PRIER POUR UN PAPE DEFUNT

Le Centre National de Pastorale Liturgique propose sur son site plusieurs indications concernant les prières pour le Pape défunt, en particulier au cours des célébrations paroissiales.

CNPL
[03/04/2005]

Le décès de notre pape Jean-Paul II affecte l'ensemble des catholiques du monde entier, et bien au-delà.

Chaque communauté peut organiser comme elle l'entend des prières ou des célébrations. "Puisqu'il fut chargé sur la terre de conduire l'Eglise au nom du Christ, fais que maintenant Jésus l'accueille dans la gloire de ton Royaume" (Prière pour le Pape défunt dans le Missel Romain, P. 1045).

Le Missel Romain comporte diverses messes pour les Défunts (p. 1015 à 1066) qui peuvent être célébrées en dehors des dimanches, des solennités et fêtes, notamment celle de l'Annonciation du Seigneur le 4 avril 2005. (Cf PGMR n° 337)

On peut aussi, bien entendu, prier pour lui lors des prières universelles, ainsi qu'au mémento des défunts des prières eucharistiques. Il est d'usage de ne plus nommer le pape dans l'intercession pour l'Eglise de la Prière eucharistique, pendant toute la durée de la vacance du siège romain.

Cet événement peut largement ouvrir la prière des chrétiens, lors des prières universelles des dimanches, aux intentions de l'Eglise, des évêques, des prêtres, des diacres, et de tout le "peuple des rachetés".

En dehors des dimanches et fêtes (cf. supra), la Liturgie des heures offre la possibilité de célébrer l'office des défunts (Prière du Temps Présent, p. 1547 à 1563).

On peut aussi organiser des veillées de prière (Cf Rituel des funérailles, tome II, p. 17 à 29), ou des prières du chapelet, en méditant, par exemple, les mystères lumineux qu'il nous a proposés. (Voir le site www.rosairebiblique.org)

Source : cnpl.cef.fr
05/04/2005

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DE JESUS AU CHRIST
L'article de Jon Meacham intitulé "From Jesus to Christ" vulgarise en langage simple le passage qui s'est fait après la mort du Christ chez les premiers disciples. Il montre avec bonheur et en s'appuyant sur des recherches sûres le lien historique de la foi chrétienne avec Jésus de Nazaretn. Il récuse la coupure instaurée par certains entre le "Jésus de l'histoire" et le "Christ de la foi" tout en expliquant comment cette foi chrétienne est venue au jour à travers une interprétation, mais une interprétation rattachée à la personne même de Jésus et de son enseignement. Voici une citation en anglais où il exprime bien ce point de vue essentiel à la foi chrétienne. Vous trouverez plus loin, un traduction en français de ce passage et de la suite.

" On historical grounds, then, Christianity appears less a fable than a faith derived in part from oral or written traditions dating from the time of Jesus' ministry and that of his disciples."



Traduction par Georges Marceau que nous remercions chaleureusement.

EXTRAIT D'UN ARTICLE de John Meecham, "How Jesus Became Christ", dans Newsweek, le 28 mars 2005, p. 45.


Sur une base historique, donc, le Christianisme apparaît moins comme une fable qu'une foi dérivée en partie de traditions orales ou écrites datant du temps du ministère de Jésus et de celui de ses disciples. "Le Fils de l'Homme est livré entre les mains des hommes et ils le mettront à mort; et après cela… il ressuscitera le troisième jour," dit Jésus dans Marc qui ajoute que les disciples à ce moment "ne comprirent pas ces paroles et ils avaient peur de lui demander."

Que les apôtres aient créé de telles paroles et de telles idées à partir de rien semble peu vraisemblable car leur histoire et leur message défiaient toute croyance même alors. Paul admettait la difficulté: "… nous prêchons le Christ crucifié, pierre d'achoppement pour les juifs et folie pour les Gentils." Un roi qui est mort de la mort d'un criminel? La résurrection d'une personne d'entre les morts? Un sacrifice d'expiation humain? "Ce n'est pas une chose que le comité des Relations Publiques des apôtres aurait laissée sortir", dit le Dr. Albert Mohler, président du Southern Baptist Theological Seminary à Louisville, Ky. "Le fait même du caractère complexe et unique du message de salut, je pense, s'adresse à la crédibilité des Évangiles et de tout le Nouveau Testament."

