La Très Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
Un jour, Dieu a désiré habiter notre temps! Sa parole a voulu prendre corps. Le temps de Noël nous met en contact avec le mystère de la volonté du Père d'envoyer dans notre monde son Verbe, sa parole, pour devenir l'un parmi nous. En son Fils Jésus, Dieu s'est approché de notre humanité pour prendre avec lui notre condition de vie et nous tracer un chemin de salut.
Depuis lors, nous ne cessons de rendre grâce au Père du don de son Fils. Non seulement les premiers disciples de Jésus ont eu la joie de côtoyer quotidiennement leur Maître sur les routes de la Galilée et de Jérusalem, mais ils ont communié, à un premier repas, puis à plusieurs autres, à sa vie de mort et de ressuscité. Ils l'ont reconnu vivant en plusieurs lieux, mais particulièrement au cours de ces repas. À la fraction du pain, «leurs yeux s'ouvrirent » à son nouveau mode de présence parmi les siens.
«Le Verbe s'est fait chair», et il continue de nous habiter par l'Eucharistie célébrée et contemplée au beau milieu de nos activités de chaque jour. Ce «sacrement d'unité et d'amour », selon l'expression de saint Augustin, nous assure une présence toujours active du Seigneur au sein de notre Église. Par ce Saint Signe, un pain devenu son Corps, du vin devenu son Sang, le Christ nous donne directement accès à sa personne pour le recevoir et nous offrir avec lui à son Père. Ce sacrement nous appelle à mieux aimer notre frère et notre sœur, présences de Dieu, et à nous étonner du désir de proximité de notre Créateur et Sauveur.
Louis-André Naud, membre du Comité d'organisation du 49" Congrès eucharistique international
Tiré de Prions en Église du 10 décembre 2006 – Deuxième dimanche de l’Avent - vol. 70 numéro 49 p.30.
Depuis lors, nous ne cessons de rendre grâce au Père du don de son Fils. Non seulement les premiers disciples de Jésus ont eu la joie de côtoyer quotidiennement leur Maître sur les routes de la Galilée et de Jérusalem, mais ils ont communié, à un premier repas, puis à plusieurs autres, à sa vie de mort et de ressuscité. Ils l'ont reconnu vivant en plusieurs lieux, mais particulièrement au cours de ces repas. À la fraction du pain, «leurs yeux s'ouvrirent » à son nouveau mode de présence parmi les siens.
«Le Verbe s'est fait chair», et il continue de nous habiter par l'Eucharistie célébrée et contemplée au beau milieu de nos activités de chaque jour. Ce «sacrement d'unité et d'amour », selon l'expression de saint Augustin, nous assure une présence toujours active du Seigneur au sein de notre Église. Par ce Saint Signe, un pain devenu son Corps, du vin devenu son Sang, le Christ nous donne directement accès à sa personne pour le recevoir et nous offrir avec lui à son Père. Ce sacrement nous appelle à mieux aimer notre frère et notre sœur, présences de Dieu, et à nous étonner du désir de proximité de notre Créateur et Sauveur.
Louis-André Naud, membre du Comité d'organisation du 49" Congrès eucharistique international
Tiré de Prions en Église du 10 décembre 2006 – Deuxième dimanche de l’Avent - vol. 70 numéro 49 p.30.