PHoto de Claude Benoît
CLAUDE BENOÎT (39 ans)
Claude Benoit a 39 ans et est en fin de stage à la paroisse de Beresford, au Nouveau-Brunswick. Il sera ordonné en 2007. Il y a six ans, il menait une carrière bien remplie en milieu scolaire et possédait tout ce dont il avait besoin pour mener sa vie sans inquiétude. L'appel de Dieu s'est alors manifesté de nouveau.
Claude raconte que l'appel de Dieu s'était fait sentir vers l'âge de sept ans, mais à ce moment-là, il ne pouvait y mettre des mots. « J'étais un enfant qui aimait prier, explique-t-il. Dans ma chambre, j'avais mon coin de prière. Durant la messe, j'étais très émotif face à la liturgie et lorsque la chorale se mettait à chanter, il y avait de quoi qui se passait en moi. Dans la trentaine, suite à des événements que j'ai vécus, j'ai su que j'étais appelé à le suivre et j'ai pu articuler cet appel.» L'appel a retenti de nouveau avec force au cours d'une où Claude témoigne qu'il a vécu concrètement le passage biblique où Yahvé appelle Samuel par trois fois et le jeune Samuel retourne se coucher à chaque fois, à la demande d'Éli jusqu'au moment où Éli comprend que c'est le Seigneur qui appelle Samuel (cf. Samuel, 3,1-9). Cette nuit-là, Claude a lui aussi entendu la voix du Seigneur. Il en a été remué jusqu'au plus profond e lui-même. « Après avoir discuté avec un prêtre, nous confie Claude, j'ai compris que j'avais ma réponse. Lorsque j'ai répondu à l'appel, une paix intérieure s'est installée, tout est devenu clair. Je me suis complètement abandonné à Dieu.»
Claude Benoît termine six années de formation au Grand Séminaire de Québec. Il est en fin de stage à la paroisse de Beresford. Il sera ordonné prêtre en 2008 à l'âge de 40 ans. Il représente cette nouvelle génération de prêtres qui répondent à l'appel du Seigneur plus tard dans leur vie.
Son confrère, Patrick McGraw dont le témoignage suit représente la génération des jeunes adultes qui entrent au Grand Séminaire.
PATRICK McGRAW (23 ans)
Patrick McGraw n'est pas une vocation dite tardive. Âgé de 23 ans, il en est à sa deuxième année au Grand Séminaire de Québec. Natif de Tracadie-Sheila, il a toujours été impliqué en milieu pastoral depuis sa jeunesse. «À 16 ans, je me suis vraiment posé la question 'Qu'est-ce que tu fais là?'. J'aimais l'équipe et j'avais beaucoup d'amis, mais je n'avais plus de raisons de m'impliquer. Dieu ne me parlait plus comme avant. J'ai alors quitté.»
Patrick est alors parti étudier en publicité à Ottawa, mais vite il réalise qu'il n'est pas destiné à oeuvrer dans ce domaine. De retour en Acadie, Patrick travaille deux ans comme vendeur, période pendant laquelle l'appel à la vocation sacerdotale a surgi. «Je ne voulais pas répondre à cet appel, raconte-t-il. Je craignais la réaction de mes amis. Il y avait aussi la question du mariage et des enfants me préoccupait.»
Un séjour de deux ans au Centre Agapè de Québec lui a permis d'approfondir sa relation avec Dieu. La vie sacerdotale l'a interpellé à ce moment-là. Sa famille et des amis ont apporté soutien et confirmation à sa vocation. «À cause de mon âge, ajoute Patrick, certaines personnes m'ont dit qu'il y avait des jobs plus payants, que j'étais intelligent et que je pouvais avoir une famille. Je leur répondais que je peux aussi en avoir une au sein de l'Église. Je me sens heureux au service des gens. C'est plus qu'un service car c'est autant bénéfique pour moi. Ce que je donne aux gens me procure un bien-être inexplicable. C'est fort.» «Le prêtre ne demeure plus dans son presbytère en attente que les gens aillent vers lui. Il doit aller vers les gens» constate Patrick en terminant.