04/04/2005

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VIEILLIR DANS LA SERENITE
"Seigneur, voilà plus de 65 ans que Tu m'as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n'as cessé de me combler de tes grâces et de ton amour infini. Au cours de toutes ces années se sont entremélés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde. Avec ta grâce et ton secours, j'ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd'hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d'avoir été l'objet de ton amour. Mon âme te chante ma reconnaissance.

Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des personnes âgées que Tu éprouves fortement : elles sont paralysées, handicapées, impotentes et souvent n'ont plus la force de Te prier, d'autres ont perdu l'usage de leurs facultés mentales et ne peuvent plus T'atteindre à travers leur monde irréel. Je vois agir ces gens et je me dis : "Si c'était moi ? "

Alors, Seigneur, aujourd'hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je T'offre à l'avance mon acceptation à ta sainte volonté, et dès maintenant je veux que si l'une ou l'autre de ces épreuves m'arrivait, elle puisse servir à ta gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Te demande de soutenir de ta grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide.

Si un jour la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur ma soumission est devant Toi et se poursuivra en une silencieuse adoration. Si, un jour, un état d'inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j'aurai à vivre soit une suite ininterrompue d'actions de grâce et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d'amour. Mon âme guidée à cet instant par la main de Marie, se présentera devant Toi pour chanter tes louanges éternellement.


Amen."

04/04/2005

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DANS LE SILLAGE DE PAQUES...
Jean Delumeau, le grand historien bien connu, témoigne ainsi de sa foi dans la préface d’un petit ouvrage suggestif intitulé « Pour vous, qui est Jésus-Christ? ». Il écrit : « Parce que le christianisme donne à Jésus sa plus grande dimension, parce que la résurrection du Sauveur donne un sens et un avenir à notre parcours terrestre, si difficile soit-il parfois, je continue à m’attacher à lui. » (p. 14) Quelle belle profession de foi.

Cette citation de Jean Delumeau m’est revenue en parallèle avec le récit de l’évangile de Luc qui nous racnte l'histoire des disciples d’Emmaüs témoignant d’une rencontre du Ressuscité où leur attachement à lui se voit confronté au mystère de l’absence.

Trois jours après la mort de Jésus, les disciples ruminent les événements qui se sont passés. Ils prennent acte d’une fin tragique qui les prive d’une présence physique qui soutenait leur attachement à Jésus. Privés de cette présence physique, ils sentent la tristesse les envahir. Leur attachement commence déjà à flancher. Ils ont mangé avec Jésus, ils ont entendu le son de sa voix, ils l’ont suivi sur les routes de Palestine. Ils se sont attachés à lui, et maintenant, il n’est plus là que deviendra cet attachement?

En effet, vous connaissez le dicton; « Loin des yeux, loin du cœur ». L’être humain a besoin de sentir, de toucher, de voir pour entrer en relation avec les personnes. Les disciples d’Emmaüs ne sont pas différents. Et pourtant l’étranger qu’ils croisent leur enseignera une autre façon de vivre leur attachement à Jésus : celle de la foi.

Privés de la présence physique de Jésus, ils découvrent la force des mots et des gestes pour vivre leur attachement. C’est dans la mémoire d’une histoire qui les dépasse qu’ils trouvent, grâce à leur compagnon, une signification aux évènements. Et ils réalisent, comme le dit saint Paul si justement, que « vaine est leur foi » si Jésus n’est pas Ressuscité.

C’est la confession de foi que reprendront les apôtres après la Pentecôte. « ce Jésus que vous avez crucifié, Dieu l’a ressuscité » dira Pierre dans sa prédication le Jour de la Pentecôte. Et saint Paul s’appropriant les paroles d’une hymne chrétienne écrira aux Philippiens « c’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom et il est devenu Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ».

