Un résumé de 4 minutes de cette homélie est disponible en version vidéo. Croyez-vous ça, vous autres, que Jésus, c’est le bon berger qui conduit l’Église ? Vous sentez-vous concernés par l’avenir de l’Église ? Il n’y a pas longtemps, j’ai justement rencontré une jeune qui se demandait si l’Église avait un avenir. Ça l’inquiétait. L’Évangile qu’on vient d’entendre se passe au Temple de Jérusalem. Jésus est en train de répondre aux questions des pharisiens. Mais, à un moment donné, il les arrête et il leur dit : «écoutez, j’ai déjà répondu à toutes vos questions. Vous les savez, mes réponses. Votre problème, c’est que vous ne me croyez pas quand je parle. Pourquoi vous ne me croyez pas ? Parce que vous ne faites pas partie de mes brebis.» C’est à ce moment que commence l’Évangile d’aujourd’hui.
Jésus explique aux pharisiens que lui et son Père, ils sont UN. Sa priorité, c’est de travailler au projet de son Père. Quel est le projet de son Père ? Son Père lui a donné des brebis. Ces brebis-là, il les connaît. Il s’en occupe. Il leur donne la vie et il les conduit vers les eaux vives. Il reste maintenant à savoir : qui sont les brebis de Jésus ? Selon l’Évangile, les brebis de Jésus, ce sont les personnes qui écoutent sa voix. De quelle manière est-ce qu’elles écoutent la voix de Jésus ? Si on se fie à la première lecture, ceux qui écoutent la parole du Seigneur sont très faciles à reconnaître. Ce sont les foules qui se réunissent le dimanche pour écouter les enseignements de saint Paul. Ils entendent la parole du Seigneur à travers la parole des apôtres qui leur parlent. Mais les brebis de Jésus ne font pas juste écouter. En plus, elles le suivent. Elles se déplacent pour aller là où va Jésus et elles finissent par agir comme lui.
Mais là, vous allez peut-être dire : «c’est pas mal abstrait, ton affaire !» Alors, pour rendre ça plus concret, j’aimerais vous parler d’un événement important qui se passe aujourd’hui dans l’Église. Aujourd’hui, c’est la 50e journée mondiale de prière pour les vocations. J’aimerais vous donner des exemples de personnes qui suivent Jésus, concrètement, dans notre unité pastorale, dans des vocations particulières.
Premier exemple. Dans les Évangiles, on raconte que Jésus avait un style de vie qui sortait de l’ordinaire. Jésus vivait dans la pauvreté. Jésus était célibataire ; il n’était pas marié. Et Jésus faisait toujours la volonté de Dieu. Et bien, dans notre unité pastorale, il y a environ 750 religieuses qui ont choisi de suivre Jésus de cette manière-là en faisant vœu de pauvreté, chasteté et obéissance. Ces femmes-là, elles sont comme une forme de présence de Dieu au milieu de nous parce qu’elles essaient de vivre selon le style de vie de Jésus.
Deuxième exemple. On a vu que Jésus est le bon berger. Dans l’Église, il y a des gens qui ont une responsabilité particulière pour être des bergers et ce sont les prêtres. Les prêtres essaient d’être des bons bergers à la manière de Jésus en étant responsables de l’ensemble de l’Église. Et il y a d’autres personnes qui sont bergers d’autres manières, par exemple les parents qui prennent soin de leurs enfants.
Mais l’Église est en train d’évoluer très vite. On prévoit que dans sept ans, chaque nouveau curé va être responsable de 15 églises différentes en même temps. Ça va être une révolution. Si on veut que des jeunes acceptent de devenir prêtres, il va falloir les aider, entre autres en partageant des responsabilités avec eux. Et ça, ça nous parle d’une autre manière de suivre Jésus qui concerne tout le monde. C’est d’être tout le monde, coresponsables de la mission de Jésus, de la mission de l’Église. C’est de prendre nos responsabilités dans la vie de l’Église, chacun selon nos talents. On a vu que Jésus et son Père, ils sont UN. Jésus travaille au projet du Père. Le projet du Père, c’est d’avoir une Église vivante. Si on veut suivre Jésus, on peut faire comme lui, c’est-à-dire mettre de la vie dans l’Église, la rendre vivante, chacun avec notre contribution. Il y a beaucoup de personnes, ici, qui font ça de façon exemplaire. Mais j’aimerais quand même vous partager un coup de cœur. Ici, en ce moment, dans l’église, il y a des familles qui prient pour les vocations depuis quelques semaines. Il y a des enfants et des adolescents qui sont ici dans l’église et qui prient pour les vocations. Je sais que vous avez prié pour moi et j’aimerais vous en remercier. Vous avez mis l’Évangile d’aujourd’hui en application. Merci.
