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Comprendre la résurrection dans ma vie. Trouver le corps de Jésus ressuscité. Veillée pascale (veille de Pâques).


Rédigé le Mardi 2 Avril 2013 à 19:07 | Lu 848 fois | 0 commentaire(s)


Homélie pour la veillée pascale (année C; cf. Genèse 1,1 - 2,2; Exode 14,15 - 15,1 ; Luc 24,1-12, mars 2013)


Comprendre la résurrection dans ma vie. Trouver le corps de Jésus ressuscité. Veillée pascale (veille de Pâques).
Le premier jour de la semaine, des femmes se sont rendues au tombeau. Qui sont les femmes dont on parle ? Ce sont des femmes qui ont plusieurs points en commun. Elles ont toutes été guéries par Jésus, dans leur corps ou dans leur âme. Leur vie a été changée à cause de Jésus. Elles ont accompagné Jésus pendant longtemps et elles l’assistaient au plan matériel (cf. Lc 8,2-3). Elles étaient là pendant la crucifixion de Jésus et elles ont vu son corps dans son tombeau. Elles ont préparé des aromates pour pouvoir parfumer le corps de Jésus et c’est pour ça qu’elles sont allées au tombeau. Il y a un grand nombre de personnes, ici, en ce moment, dans l’église, qui ressemblent aux femmes de l’Évangile. Il y a beaucoup de monde, ici, qui pourraient dire qu’un jour, il y a quelque chose qui a changé dans leur vie parce qu’ils ont rencontré Jésus. Il y a beaucoup de monde, ici dans l’église, qui accompagnent Jésus depuis longtemps, de toutes sortes de manières, par exemple en participant aux célébrations ici à l’église, en payant leur dîme ou en rendant des services. 

Et bien, c’est vous que Dieu a choisis, vous, les fidèles qui êtes ici, pour être les premiers à entendre le message de la résurrection. Voyons comment ça s’est passé dans l’Évangile. Les femmes sont arrivées au tombeau pour aller parfumer le corps de Jésus avec des aromates. Mais là, surprise, le corps n’est pas là. Les femmes voient arriver deux hommes en vêtements éblouissants. Ils ressemblent à des anges. Les anges leur disent : «le corps de Jésus n’est pas ici, il est vivant, il est ressuscité». Le mot «ressuscité», c’est un mot qui veut dire «levé». Quand ils disent que Jésus est ressuscité, ça veut dire que le corps de Jésus a été «levé» d’entre les morts, il a été mis debout et il est vivant. Sur le coup, les femmes ne comprennent pas ce qui se passe. Alors les anges leur proposent un moyen pour approfondir ce que c’est que la résurrection. Ils leur disent : «rappelez-vous les fois où Jésus vous a parlé : qu’est-ce qu’il vous a dit ? » Revenez dans votre histoire, rappelez-vous comment Jésus vous a rencontrées et vous a parlé. Vous allez trouver la clé pour comprendre ce qui se passe maintenant. Jésus n’a jamais promis que la vie serait facile, mais il a dit qu’un jour, il allait relever d’entre les morts.

Ce soir, ici, dans l’église, c’est ça qu’on a fait. On s’est rappelé les paroles du Seigneur en commençant par la création du monde jusqu’à aujourd’hui. On s’est rappelé qu’au commencement, Dieu nous a créés, hommes et femmes, vivants, vivantes, debout, à son image et à sa ressemblance. On est tellement à l’image et à la ressemblance de Dieu qu’à notre tour, on est créateurs du monde et on donne la vie. On peut contribuer à améliorer le monde et à y mettre de la vie (demandez aux parents, ils savent ce que c’est). Dieu nous trouve beaux et même très beaux, très belles, et il ne se gêne pas pour le dire.  On s’est rappelé que dans le livre de l’Exode, les Juifs ont vécu un grand passage. Ils ont pris la décision de quitter l’Égypte où ils vivaient en esclavage. Ils se sont levés debout et ils ont pris le risque d’aller de l’avant avec Dieu. Peut-être que nous aussi, dans nos vies, on s’est déjà levé debout. On a pris des risques pour aller de l’avant (par exemple, en décidant de se marier). Déjà, on a peut-être vécu des expériences de résurrection et ça peut nous donner des clés pour approfondir ce qu’on fête aujourd’hui.