« Seigneur, Ressuscité, Vivant » tels sont quelques-uns des mots qui nous ont été transmis pour décrire ce qu’est Jésus maintenant pour les croyants. Les disciples d’Emmaüs furent parmi les premiers à être confrontés à un acte qui les amenaient sur un chemin différent et combien déroutant : celui de la foi.

Cette foi n’est pas seulement une « mémoire », un souvenir qui déroule le fil de l’Alliance, mais elle est aussi une « brûlure » du cœur. Pour reprendre les mots de Jean Delumeau, ils « s’attachent » à celui qu’ils ont rencontré et l’absence se transforme en présence vivante.

Voilà le mystère de la foi, de l’ « attachement » à Jésus.


Hermann Giguère, ptre
Supérieur général du Séminaire de Québec

le 31 mars 2005
31/03/2005

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JOYEUSES PÂQUES


Salut, mes amis !

Je prend un petit pour vous adresser mes salutations et mes voeux de joyeuses Pâques.

Vous savez combien vous êtes toutes et tous importants pour moi, et que je ne vous oublie pas dans mes prières quotidiennes. Mais combien plus - et d'un amour indéfectible - notre Seigneur Jésus Christ vous aime et vous est proche, lui qui est mort et ressuscité pour nous, pour toute l'humanité ? Oui, que la grande fête de Pâques cette année soit pour vous l'occasion de goûter encore une fois à la présence du Dieu vivant sur votre route.

CHRIST EST RESSUSCITÉ ! OUI, IL EST VRAIMENT VIVANT ! IL EST LÀ, AU COEUR DE NOS VIES ! VIVONS DONC EN RESSUSCITÉS !

À vous toutes et tous, ainsi qu'à vos familles : Joyeuses Pâques !

Je vous suis proche par la pensée et la prière.

Gabriel Lévesque, prêtre
Diocèse de St-Boniface (Manitoba)
Ancien du Grand Séminaire de Québec
29/03/2005

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DU NOUVEAU...
Le centre Québec IXTHUS, une oeuvre du SME, située dans le Vieux-QUébec, vient de lancer lui aussi un webzine fait avec webzinemaker. Son adresse est: http://www.webzinemaker.com/quebec_ixthus

Bonne lecture et au plaisir de vous revoir. Vous pouvez vous abonner à la Newsletter de SME-Infonet que j'ai décidé d'envoyer de temps à autre. Mettez votre adresse dans l'espace réservé à gauche de la page et cliquez sur OK.

Joyeuses Pâques.

Hermann Giguère, ptre

25 mars 2005
26/03/2005

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SEMAINE SAINTE: LE TOURNOI

Cette période de l’année est propice pour les tournois de toutes sortes. Les entraînements
et les séances d’entraînement des derniers temps commencent à donner des résultats.
Maintenant, il est temps de montrer à nos parents et à nos amis les résultats de nos
efforts.
Les festivités commencent le dimanche 20 mars par l’entrée triomphale de la première
équipe qui sera en compétition toute la semaine. Le capitaine de l’équipe sera porté en
triomphe et toute la population l’acclamera avant même d’avoir gagné quoi que ce soit.
Tous leurs espoirs de victoire sont mis dans ce capitaine. Le début de la semaine sera
consacré au réchauffement. La période du jeudi soir sera consacrée au caucus de l’équipe.
Tous les membres de l’équipe se réuniront pour le repas qui sera suivi de la première
confrontation avec l’équipe adverse. Le match principal se déroulera le vendredi en
après-midi. La défaite sera grande… mais ce ne sera pas l’équipe que l’on pense qui
gagnera. L’issu du match sera connu le samedi soir. Et la grande fête de la victoire aura
lieu le dimanche de Pâques.
Oui, nous sommes tous invités au cours de la semaine à participer au tournoi qui
proclamera le grand gagnant Jésus-Christ!

