Détail de la fresque sur la pêche miraculeuse au fronton de la Chapelle extérieure du Séminaire de Québec
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, on raconte comment Pierre a été impressionné par la pêche miraculeuse. L’expérience que Pierre a vécue, il me semble que j’ai vécu quelque chose de semblable dans les dernières semaines ici dans notre unité pastorale et j’aimerais vous en parler un peu.
Il n’y a pas longtemps, j’ai vu une paroissienne qui m’a raconté ce qu’elle faisait. Elle a décidé d’animer un groupe de partage autour de la Bible et les gens qui viennent à son groupe, ce sont des paroissiens qui ne viennent pas à l’Église, mais qui vont quand même à son groupe. Cette dame-là qui anime ça, elle n’a aucune formation spéciale en pastorale ou en théologie. Mais je l’ai vue animer et j’en revenais pas de la qualité de ce qu’elle faisait avec son groupe.
Il n’y a pas longtemps, j’ai vu une paroissienne qui m’a raconté ce qu’elle faisait. Elle a décidé d’animer un groupe de partage autour de la Bible et les gens qui viennent à son groupe, ce sont des paroissiens qui ne viennent pas à l’Église, mais qui vont quand même à son groupe. Cette dame-là qui anime ça, elle n’a aucune formation spéciale en pastorale ou en théologie. Mais je l’ai vue animer et j’en revenais pas de la qualité de ce qu’elle faisait avec son groupe.
C’était impressionnant de la voir aller et elle rejoignait des gens loin de l’Église. Autre exemple, certains parents m’ont parlé de la manière dont ils parlaient de Jésus à leurs enfants. Je n’en suis pas revenu de tout ce qu’ils ont pu inventer pour expliquer Jésus à leurs enfants. La foi fait partie de leur vie de famille. Les enfants embarquent et c’est magnifique. Autre exemple, des paroissiens qui vont donnner la communion aux malades. Ils ne font pas juste aller donner la communion. Ils vont animer des célébrations de la parole dans des résidences de personnes âgées. J’ai vu comment ils s’y prennent et comment les personnes âgées sont rejointes. C’était magnifique. Il y aurait bien d’autres exemples que je pourrais apporter, mais que je ne peux pas élaborer faute de temps. Mais quand je regarde tout ça, je me dis que la pêche miraculeuse, elle est déjà en action ici dans notre unité pastorale. La plupart des pêcheurs, ce sont des laïcs qui prennent des initiatives et qui prennent du poisson au sens de l’Évangile d’aujourd’hui. Grâce à eux, il y a des gens qui sont rejoints par Jésus. J’aurais le goût d’ajouter : vous rendez-vous compte que vous êtes bons, que vous en faites des belles affaires et que vous êtes pleins de potentiel ?
Pour aller plus loin, j’aimerais qu’on approfondisse un peu les textes d’aujourd’hui pour comprendre qu’est-ce qui fait que la pêche miraculeuse a eu lieu. Je retiens trois choses. Le premier point, je le prends dans la parole de saint Paul qui dit : «ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu». Ce que Paul dit, tout le monde ici dans l’Église, on pourrait dire la même chose : «ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu». Nous sommes tous des cadeaux de Dieu, des cadeaux de Dieu pour les autres. Est-ce qu’on peut se rendre compte de ça ? Deuxième point : Jésus cherche un lieu pour annoncer l’Évangile et il choisit d’aller s’installer dans la barque de Pierre. Jésus décide de s’installer dans nos affaires et c’est à partir de là qu’il annonce l’Évangile au monde. Si vous regardez sur le mur derrière moi vous voyez le logo de l’année de la foi et on voit la barque de Pierre avec Jésus installé dedans (Jésus représenté par une croix). Ce qu’on voit sur le logo, c’est une image de la mission de l’Église. Jésus embarque dans l’Église, il s’installe avec nous, dans nos affaires et c’est à partir de là qu’il annonce l’Évangile au monde. Troisième point : si la pêche miraculeuse a eu lieu, c’est parce que des pêcheurs ont écouté la parole de Jésus et qu'ils ont accepté de risquer des choses pour aller de l’avant.
