dans mes premières années de prêtrise, par remercier le Seigneur qui m’a permis cette expérience que je n’attendais pas, mais qui m’a enrichi de multiples façons. Je le remercie de m’avoir donné la santé pour mener ma tâche jusqu’au bout.
C’est à travers mon évêque, Mgr Couture que la volonté de Dieu s’est manifesté, Je remercie Mgr Couture de m’avoir fait confiance et de l’appui qu’il m’a sans cesse donné.
Mais surtout, c’est à vous que vont mes remerciements, car vous m’avez reçu comme Supérieur général avec affection et compréhension. J’ai pu compter sur votre soutien fraternel et sans vous je n’aurais pu réaliser cette « relance de la mission du Séminaire » que souhaitait Mgr Couture en me nommant en 2002. Je suis des plus heureux que cette fête de reconnaissance se fasse au moment où toute la communauté des prêtres est réunie incluant non seulement les membres agrégés et auxiliaires, mais aussi nos confrères membre associés. Nous formons, comme le souhaitait Mgr de Laval une famille et le Séminaire de Québec avant d’être une institution et une entreprise c’est d’abord et avant tout une communauté de prêtres.
Permettez-moi de souligner le rôle fraternel particulier qu’a joué le groupe de confrères qui se réunit à chaque semaine à Petit Cap, celui des prêtres âgés qui m’ont si bien accueilli, celui de mes confrères du Grand Séminaire, mon port d’attache au Séminaire, et surtout le groupe des membres du Conseil du Séminaire qui se sont succédés et dont la prudence et la sagesse ont été d’un grand secours dans les décisions que nous avions à prendre pour le bien du Séminaire.
Mais c’est surtout grâce à chacun de vous que j’ai eu la chance de rencontrer personnellement plusieurs fois lors de mes « visites canoniques », que j’ai appris à connaître et sur qui j’ai pu compter que ces dix années comme Supérieur général resteront gravées dans ma mémoire et dans mon cœur comme les plus belles années de ma vie.
Je reprenais à l’échange des vœux en 2011 la boutade bien connue que les supérieurs généraux du Séminaire passent mais que les procureurs du Séminaire restent. C’est encore plus vrai lorsque le procureur devient supérieur général comme c’est le cas maintenant
Monsieur le Supérieur général, je vous remercie de vos paroles bien senties. J’ai pu œuvrer avec vous simplement et fraternellement. Même si nous ne partagions pas toujours les mêmes choix et les mêmes orientations, je dois dire que la solidarité et le respect étaient toujours au rendez-vous.
Vous m’avez offert en signe de reconnaissance un IPad. Ce cadeau vous vous en doutez me réjouis grandement. Il sera pour moi d’une grande utilité et contribuera à me garder éveillé sur le monde. Merci !
Encore une fois, à tous, j’offre mes remerciements et je continuerai avec plaisir de servir la communauté en collaboration avec le nouveau supérieur général qui m’a déjà demandé certains services que j’ai accepté. Je continuerai aussi avec les diacres permanents comme membre de l’équipe de formation initiale et avec le Centre d’Études de Marie de l’Incarnation comme membre du comité scientifique. De plus, à l’hiver, à la demande du recteur du Grand Séminaire je donnerai le cours Spiritualité des ministères. Vous voyez que je ne m’ennuierai pas.
Monsieur le Supérieur général, encore une fois un grand merci de vos paroles et de ce geste d’amitié fraternelle qui me va droit au cœur.
Merci.
Mgr Hermann Giguère P.H.
Le 25 octobre 2010
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Devenir missionnaires et trouver des chemins nouveaux sur les traces de François de Laval - Homélie du Supérieur général 26 octobre 20122021-10-22T01:26:00+02:00https://www.hgiguere.net/Devenir-missionnaires-et-trouver-des-chemins-nouveaux-sur-les-traces-de-Francois-de-Laval-Homelie-du-Superieur-general_a496.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4873038-7270101.jpg2012-10-30T21:14:00+01:00Jacques Roberge
Notre conférencier de cet après-midi, monsieur Gilles Bureau, auteur d'un biographie sur François de Laval, nous a parlé de façon éloquente du fondateur de ce Séminaire. Je n’ai pas la prétention de pouvoir ajouter grand-chose aux propos de notre historien.
Toutefois, j’aimerais poursuivre dans la même veine et vous partager quelques réflexions toutes simples sur les qualités de François de Laval comme jeune pasteur de cette église naissante.