Martin Pelletier,

Séminariste
Diocèse de Ste-Anne-de-la-Pocatière (Québec)

22/03/2005

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4,000 jeunes du Canada aux JMJ
CECC - Ottawa - 17 mars 2005)... Partout dans le monde, le 20 mars prochain, de jeunes catholiques se réuniront afin de célébrer la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ) qui a lieu, chaque année, lors du dimanche des Rameaux. Plusieurs diocèses canadiens souligneront cet événement par des célébrations spéciales en compagnie de nombreux jeunes.

Depuis sa mise en place, en 1985, par le pape Jean-Paul II, la JMJ se déploie sous deux formes : celle des grands rassemblements annuels qui se tiennent, le dimanche des Rameaux, sur la place Saint-Pierre à Rome et dans les diocèses et, celle – plus visible et spectaculaire – des rencontres internationales auxquelles les jeunes du monde entier sont conviés par le Saint-Père, à tous les deux ou trois ans, comme ce fut le cas à Toronto, en 2002. L’année 2005 sera marquée par une telle rencontre qui se déroulera, à Cologne, en Allemagne, du 16 au 21 août.

Le Canada participera activement aux JMJ de Cologne puisque près de 4000 jeunes y sont déjà inscrits. Comme en témoigne l’engouement des Journées mondiales de la jeunesse antérieures, il existe peu d’événements aussi rassembleurs : plus d’un million de jeunes, à Paris, en 1997 ; plus de 2 millions, à Rome, en 2000 ; et plus de trois millions, à Manille, en 1995.

La plupart des activités aura lieu dans les villes de Cologne, Bonn et Düsseldorf, du 16 au 21 août, mais un bon nombre de pèlerins seront d’abord accueillis, du 11 au 15 août, dans les diocèses d’Allemagne qui, chacun, aura alors son programme d’activités particulières.

Malgré les récents revers de santé qui l’ont affecté, le pape Jean-Paul II compte toujours se joindre à la fête.


Autres liens :




  • JMJ2005 - Diocèse de Québec: http://www.diocesequebec.qc.ca/jmj2005/
  • JMJ2005 - Canada: http://www.cecc.ca/Files/JMJ2005_Canada.html

  • JMJ 2005 - Site web officiel de Cologne: http://www.wjt2005.de/index.php?id=4&si=2

    Communiqué de la CECC par Sylvain Salvas
21/03/2005

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LECONS DE VIE
LA FEMME DE MÉNAGE

Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur nous a donné un petit examen surprise. J'étais un étudiant consciencieux et j'ai répondu aisément à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière : "Quel est le prénom de la femme de ménage de l'école ?" Il s'agissait certainement d'une blague.

Je l'avais rencontrée plusieurs fois. Elle était grande, cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment j'aurais pu savoir son nom? J'ai remis mon examen en laissant la dernière question sans réponse.

Juste avant la fin du cours, un étudiant a demandé si la dernière question comptait pour la note de l'examen. "Absolument " a répondu le professeur. " Durant vos carrières, vous allez rencontrer beaucoup de gens. Ils sont tous importants. Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement d'un sourire et de dire bonjour. "

Je n'ai jamais oublié cette leçon. J'ai aussi appris qu'elle s'appelait Dorothée.

L'AIDE SOUS LA PLUIE

Dans la soirée, vers 23h30, une femme âgée noire se tient le long d'une autoroute de l'Alabama tentant de se protéger de la pluie battante.

Son auto est tombée en panne et elle a désespérément besoin d'un transport.Détrempée, elle décide de demander l'aide de la prochaine voiture qui passe. Un jeune homme blanc s'arrête pour lui porter secours, situation très peu courante dans les années 60 troublées de conflits raciaux.

Le jeune homme l'amène en sécurité, l'aide à trouver du secours et lui procure un taxi. Elle a l'air très pressée, mais prend le temps de noter son adresse et le remercie.

Sept jours plus tard, on vient cogner à la porte du jeune homme. À sa grande surprise, on lui livre un meuble télé couleur grand format. Une note y est attachée. Elle dit : " Merci beaucoup de m'avoir porté secours sur l'autoroute l'autre jour. La pluie avait transpercé non seulement mes vêtements mais aussi mon esprit.