Pour aller encore plus loin dans tout ça, je vous propose de terminer par une expérience spirituelle. Si ça vous tente d’embarquer, je vous invite à vous asseoir confortablement et à vous fermer les yeux. Je vous invite à prendre un instant juste pour vous rendre compte de comment chacun d’entre vous, vous êtes quelqu’un d’extraordinaire. Vous pourriez juste vous dire (comme Paul): «ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu».
(une minute de silence)
Maintenant, imaginez que Jésus vient s’asseoir à côté de vous et qu’il veut apporter quelque chose de beau dans le monde, grâce à vous. Sentez ce que ça vous fait que Jésus soit à côté de vous.
(une minute de silence)
Maintenant, Jésus vous parle. Il vous invite à faire un geste. Il vous invite à risquer quelque chose pour aller de l’avant. Qu’est-ce qu’il vous dit ?
(une minute de silence)
Si vous le voulez, on va poursuivre notre prière en se mettant à la suite de Jésus dans l’eucharistie.
Pour aller plus loin, j’aimerais qu’on approfondisse un peu les textes d’aujourd’hui pour comprendre qu’est-ce qui fait que la pêche miraculeuse a eu lieu. Je retiens trois choses. Le premier point, je le prends dans la parole de saint Paul qui dit : «ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu». Ce que Paul dit, tout le monde ici dans l’Église, on pourrait dire la même chose : «ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu». Nous sommes tous des cadeaux de Dieu, des cadeaux de Dieu pour les autres. Est-ce qu’on peut se rendre compte de ça ? Deuxième point : Jésus cherche un lieu pour annoncer l’Évangile et il choisit d’aller s’installer dans la barque de Pierre. Jésus décide de s’installer dans nos affaires et c’est à partir de là qu’il annonce l’Évangile au monde. Si vous regardez sur le mur derrière moi vous voyez le logo de l’année de la foi et on voit la barque de Pierre avec Jésus installé dedans (Jésus représenté par une croix). Ce qu’on voit sur le logo, c’est une image de la mission de l’Église. Jésus embarque dans l’Église, il s’installe avec nous, dans nos affaires et c’est à partir de là qu’il annonce l’Évangile au monde. Troisième point : si la pêche miraculeuse a eu lieu, c’est parce que des pêcheurs ont écouté la parole de Jésus et qu'ils ont accepté de risquer des choses pour aller de l’avant.
Pour aller encore plus loin dans tout ça, je vous propose de terminer par une expérience spirituelle. Si ça vous tente d’embarquer, je vous invite à vous asseoir confortablement et à vous fermer les yeux. Je vous invite à prendre un instant juste pour vous rendre compte de comment chacun d’entre vous, vous êtes quelqu’un d’extraordinaire. Vous pourriez juste vous dire (comme Paul): «ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu».
(une minute de silence)
Maintenant, imaginez que Jésus vient s’asseoir à côté de vous et qu’il veut apporter quelque chose de beau dans le monde, grâce à vous. Sentez ce que ça vous fait que Jésus soit à côté de vous.
(une minute de silence)
Maintenant, Jésus vous parle. Il vous invite à faire un geste. Il vous invite à risquer quelque chose pour aller de l’avant. Qu’est-ce qu’il vous dit ?
(une minute de silence)
Si vous le voulez, on va poursuivre notre prière en se mettant à la suite de Jésus dans l’eucharistie.
Textes commentés
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés, vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants. Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures, et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois — la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts — ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis. Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé Apôtre, puisque j'ai persécuté l'Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m'a comblé n'a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n'est pas moi, c'est la grâce de Dieu avec moi. Bref, qu'il s'agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.
(1 Co 15,1-11)
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5,1-11)
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés, vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants. Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures, et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois — la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts — ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis. Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé Apôtre, puisque j'ai persécuté l'Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m'a comblé n'a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n'est pas moi, c'est la grâce de Dieu avec moi. Bref, qu'il s'agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.
(1 Co 15,1-11)
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5,1-11)
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