Il en fallait du courage pour accepter de quitter sa France natale et venir s’installer au Canada en 1659, et cela, dans des conditions de traversée de l’Atlantique que nous avons peine à imaginer, compte tenu de la facilité avec laquelle nous faisons ce voyage aujourd’hui. On peut se demander ce qui l’animait, ce qui le faisait vivre…
Disons d’abord que François de Laval avait une foi à transporter les montagnes. Né dans une famille très catholique, sa mère a fait le nécessaire pour l’éveiller à la foi et lui faire rencontrer le Seigneur. Par la suite, les maîtres avec qui il a été en contact au collège La Flèche et au collège de Clermont ont continué à façonner la foi du jeune François. De plus, la Providence l’a fait naître à un moment décisif de la vie de l’Église en France. Il a grandi à un moment où une ferveur religieuse intense gagnait toute la France. C’est le Concile de Trente qui portait ses fruits avec quelques années de retard dans ce pays. Cette époque a été marquée aussi par la réforme protestante qui a ébranlé profondément l’Église française et suscité un renouveau spirituel intense chez les catholiques et tout particulièrement le clergé. C’est aussi l’époque d’un élan missionnaire exceptionnel. Les Jésuites ont des missionnaires en Indochine et ils sont également présents depuis 1625 dans la vallée du St-Laurent, aux côtés des Récollets qui les ont précédés 10 ans auparavant. François de Laval a donc grandi dans ce climat de ferveur intense durant toute sa jeunesse. Il a eu l’occasion de lire, sans doute avec curiosité et intérêt, les lettres du Père Le Jeune, le premier rédacteur des Relations des Jésuites, qui racontaient la vie des premiers missionnaires en Nouvelle-France.
C’est donc dans ce climat de foi, de ferveur chrétienne que grandit François de Laval et que naît son désir d’être missionnaire, désir qui va se matérialiser lorsqu’il est nommé vicaire apostolique en Nouvelle-France.
Homme d’une foi inébranlable, doté d’une âme missionnaire, le premier évêque est aussi un homme créatif, inventif. Comme premier évêque, il n’a pas voulu tenter de reproduire en Nouvelle-France le modèle d’organisation ecclésiale qu’il avait connu en France, mais il a su plutôt inventer des solutions nouvelles pour répondre aux besoins de son diocèse.
La division du territoire en paroisses ne correspondait pas aux besoins d’une population clairsemée, et surtout très pauvre, une population qui n’avait pas les moyens de construire des églises et d’assurer la subsistance de ses prêtres. Comment faire alors pour assurer la mission d’évangélisation dans cet immense territoire qu’on lui avait confié?
Le jeune évêque a décidé d’organiser son diocèse d’une façon tout à fait inusitée et originale. Il a organisé son diocèse autour de son séminaire qu’il a fondé en 1663. Il a imaginé un séminaire qui serait à la fois une maison de formation pour les futurs prêtres et un immense presbytère d’où arriveraient et partiraient ses prêtres missionnaires. Ce séminaire était à la fois une résidence, une maison de repos, un lieu de ressourcement, un port d’attache pour tout son clergé paroissial. C’est là une structure diocésaine originale que François de Laval a inventé de toutes pièces.
Pour assurer la pérennité de son Séminaire, il l’a doté de biens importants en lui donnant la Seigneurie de Beaupré qu’il avait acheté avec ses propres deniers. Homme généreux, il s’est montré également un administrateur avisé, prudent et rempli d’audace, un homme de vision.
Homme de foi, missionnaire infatigable, un pasteur qui a su mettre sa créativité au service de la mission, homme d’audace et de vision, François de Laval a contribué largement à implanter l’Église en Amérique du Nord. Cette Église, qui a connu son apogée au siècle dernier, semble aujourd’hui quelque peu essoufflée. Nous nous demandons tous ce qu’il faut faire pour redresser la situation et poursuivre la mission confiée par le Christ.
En contemplant ce pasteur que fut notre fondateur, je crois que nous avons des éléments de réponse. Notre Église diocésaine a un urgent besoin d’hommes de sa trempe. Comme François de Laval, nous devons faire preuve d’une foi inébranlable, tout spécialement en ce moment décisif de l’histoire de notre Église. L’heure présente ne doit pas être à la nostalgie, mais plutôt à l’espérance. C’est le temps de retrousser nos manches et de regarder en avant. Il nous faut accepter de reprendre le bâton de pèlerin, de devenir missionnaire et trouver des chemins nouveaux pour mettre nos contemporains en contact avec le message évangélique.