Puis vous êtes arrivé. Grâce à vous, j'ai pu me rendre au chevet
de mon mari mourant juste avant qu'il ne rende l'âme. Dieu vous bénisse pour m'avoir aidé et pour votre dévouement pour les autres.

Bien à vous, Mme Nat King Cole,

C'était l'épouse du célébre chanteur noir américain.


Proposé par Jérôme Frenette

le 14 mars 2005


14/03/2005

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PUZZLE
Essayez ce casse-tëte qui est des plus intéressants. Il représente une scène biblique que nous fêterons bientôt. Tapez l'adresse suivante www.aube-nouvelle.com et cliquez dans la barre du menu en bas de la page sur JEUX. Aube-nouvelle.com est un site bien garni comme vous le verrez. Pour la préparation des liturgies dominicales je vous recommande de le mettre dans vos signets.

13/03/2005

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CAREME
Lorsque nous sommes dans le feu de la vie active remplie de toutes sortes d’obligations, le rythme de celle-ci est marqué par des temps forts comme le début d’une nouvelle année scolaire ou pastorale, le début des vacances, etc. Le Carême nous fait entrer dans un autre rythme. En effet, nous nous retrouvons dans le déroulement de l’année liturgique dans un rythme plus intérieur marqué de divers temps forts qui nous permettent d’entrer dans le « temps du salut ».

Le carême est un de ces temps forts incontournables de la vie chrétienne dans lequel nous entrons à chaque année. Oui! le carême est revenu… encore une fois. Un carême de plus dans nos vies. Il ne vient pas répéter celui de l’an dernier, ni ceux des précédentes années. C’est une longue marche vers Pâques.

Il rappelle celle du peuple hébreu dans le désert pendant 40 ans. Une marche où, tendu vers la Terre promise, celui-ci a découvert la présence toute spéciale de son Dieu qui cheminait à ses côtés, une présence qu’il a parfois oubliée, qu’il a même critiquée, mais qui s’est imposée comme la seule qui puisse le faire vivre pleinement.

Une longue marche pour Jésus qui, après s’être retiré pendant 40 jours, a commencé sa mission publique où il a connu des moments de décision, de tentations, mais aussi d’accueil et de confiance en Dieu à qui il s’en est remis totalement jusqu’à la fin.

Une longue marche aussi pour chacun de nous qui sommes invités à refaire simplement encore une fois le parcours de ces 40 jours, qui nous permet de pousser plus loin notre marche vers l’ultime Pâques.

C’est le temps de nous laisser poser des questions du genre de « que fais-tu de ta vie ? Que deviens-tu ? Qu’est-ce qui est important pour toi ? Comment accueilles-tu la Parole de Dieu aujourd’hui ? »

Hermann Giguère, ptre
10/03/2005

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NOUVELLE DIRECTRICE
Madame Marie-France Cossette, diplômée en Théologie et en Sciences de l’éducation, vient d'être nommée par le Conseil de direction de la Corporation du tourisme et du patrimoine religieux de Québec directrice du Centre d'animation François de Laval en remplacement de Soeur Doris lamontagne, pfm.

Ce Centre est une oeuvre du Séminaire de Québec consacrée à la promotion de la dévotion au Bienheureux François de Laval, fondateur du SME et premier évêque de Québec et située à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec où se trouve son tombeau.

Madame Cossette a été Chargée de cours à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscaminque, agente de pastorale à la paroisse Notre-Dame de Québec, adjointe à la directrice du Centre d’animation François de Laval de 2001 à 2005 et directrice par intérim du Centre en 2002-2003.

Félicitations et meilleurs vœux.

le 10 mars 2005
10/03/2005

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LE GRAND ESCALIER
1 Quand on le voit pour la première fois, on remarque les énormes poutres en acier qui soutiennent les marches. Elles ne sont pas décoratives. Chaque marche est un bloc de pierre solide, du dessus au dessous, pesant environ 250 kg ou 550 livres (densité moyenne de 160 livres au pied cube).

