Avez-vous l’impression, vous autres, que vous portez du fruit ? Avez-vous l’impression que vous apportez quelque chose de positif dans le monde ? Avez-vous l’impression que le monde va être meilleur parce que vous êtes là et qu’il manquerait quelque chose si vous n’étiez pas là ? Il me semble que ces questions-là sont bien importantes et qu’elles sont reliées à notre bonheur. C’est le fait de sentir qu’il y a quelque chose de soi, que notre vitalité apporte quelque chose au monde. C’est de ça qu’il est question dans l’Évangile d’aujourd’hui. Si vous le voulez, je vous propose qu’on écoute ce que Jésus a à nous dire sur comment faire pour porter du fruit, à partir de la parabole de la vigne. On va voir ça du point de vue de Dieu le Père, du point de vue de Jésus et de notre point de vue à nous.
Regardons ça d’abord du point de vue de Dieu le Père. Dans la parabole, Dieu le Père, c’est le vigneron. Qu’est-ce que fait le vigneron ? Il plante une vigne et il prend le temps de s’en occuper pour qu’elle produise des fruits. En particulier, il prend le temps de s’occuper des sarments (ou des branches) parce que ce sont les sarments qui portent les fruits. Les sarments, c’est nous autres. D’après la parabole, Dieu s’occupe de nous, il nous travaille pour qu’on produise le plus de fruits possible… Cette semaine, j’ai rencontré une bénévole. C’est quelqu’un qui est en train de prendre la responsabilité d’un gros projet pour améliorer la vie de notre paroisse. Elle me disait : « c’est vrai que j’ai pris des grosses responsabilités, mais en même temps, j’ai l’impression que je ne suis pas toute seule là-dedans. J’ai l’impression que Dieu, il s’occupe de moi pour m’aider dans le projet». J’ai aussi rencontré des couples qui se préparaient au mariage et il y en a qui disaient quelque chose de semblable. Ils disaient «on s’engage dans le mariage, mais on sent qu’on est pas tout seuls. On sent que Dieu s’engage avec nous pour que notre mariage porte du fruit... À travers ça, il y a peut-être des pistes qui pourraient nous aider à porter du fruit. La première, c’est : «est-ce que nous, on veut en porter des fruits comme Dieu veut qu’on en porte ?» La deuxième piste, c’est : «est-ce qu’on accepte que Dieu nous travaille, est-ce qu’on se laisse travailler par lui pour porter de plus en plus de fruits ?»
J’aimerais maintenant qu’on regarde la parabole du point de vue de Jésus. Dans la parabole, Jésus c’est la vigne. Ce qu’il y a de particulier avec Jésus, c’est qu’il n’a pas l’air de porter du fruit. S’il y a des fruits, c’est parce qu’il y a des sarments qui poussent sur lui et c’est parce qu’il y a un vigneron qui s’occupe d’entretenir les sarments. Le rôle de Jésus, c’est tout simplement de fournir la sève pour que les sarments soient capables de porter des fruits. Jésus se fie sur nous pour qu’on produise les fruits et il se fie à son Père qui va nous aider à y arriver. Autrement dit, porter des fruits, ça se fait dans la communion les uns avec les autres. Chacun joue son rôle et c’est ensemble qu’on produit des fruits... Ici dans la paroisse, je m’occupe de la pastorale jeunesse, et une chose que j’aime dans la pastorale jeunesse, c’est qu’on se sent appuyés. Il n’y a pas juste un petit comité qui se force pour faire des activités pour les jeunes. On sent qu’il y a plein de monde dans la paroisse qui nous appuient et en particulier des gens malades. Il y a des personnes malades qui prient pour nous sans arrêt et on dirait que la prière des malades, on la sent. Les malades qui prient pour nous sont un peu comme Jésus qui nous donne la sève pour être capables de produire des fruits… Comme piste pour nous, on pourrait se demander : «est-ce qu’on est capables de produire des fruits en communion les uns avec les autres ?» «Est-ce qu’on est capables de produire des fruits en couple ? En communauté ? En s’appuyant les uns les autres dans nos projets ?»