Les femmes de l’évangile d’aujourd’hui ont fait ce que les anges leur ont proposé. On dit qu’elles se sont rappelé des paroles du Seigneur dans leur vie. Après avoir fait ça, elles ont posé un geste. Elles se sont levées debout. Elles sont allées voir les apôtres avec tous les autres disciples et elles leur ont raconté ce qui s’est passé. Pourquoi les femmes ont fait ça ? Leur intention de départ, c’était d’aller parfumer le corps de Jésus. Elles se sont fait dire que le corps de Jésus était vivant et qu’il fallait le chercher ailleurs. Alors, elles l’ont trouvé ailleurs. Le corps de Jésus ressuscité, c’est l’Église, c’est la communauté des disciples, c’est le «corps du Christ»(cf. Col 1,24). C’est là que les femmes ont trouvé Jésus, avec le groupe des disciples.  Si, ce soir, on cherche le corps de Jésus ressuscité, on pourrait juste prendre le temps de se regarder les uns les autres. Le corps de Jésus, c’est nous autres ici rassemblés.

« Seigneur, tes anges nous ont annoncé ta résurrection. Ils nous ont dit qu’on allait te trouver non pas parmi les morts, mais parmi les vivants. Seigneur, relève-nous d’entre les morts. Merci pour les personnes vivantes, les personnes qui forment notre communauté, les personnes qui se lèvent et qui se tiennent debout. Merci pour ton corps ressuscité. » 

Textes commentés
«Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l'abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.  Et Dieu dit : « Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu'il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.  Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu'elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l'herbe, la plante qui porte sa semence, et l'arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l'herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l'arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième jour.  Et Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu'ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu'ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour. Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d'une profusion d'êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et qui foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.  Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu'il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. Aux bêtes sauvages, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait : c'était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le sixième jour.  Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite.» (Genèse 1,1 - 2,2)

«Les fils d'Israël, voyant les Égyptiens lancé à leur poursuite, étaient effrayés. Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d'Israël de se mettre en route ! Toi, lève ton bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et que les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec. Et moi, je vais endurcir le cœur des Égyptiens : ils pénétreront derrière eux dans la mer ; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand j'aurai triomphé, pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. » L'ange de Dieu, qui marchait en avant d'Israël, changea de place et se porta à l'arrière. La colonne de nuée quitta l'avant-garde et vint se placer à l'arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer. Moïse étendit le bras contre la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d'est, et il mit la mer à sec. Les eaux se fendirent, et les fils d'Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent et pénétrèrent derrière eux — avec tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers — jusqu'au milieu de la mer.  Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l'armée des Égyptiens, et il la mit en déroute. Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire. Les Égyptiens s'écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c'est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras contre la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! » Moïse étendit le bras contre la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s'y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent toute l'armée de Pharaon, ses chars et ses guerriers, qui avaient pénétré dans la mer à la poursuite d'Israël. Il n'en resta pas un seul. Mais les fils d'Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.  Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l'Égypte, et Israël vit sur le bord de la mer les cadavres des Égyptiens. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l'Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse. Alors Moïse et les fils d'Israël chantèrent ce cantique au Seigneur :» (Exode 14,15 - 15,1)

«Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu'elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant. Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n'est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée : Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.' » Alors elles se rappelèrent ses paroles. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C'étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Pierre cependant courut au tombeau ; mais en se penchant, il ne vit que le linceul. Il s'en retourna chez lui, tout étonné de ce qui lui était arrivé.» (Luc 24,1-12)



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Profil
Roger Laroche
Roger Laroche
J'ai fait un stage dans l'Unité pastorale du Vieux-Beauport à Québec. Je suis psychologue et j'ai travaillé durant plusieurs années dans les hôpitaux de Montréal. Je suis à l'origine du Comité Jeunesse 12-35 ans du Vieux-Beauport qui offre des activités aux ados et aux jeunes adultes. Dans ce blogue, je mets en ligne mes principales prises de parole et des commentaires que je vous partage avec joie. En espérant que tout cela saura vous plaire.




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