2 Chaque escalier pèse donc environ 7 000 kg ou 16 000 livres, ce qui fait, pour les 5 escaliers, un poids total de 35 000 kg ou 69 700 livres, soit 35 tonnes. Et ceci ne tient pas compte du poids des personnes qui montent et descendent. Dans l’ancien Grand Séminaire, les 200 séminaristes descendaient ces escaliers en cortège de deux rangs midi et soir à partir du 4e étage. Cela ajoutait un poids d’environ 2 300 kg ( 5 000 livres) au poids de chaque escalier.

3 Les marches en pierre et les paliers furent taillés sur mesure et installés en 1882 (deux ans après le début de la construction de l'édifice). À l'origine, toute la surface des marches était bouchardée, c’est-à-dire couverte de petites aspérités pour rendre la surface antidérapante. Ces aspérités sont encore visibles dans le fond des marches et sur les côtés. Les autres ont été usées par les milliers de semelles qui ont "caressé" les marches depuis plus d'un siècle.

4 Le bras de cet escalier constitue en lui-même une oeuvre d'art et un tour de force d'ébénisterie. Il s'agit d'une main courante en trois lobes, sculptée en érable, large de 15 cm (6"), qui part, en bas, de l'énorme pilier en fonte et monte ensuite les étages, rarement en ligne droite, presque toujours incurvée, serpentant autour des colonnes et se rendant sans interruption du point de départ, en bas, jusqu'à l'extrémité du grand palier au sixième étage.

5 – Ce grand escalier est l'oeuvre de l'architecte Ferdinand Peachy qui a aussi conçu l'édifice. À l'origine, il y eut un problème difficile à résoudre : les étages n'ont pas la même hauteur, et on désirait que les escaliers soient parallèles pour un plus beau coup d'oeil. On raconte que le problème fut résolu par un humble ouvrier, Thomas Pampalon, qui savait à peine écrire son nom. La solution : aux étages plus hauts, l'escalier commence plus tôt et finit plus loin en bas.

6 Joseph Ferdinand Peachy (1830-1909), auteur de l'escalier et de l'édifice (Pavillon Jean-Olivier-Briand), fut un architecte très en demande durant sa carrière. En 1875, il avait réalisé le toit de l'Université Laval (Pavillon Camille-Roy construit par Charles Baillairgé en 1855-56) avec ses trois lanternes, ainsi que la fausse façade de l'extrémité est de l'édifice, surplombant la rue des Remparts. Cette façade fut démolie en 1970. À Québec, il fit les plans des églises Saint-Jean-Baptiste, Saint-Sauveur et Notre-Dame-de-la-Garde, de l'édifice de la Banque Nationale, 71, rue Saint-Pierre, et de l'Hôtel Château-Laurier à Place George V. Il est aussi l'auteur de la Cathédrale de Chicoutimi, construite en 1878 (incendiée en 1912), des églises Saint-Bernard de Dorchester et Saint-Christophe de Victoriaville.

7 Ce grand escalier a été le principal moyen de se déplacer d'un étage à l'autre pendant près de 60 ans. Ce n'est qu'à l'automne de 1939 que l'ascenseur actuel fut mis en service. À sa place, depuis 1880, se trouvait un monte-charge avec une poulie et un câble tiré par un cheval dans le jardin de la rue des Remparts. Ce monte-charge servait seulement deux fois par année, en septembre et en juin, pour monter et descendre les valises des séminaristes et il ne se rendait pas à l'étage du réfectoire.

Georges Marceau, ptre.
11 janvier 2005
Mis à jour le 26 octobre 2007

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SALUTATIONS
C'est par hasard que j'ai trouvé cet instrument qui m'est apparu digne d'être essayé. Si vous le lisez, vous me ferez part de vos réactions.

Nous avons l'intention de lui consacrer un peu de temps de manière à en tester l'efficacité comme moyen de communications.

Vous avez à côté de ce texte une reproduction du Sceau du SME représentant la Sainte-Famille, patronne principale du SME.

Hermann Giguère
Supérieur général du Séminaire de Québec

le 7 mars 2005
07/03/2005

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DERNIÈRES HOMÉLIES
Vous y trouverez l'homélie du dimanche publiée le mardi qui précède. Bonne méditation!





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