Si on regarde maintenant la parabole de notre point de vue à nous, si on est les sarments sur la vigne, qu’elle est la chose la plus importante qu’on a à faire pour produire des fruits ? Le plus important, c’est de rester branchés sur la vigne, de se brancher sur Jésus. Dans l’Évangile, Jésus nous le répète sept fois : «demeurez en moi comme moi en vous». «Acceptez que je partage ma vie avec vous et acceptez de partager votre vie avec moi, c’est ça qui va vous rendre féconds.» C’est une expérience de communion profonde avec Jésus. On pourrait faire bien des discours là-dessus, mais à la place, je vous propose qu’on regarde l’exemple des gens qui ont vécu plusieurs années de mariage ou plusieurs années de vie religieuse (nous les fêtons justement aujourd’hui). Eux savent ce que c’est que de demeurer dans un amour fidèle pendant une longue période. Eux savent ce que c’est que de vivre la communion. Eux ont probablement appris ce que c’est que de se laisser travailler par Dieu pour construire l’amour et apporter quelque chose de beau au monde. Ils ont porté du fruit et ils en portent encore.
En poursuivant notre eucharistie, on pourrait rendre grâce au Seigneur pour tous les fruits qui sont portés par les membres de notre communauté. On pourrait lui demander de faire grandir notre communion avec lui et notre communion les uns avec les autres. Et si vous le voulez, on pourrait dire à Jésus qu’il peut compter sur nous : on est prêts à faire quelque chose avec lui pour rendre le monde meilleur.
J’aimerais maintenant qu’on regarde la parabole du point de vue de Jésus. Dans la parabole, Jésus c’est la vigne. Ce qu’il y a de particulier avec Jésus, c’est qu’il n’a pas l’air de porter du fruit. S’il y a des fruits, c’est parce qu’il y a des sarments qui poussent sur lui et c’est parce qu’il y a un vigneron qui s’occupe d’entretenir les sarments. Le rôle de Jésus, c’est tout simplement de fournir la sève pour que les sarments soient capables de porter des fruits. Jésus se fie sur nous pour qu’on produise les fruits et il se fie à son Père qui va nous aider à y arriver. Autrement dit, porter des fruits, ça se fait dans la communion les uns avec les autres. Chacun joue son rôle et c’est ensemble qu’on produit des fruits... Ici dans la paroisse, je m’occupe de la pastorale jeunesse, et une chose que j’aime dans la pastorale jeunesse, c’est qu’on se sent appuyés. Il n’y a pas juste un petit comité qui se force pour faire des activités pour les jeunes. On sent qu’il y a plein de monde dans la paroisse qui nous appuient et en particulier des gens malades. Il y a des personnes malades qui prient pour nous sans arrêt et on dirait que la prière des malades, on la sent. Les malades qui prient pour nous sont un peu comme Jésus qui nous donne la sève pour être capables de produire des fruits… Comme piste pour nous, on pourrait se demander : «est-ce qu’on est capables de produire des fruits en communion les uns avec les autres ?» «Est-ce qu’on est capables de produire des fruits en couple ? En communauté ? En s’appuyant les uns les autres dans nos projets ?»
Si on regarde maintenant la parabole de notre point de vue à nous, si on est les sarments sur la vigne, qu’elle est la chose la plus importante qu’on a à faire pour produire des fruits ? Le plus important, c’est de rester branchés sur la vigne, de se brancher sur Jésus. Dans l’Évangile, Jésus nous le répète sept fois : «demeurez en moi comme moi en vous». «Acceptez que je partage ma vie avec vous et acceptez de partager votre vie avec moi, c’est ça qui va vous rendre féconds.» C’est une expérience de communion profonde avec Jésus. On pourrait faire bien des discours là-dessus, mais à la place, je vous propose qu’on regarde l’exemple des gens qui ont vécu plusieurs années de mariage ou plusieurs années de vie religieuse (nous les fêtons justement aujourd’hui). Eux savent ce que c’est que de demeurer dans un amour fidèle pendant une longue période. Eux savent ce que c’est que de vivre la communion. Eux ont probablement appris ce que c’est que de se laisser travailler par Dieu pour construire l’amour et apporter quelque chose de beau au monde. Ils ont porté du fruit et ils en portent encore.
En poursuivant notre eucharistie, on pourrait rendre grâce au Seigneur pour tous les fruits qui sont portés par les membres de notre communauté. On pourrait lui demander de faire grandir notre communion avec lui et notre communion les uns avec les autres. Et si vous le voulez, on pourrait dire à Jésus qu’il peut compter sur nous : on est prêts à faire quelque chose avec lui pour rendre le monde meilleur.
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