Demandons au Seigneur, par l’intercession du bienheureux François de Laval, de raffermir notre foi, de raviver notre élan missionnaire et de nous aider à inventer des solutions nouvelles capables de répondre aux problèmes de l’Église d’aujourd’hui.
AMEN.
Monsieur le chanoine Jacques Roberge
Supérieur général du Séminaire de Québec
Le 25 octobre 2012
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L'abbé Alain Faucher, membre associé de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, devient vice-doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval2012-10-30T22:48:00+01:00https://www.hgiguere.net/L-abbe-Alain-Faucher-membre-associe-de-la-communaute-des-pretres-du-Seminaire-de-Quebec-devient-vice-doyen-de-la_a494.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4816007-7200254.jpg2012-10-15T21:41:00+02:00Webmestre
Celui-ci complètera à la session d'automne son mandat d'adjoint du vice- recteur aux études de l'Université Laval et il sera sera vice-doyen à plein temps à partir du 1 janvier 2013 ce qui n'empêchera pas l'abbé Faucher continuera son enseignement en Écriture Sainte.
Félicitations chaleureuses et bonne chance dans ces nouvelles fonctions.
Spécialisé en exégèse de l'Ancien Testament, le professeur Alain Faucher est largement connu pour ses chroniques régulières dans le Prions en Église, le Feuillet paroissial, le Feuillet biblique du diocèse de Montréal, Magnificat et Pastorale-Québec. Il a publié avec Marc D. Paré Le célibat des prêtres, paru
en 2012 chez Médiaspaul; avec Jean- Louis d'Aragon, La Bible expliquée: Ancien et nouveau Testament, édité par l'Alliance biblique universelle en 2004.
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De 2002 à 2012 : Mgr Hermann Giguère, supérieur général du Séminaire de Québec - points marquants2015-02-15T03:02:00+01:00https://www.hgiguere.net/De-2002-a-2012-Mgr-Hermann-Giguere-superieur-general-du-Seminaire-de-Quebec-points-marquants_a465.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4103501-6227547.jpg2012-06-24T04:00:00+02:00Webmestre
« Je suis devenu supérieur général en 2002 sous le signe de la relance de la mission du Séminaire afin que, comme écrivait Mgr Maurice Couture alors archevêque de Québec en me nommant le 11 juin 2002, celle-ci soit ‘resituée…dans le contexte que vit présentement l’Église de Québec. Cette réflexion, ajoutait-il, pourrait s’étendre à la structure administrative du Séminaire, en lien étroit avec les instances diocésaines.
Mes deux premiers mandats ont vu certaines réalisations comme la création du Centre d’évangélisation pour les jeunes adultes Québec-Ixthus aujourd’hui disparu, l’implication du Séminaire dans la pastorale universitaire, l’agrégation de nouveaux membres, l’ouverture aux prêtres du diocèse, l’Année jubilaire François de Laval 2008, la création du Petit Séminaire diocésain de Québec. Un troisième mandat prolongé d’un an en 2011 a vu l’ouverture de la Maison diocésaine pour les prêtres, l’arrivée de prêtres associés à la communauté des prêtres du Séminaire de Québec et la mise en marche des fêtes du 350e anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec qui prendront leur envol en 2013.
L’avenir à moyen terme du Séminaire semble bien assuré, écrit Mgr Giguère. Le nombre des membres continuera de diminuer, certes, mais les six nouveaux agrégés dont l’âge moyen est de 57,8 ans sont un signe de rajeunissement et de la créativité qui sera au rendez-vous des défis à venir. Les ressources financières alimentées par le projet des éoliennes de la Seigneurie de Beaupré permettront au Séminaire de continuer à œuvrer efficacement au service de l’Église diocésaine en fidélité à sa mission de société de prêtres au service de l’évêque et de l’évangélisation. »
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Mgr Giguère termine un troisième mandat que Mgr l'Archevêque a prolongé d'un an. à cause des circonstances dues au changement d'archevêque l'an passé. Mgr Giguère complète ainsi dix ans de service comme Supérieur général du Séminaire de Québec. Il partira en année sabbatique l'an prochain. Il a l'intention de séjourner un moment en Pologne et en Terre Sainte et de passer quelques mois à Rome où il a fait ses études autrefois et où il a pris plusieurs années sabbatiques alors qu'il était professeur à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval à Québec..