Je termine en vous proposant une prière. Si vous le voulez, je vous propose de fermer vos yeux. On dit que les brebis écoutent la voix de Jésus. Depuis le début de la messe, vous avez écouté beaucoup de choses, un peu comme les foules de la première lecture qui se réunissaient le dimanche pour entendre la parole du Seigneur. Parmi tout ce que vous avez entendu, est-ce qu’il y a quelque chose que vous reconnaissez comme la voix de Jésus pour vous ? Si oui, est-ce qu’on pourrait juste s’arrêter pour entendre encore Jésus nous parler dans notre coeur?
(minute de silence)
«Jésus, donne-nous d’entendre ta voix et de marcher à ta suite, AMEN.»
Mais là, vous allez peut-être dire : «c’est pas mal abstrait, ton affaire !» Alors, pour rendre ça plus concret, j’aimerais vous parler d’un événement important qui se passe aujourd’hui dans l’Église. Aujourd’hui, c’est la 50e journée mondiale de prière pour les vocations. J’aimerais vous donner des exemples de personnes qui suivent Jésus, concrètement, dans notre unité pastorale, dans des vocations particulières.
Premier exemple. Dans les Évangiles, on raconte que Jésus avait un style de vie qui sortait de l’ordinaire. Jésus vivait dans la pauvreté. Jésus était célibataire ; il n’était pas marié. Et Jésus faisait toujours la volonté de Dieu. Et bien, dans notre unité pastorale, il y a environ 750 religieuses qui ont choisi de suivre Jésus de cette manière-là en faisant vœu de pauvreté, chasteté et obéissance. Ces femmes-là, elles sont comme une forme de présence de Dieu au milieu de nous parce qu’elles essaient de vivre selon le style de vie de Jésus.
Deuxième exemple. On a vu que Jésus est le bon berger. Dans l’Église, il y a des gens qui ont une responsabilité particulière pour être des bergers et ce sont les prêtres. Les prêtres essaient d’être des bons bergers à la manière de Jésus en étant responsables de l’ensemble de l’Église. Et il y a d’autres personnes qui sont bergers d’autres manières, par exemple les parents qui prennent soin de leurs enfants.
Mais l’Église est en train d’évoluer très vite. On prévoit que dans sept ans, chaque nouveau curé va être responsable de 15 églises différentes en même temps. Ça va être une révolution. Si on veut que des jeunes acceptent de devenir prêtres, il va falloir les aider, entre autres en partageant des responsabilités avec eux. Et ça, ça nous parle d’une autre manière de suivre Jésus qui concerne tout le monde. C’est d’être tout le monde, coresponsables de la mission de Jésus, de la mission de l’Église. C’est de prendre nos responsabilités dans la vie de l’Église, chacun selon nos talents. On a vu que Jésus et son Père, ils sont UN. Jésus travaille au projet du Père. Le projet du Père, c’est d’avoir une Église vivante. Si on veut suivre Jésus, on peut faire comme lui, c’est-à-dire mettre de la vie dans l’Église, la rendre vivante, chacun avec notre contribution. Il y a beaucoup de personnes, ici, qui font ça de façon exemplaire. Mais j’aimerais quand même vous partager un coup de cœur. Ici, en ce moment, dans l’église, il y a des familles qui prient pour les vocations depuis quelques semaines. Il y a des enfants et des adolescents qui sont ici dans l’église et qui prient pour les vocations. Je sais que vous avez prié pour moi et j’aimerais vous en remercier. Vous avez mis l’Évangile d’aujourd’hui en application. Merci.
Je termine en vous proposant une prière. Si vous le voulez, je vous propose de fermer vos yeux. On dit que les brebis écoutent la voix de Jésus. Depuis le début de la messe, vous avez écouté beaucoup de choses, un peu comme les foules de la première lecture qui se réunissaient le dimanche pour entendre la parole du Seigneur. Parmi tout ce que vous avez entendu, est-ce qu’il y a quelque chose que vous reconnaissez comme la voix de Jésus pour vous ? Si oui, est-ce qu’on pourrait juste s’arrêter pour entendre encore Jésus nous parler dans notre coeur?
(minute de silence)
«Jésus, donne-nous d’entendre ta voix et de marcher à ta suite, AMEN.»
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