Témoignages tirés et adaptés d'un article de la revue Notre-Dame du Cap de janvier-février 2007, 115e année, pp. 13-15 intitulé LES NOUVELLES VOCATIONS par Marie-Edith Roy
Claude Benoit a 39 ans et est en fin de stage à la paroisse de Beresford, au Nouveau-Brunswick. Il sera ordonné en 2007. Il y a six ans, il menait une carrière bien remplie en milieu scolaire et possédait tout ce dont il avait besoin pour mener sa vie sans inquiétude. L'appel de Dieu s'est alors manifesté de nouveau.
Claude raconte que l'appel de Dieu s'était fait sentir vers l'âge de sept ans, mais à ce moment-là, il ne pouvait y mettre des mots. « J'étais un enfant qui aimait prier, explique-t-il. Dans ma chambre, j'avais mon coin de prière. Durant la messe, j'étais très émotif face à la liturgie et lorsque la chorale se mettait à chanter, il y avait de quoi qui se passait en moi. Dans la trentaine, suite à des événements que j'ai vécus, j'ai su que j'étais appelé à le suivre et j'ai pu articuler cet appel.» L'appel a retenti de nouveau avec force au cours d'une où Claude témoigne qu'il a vécu concrètement le passage biblique où Yahvé appelle Samuel par trois fois et le jeune Samuel retourne se coucher à chaque fois, à la demande d'Éli jusqu'au moment où Éli comprend que c'est le Seigneur qui appelle Samuel (cf. Samuel, 3,1-9). Cette nuit-là, Claude a lui aussi entendu la voix du Seigneur. Il en a été remué jusqu'au plus profond e lui-même. « Après avoir discuté avec un prêtre, nous confie Claude, j'ai compris que j'avais ma réponse. Lorsque j'ai répondu à l'appel, une paix intérieure s'est installée, tout est devenu clair. Je me suis complètement abandonné à Dieu.»
Claude Benoît termine six années de formation au Grand Séminaire de Québec. Il est en fin de stage à la paroisse de Beresford. Il sera ordonné prêtre en 2008 à l'âge de 40 ans. Il représente cette nouvelle génération de prêtres qui répondent à l'appel du Seigneur plus tard dans leur vie.
Son confrère, Patrick McGraw dont le témoignage suit représente la génération des jeunes adultes qui entrent au Grand Séminaire.
PATRICK McGRAW (23 ans)
Patrick McGraw n'est pas une vocation dite tardive. Âgé de 23 ans, il en est à sa deuxième année au Grand Séminaire de Québec. Natif de Tracadie-Sheila, il a toujours été impliqué en milieu pastoral depuis sa jeunesse. «À 16 ans, je me suis vraiment posé la question 'Qu'est-ce que tu fais là?'. J'aimais l'équipe et j'avais beaucoup d'amis, mais je n'avais plus de raisons de m'impliquer. Dieu ne me parlait plus comme avant. J'ai alors quitté.»
Patrick est alors parti étudier en publicité à Ottawa, mais vite il réalise qu'il n'est pas destiné à oeuvrer dans ce domaine. De retour en Acadie, Patrick travaille deux ans comme vendeur, période pendant laquelle l'appel à la vocation sacerdotale a surgi. «Je ne voulais pas répondre à cet appel, raconte-t-il. Je craignais la réaction de mes amis. Il y avait aussi la question du mariage et des enfants me préoccupait.»
Un séjour de deux ans au Centre Agapè de Québec lui a permis d'approfondir sa relation avec Dieu. La vie sacerdotale l'a interpellé à ce moment-là. Sa famille et des amis ont apporté soutien et confirmation à sa vocation. «À cause de mon âge, ajoute Patrick, certaines personnes m'ont dit qu'il y avait des jobs plus payants, que j'étais intelligent et que je pouvais avoir une famille. Je leur répondais que je peux aussi en avoir une au sein de l'Église. Je me sens heureux au service des gens. C'est plus qu'un service car c'est autant bénéfique pour moi. Ce que je donne aux gens me procure un bien-être inexplicable. C'est fort.» «Le prêtre ne demeure plus dans son presbytère en attente que les gens aillent vers lui. Il doit aller vers les gens» constate Patrick en terminant.
Témoignages tirés et adaptés d'un article de la revue Notre-Dame du Cap de janvier-février 2007, 115e année, pp. 13-15 intitulé LES NOUVELLES VOCATIONS par Marie-Edith Roy