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Nominations pour les abbés Gilles Nadeau et Martin Laflamme2012-10-26T03:00:00+02:00https://www.hgiguere.net/Nominations-pour-les-abbes-Gilles-Nadeau-et-Martin-Laflamme_a478.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4321773-6521688.jpg2012-05-31T19:16:00+02:00Webmestre
L'abbé Gilles Nadeau, prêtre auxiliaire du Séminaire depuis de nombreuses années, a été renouvelé à demi-temps comme membre de l'Équipe de formation des candidats au presbytérat du Grand Séminaire de Québec jusqu'au 31 juillet 2013. Pour son autre demi-temps, l'abbé Nadeau oeuvre à la Maison Michel-Sarrazin comme animateur de pastorale en soins palliatifs.
L'abbé Martin Laflamme, prêtre associé à la communauté des prêtres du Séminaire de Québec, voit sea deux mandats à 2 jours et demi par semaine, l'un au Services des Ressources humaines du Diocèse de Québec et l'autre comme intervenant au Grand Séminaire de Québec à titre de psycholoque prolongés jusqu'au 31 décembre 2012. Par la suite, l'abbé Laflamme, prendra une pause sabbatique de quelques mois.
Félicitations chaleureuses à ces confrères et bonne chance dans leurs ministères.
Le Supérieur général du Séminaire de Québec
Mgr Hermann Giguère, P.H.
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Connaissez-vous les liens de la chanteuse Madonna et du Séminaire de Québec? Bulletin d'information SME-Info Vol. 39 n. 2, avril 20122012-09-17T21:49:00+02:00https://www.hgiguere.net/Connaissez-vous-les-liens-de-la-chanteuse-Madonna-et-du-Seminaire-de-Quebec-Bulletin-d-information-SME-Info-Vol-39-n-2_a469.htmlhttps://www.hgiguere.net/photo/art/imagette/4141239-6287156.jpg2012-05-03T17:38:00+02:00Webmestre
MOT DU SUPÉRIEUR GÉNÉRAL
Il arrive souvent que lors de rencontres sociales ou pastorales, mes interlocuteurs me présentent comme le supérieur du Grand Séminaire ou du Petit Séminaire au lieu de s’adresser à moi comme Supérieur général du Séminaire. Même le maire, Régis Labeaume que je rencontrais récemment me disait qu’il ne comprend pas bien toutes nos subtilités organisationnelles. Pour lui le Séminaire ce sont avant tout les édifices qu’il a en face de lui à l’Hôtel de Ville. Et pourtant, sans la communauté des prêtres qui en est la base, le Séminaire de Québec n’aurait jamais eu le rayonnement qu’il a eu et qu’il a encore.
Et le titre de « Supérieur général » instauré par Mgr Camille Roy en 1938, après la décision de ne plus appeler « directeurs », mais « supérieurs » les responsables du Petit et du Grand Séminaire, nous renvoie à cette communauté de prêtres diocésains que nous sommes depuis la fondation en 1663 et par l’approbation des évêques qui ont suivi notre fondateur, le bienheureux François de Laval, premier évêque de Québec. Une place spéciale revient à Mgr Jean-Olivier Briand (1715-1794) qui, après la Conquête anglaise, au moment de la séparation d’avec le Séminaire des Missions-Étrangères de Paris, a reconnu les prêtres du Séminaire de Québec comme société apostolique diocésaine dans un règlement qui a, par la suite, servi de constitutions à ce groupe.
Ce numéro présente trois nouveaux membres agrégés de la Société de prêtres que nous sommes. Ils s’ajoutent aux trois autres agrégés en 2006. L’avenir du Séminaire à moyen terme semble bien assuré. Le nombre des membres continuera de diminuer, certes, mais les six nouveaux agrégés dont l’âge moyen est de 57,8 ans sont un signe du rajeunissement et de la créativité qui seront au rendez-vous des défis à venir. Les ressources financières alimentées par le projet des éoliennes de la Seigneurie de Beaupré permettront au Séminaire de continuer à œuvrer efficacement au service de l’Église diocésaine en fidélité à sa mission de société de prêtres au service de l’évêque et de l’évangélisation.
Bon été et à septembre prochain !
Mgr Hermann Giguère, P.H.
ACTIVITÉS PASTORALES
MAISON FRANÇOIS-DE-LAVAL À PETIT CAP
- 25 au 27 mai 2012 : Rencontre du groupe « Vivre et Aimer»;
- 14 juin 2012 : Ouverture officielle de Petit Cap;
- 27 juin au 14 août 2012 : Camps diocésains;
- 14 au 18 août 2012: Camp Petit Séminaire diocésain;
- 27 août au 2 septembre 2012: Session début d’année des séminaristes de 1re étape.
CHÂTEAU BELLEVUE À PETIT CAP ;
--6 au 11 août 2012 : Retraite pour les prêtres prêchée par Mgr Yvon Joseph Moreau, évêque de La Pocatière
II teologia Seminario Nacional Cristo Sacerdote : Jose est le troisième en partant de la gauche sur la dernière rangée et Fernando se trouve sur la même rangée le troisième à partir de la droite.
SAVIEZ-VOUS?
- … quel est le nom de l’œuvre qui orne la crypte des prêtres du Séminaire à la Basilique-cathédrale de Québec et quel est le nom de l’artiste qui l’a réalisée ?
Réponse 1 à la fin du Bulletin.
-… qu’il y a des liens entre la chanteuse Madonna et le Séminaire de Québec ?
Réponse 2à la fin du Bulletin.
NOMINATIONS
- Monsieur le chanoine Jacques Roberge a été renommé procureur du Séminaire de Québec jusqu’au 30 juin 2013.
- Monsieur l’abbé René Bégin a été nommé directeur du Petit Cap pour la saison estivale 2012.
DATES À RETENIR
- 3 mai 2012 : Fête anticipée du fondateur du Séminaire, le bienheureux François de Laval et hommages aux jubilaires qui fêtent 50 ans de prêtrise : Mgr Eugène Tremblay, Mgr Hermann Giguère et l’abbé Jean-Guy Sauvageau et 25 ans de prêtrise : l’abbé Serge Lavoie.
- 16 mai 2012 : Fête du Supérieur général.
1- 4 juin 2012 : Ouverture officielle du Petit Cap.
TROIS NOUVEAUX MEMBRES AGRÉGÉS DE LA COMMUNAUTÉ DES PRÊTRES DU SÉMINAIRE DE QUÉBEC:
LES ABBÉS SERGE LAVOIE, JEAN ABUD ET MARIO CÔTÉ
Le 21 mars 2012, en la célébration de l'Anniversaire de la fondation du Séminaire de Québec (26 mars 1663) trois nouveaux membres agrégés à la Société des prêtres du Séminaire de Québec ont été intronisés et ont signé leur contrat d'agrégation en présence des prêtres, des séminaristes et de plusieurs invités à la Chapelle du Séminaire au Pavillon Jean Olivier Briand (1 rue des Remparts).
Cette célébration de l'Anniversaire de la fondation du Séminaire cette année revêtait un éclat tout particulier en raison de cet apport de sang neuf à la communauté, mais aussi en raison de la visite officielle que faisait au Séminaire le nouvel évêque auxiliaire à Québec, Mgr Gaétan Proulx, O.S.M., qui a accepté de présider la célébration et qui a partagé avec nous le repas festif en son honneur et en l’honneur des trois nouveaux agrégés.
La célébration a commencé par une eucharistie à 16 h. Au cours de celle-ci, le Supérieur général du Séminaire de Québec, Mgr Hermann Giguère, P.H., a procédé après l'homélie de Mgr Proulx à l'intronisation des nouveaux agrégés et il leur a fait signer le registre du Séminaire et le contrat d'agrégation
Voici quelques notes biographiques sur chacun des nouveaux membres agrégés de la Société des prêtres du Séminaire de Québec
L'abbé Serge Lavoie a été ordonné prêtre en 1987. Vicaire à St-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette à Québec d'abord, il fut ensuite missionnaire au Paraguay dans la mission du Diocèse de Québec à Asunción, puis à son retour, il devint directeur de la Maison François de Laval, centre de vocation de 1998 à 2001, puis membre de l'Équipe de formation du Grand Séminaire de Québec à partir de 1998.
Monsieur l'abbé Jean Abud a été ordonné prêtre en 1996. Il a été vicaire à la paroisse de L'Ancienne-Lorette. En 2006, il est devenu responsable de la pastorale catholique à l'Université Laval. Il est président du Conseil d'administration de l'organisme d'évangélisation Mission Urbaine.
Monsieur l'abbé Mario Côté a été ordonné prêtre en 1991. Après un service pastoral comme vicaire à la paroisse de L'Ancienne Lorette, il a été nommé curé de Saint-Urbain et de Petite-Rivière-Saint-François dans la région de Charlevoix, tout en étant vicaire à Baie-Saint-Paul et animateur de pastorale au Centre éducatif Saint-Urbain. ll est devenu membre de la communauté des prêtres du Séminaire de Québec pour faire partie de l'équipe de formation des futurs prêtres du Grand Séminaire en l'an 2000. Après un séjour d'un an en France à l'IFEC (Institut des formateurs du Clergé) à Paris, il a pris la responsabilité des stages avant de devenir recteur du Grand Séminaire de Québec en 2004. L'abbé Mario Côté, recteur du Grand Séminaire de Québec, nous annonçait le 7 février 2012 qu'arrivaient parmi nous deux nouveaux séminaristes :
BIENVENIDOS : DEUX NOUVEAUX SÉMINARISTES COLOMBIENS AU GRAND SÉMINAIRE DE QUÉBEC:
Fernando Moreno Bustamante et Jose Libardo Toca en deuxième année de théologie. Ceux-ci ont déjà commencé leur cheminement de futurs prêtres au Seminario nacional Cristo Sacerdote érigé le 8 février 1959. Monseñor Alfonso Uribe Jaramillo, le fondateur et premier recteur, avait étudié la théologie au Québec et il avait vu des séminaires de vocations tardives qui l'ont inspiré. Le "Seminario nacional Cristo Sacerdote" s'est ouvert depuis sur toutes les catégories d'âge. Il compte en philosophie et en théologie 12 prêtres animateurs, plusieurs professeurs et 148 étudiants (23 en propédeutique, 34 en philosophie, 91 en théologie).
Au Grand Séminaire de Québec, Fernando et Jose seront intégrés au groupe de deuxième étape et, d'ici la fin de l'année, leur temps d’études sera consacré essentiellement à l’apprentissage du français avec des ateliers de langues au Collège Garnier.
Fernando et Jose sont accueillis comme séminaristes par Mgr Yvon-Joseph Moreau, évêque du Diocèse de Ste-Anne-de-la-Pocatière au Québec. Le Grand Séminaire de Québec est des plus heureux de collaborer avec lui dans le cadre de cette initiative qui consiste à explorer des chemins nouveaux pour assurer une relève presbytérale à l’Église d’ici.
« Nous nous réjouissons donc, écrit l'abbé Mario Côté, recteur du Grand Séminaire de Québec, aux séminaristes et aux prêtres du Séminaire, de voir notre communauté de formation s’enrichir de deux nouveaux membres. »
« ...Fernando et Jose seront intégrés au groupe de deuxième étape et, d'ici la fin de l'année, leur temps d’études sera consacré essentiellement à l’apprentissage du français avec des ateliers de langues au Collège Garnier. »
Réponses à SAVIEZ-VOUS?
Réponse 1 La porte de la crypte des prêtres du Séminaire à la Basilique-cathédrale fait partie d’un ensemble que l’artiste, madame Lucienne Payan-Cornet, a intitulé « Passage ». Cet ensemble comprend une porte en bronze et six fresques. Le bronze pour Madame Cornet évoque le poids de la matérialité et la peinture des fresques traduit le départ vers la légèreté, l’harmonie et l’éternité.
Madame Lucienne Payan-Cornet est une artiste qui a reçu plusieurs distinctions dont le prix « Reconnaissance », attribué par La Manif d’art contemporain, Prix d’Excellence des arts et de la culture de Québec en 2011 et le Prix Télé-Québec, 7e édition de la Biennale du dessin de l’estampe et du papier matière, Alma (Québec) en 2011. Elle a été honorée par le Conseil du statut de la femme et YWCA Québec en 2008. Elle a été nommée en 2001 Chevalier des arts et lettres, par la ministre française de la Culture.
La bénédiction de la crypte par le Cardinal Ouellet a eu lieu le 4 novembre 2003. De chaque côté de la porte on a inscrit ce verset tiré du psaume 31, verset 6 : In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum. Redemisti nos, Domine Deus veritatis qui rappelle une des dernières paroles du Christ. C’est ce verset que, chaque soir à « Complies », nous redisons ou chantons comme répons.