Cette année jubilaire sera inaugurée officiellement par l'ouverture de la Porte Sainte à St-Pierre de Rome le 8 décembre 2015 qui marque le cinquantième anniversaire de la clôture de Vatican II à la quelle, comme jeune étudiant à Rome, j'ai eu la grâce de participer du haut des sièges réservés sur la colonnade du Bernin qui nous permettaient une vue en plongée de la Place Saint -Pierre. Célébrer cet anniversaire est aussi une grâce que le pape François inscrit sous le signe de la miséricorde. Rendons grâces au Seigneur pour cette année jubilaire qui s'en vient. Voici un synthèse du document de présentation , une bulle papale, que le pape François a remis à l'Église et qu'il a intitulé "Misericordiae Vultus" (en français : Le visage de la miséricorde) telle que présentée par le Service d'Information du Vatican (VIS). La 7e porte Sainte, celle de Québec, la seule en dehors de l'Europe, ouvrira le même jour à la Basilique Cathédrale Notre-Dame de Québec.

Hermann Giguère
professeur associé à l'Université Laval


Crédits photo :   ANDREAS SOLARO/AFP Le pape vient de présenter la bulle « Misericordiae vultus »
Crédits photo : ANDREAS SOLARO/AFP Le pape vient de présenter la bulle « Misericordiae vultus »
Le samedi 11 avril 2015, dans une brève cérémonie le pape François a promulgué la bulle d'indiction de l'Année Sainte consacrée à la Miséricorde. Texte complet de la bulle.

Cité du Vatican, 12 avril 2015 (VIS). Voici une synthèse la cette bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la divine miséricorde, Misericordiae Vultus: Au long de ses vingt-cinq chapitres, le Pape parcourt les traits saillants de la miséricorde divine à commencer par le visage lumineux du Christ. Miséricorde n'est pas un concept abstrait mais une réalité à découvrir, admirer et servir. Le texte se développe selon une forme trinitaire pour décrire l'Eglise comme signe crédible de la miséricorde. La vie de l'Eglise ne repose-t-elle pas sur la miséricorde! Ensuite, le Saint-Père décrit les étapes du jubilé, dont l'ouverture (8 décembre) coïncide avec le cinquantième anniversaire de la clôture du concile Vatican II: L'Eglise ressent la nécessité de garder vivant un événement qui a marqué une nouvelle étape de son histoire. Les pères conciliaires avaient fortement ressenti le souffle de l'Esprit, l'exigence de parler de Dieu à leurs contemporains d'une manière plus compréhensible. Abattus les murs qui depuis trop de temps avaient fait de l'Eglise une forteresse close, il convenait d'annoncer l'Evangile d'une façon nouvelle. La conclusion de l'année sainte extraordinaire est fixée au 20 novembre 2016, solennité du Christ Roi. La fermeture de la Porte Sainte sera l'occasion de rendre grâce à la Trinité pour cette période de grâce, de confier l'Eglise, l'humanité et l'univers à la souveraineté du Christ, afin qu'il distribue sa miséricorde comme la rosée du matin en vue d'une histoire féconde bâtie ensemble.

« Christ est ressuscité! Vraiment ressuscité, vous dites? » La résurrection! C’est quoi? Très difficile d’en parler. Voici quelques réflexions qui m'ont inspiré en ce temps de Pâques à la lecture des textes de l'octave de Pâques..


LA RÉSURRECTION C'EST QUOI?
Les philosophes et les scientifiques restent impuissants pour répondre à la question de la résurrection, alors que sur une question comme celle du mal et de la souffrance dans le monde, ils réfléchissent sagement et construisent des théories basées sur des observations rationnelles. L'approche intellectuelle, reconnaissons-le, peut apporter beaucoup sur une question comme celle-là, alors que pour la résurrection, elle doit déclarer forfait.

Les chrétiens, de leur côté, utilisent avec profit une approche factuelle intéressante lorsqu'ils méditent sur la Passion du Christ, par exemple. Qu'on pense au film de Mel Gilson intitulé « La Passion », à « Jésus de Nazareth » de Franco Zeffirelli ou encore à la dévotion au Chemin de Croix dont les 14 stations sont représentées dans chacune de nos églises et chapelles.

Mais avez-vous remarqué, il n'y a pas de « Chemin de Résurrection ».

Pourquoi? C'est une bonne question. Et poser la question, nous amène à chercher une réponse.

J'ai trouvé une piste de réponse, je crois, dans les textes du début des Actes des apôtres que nous lisons tout au cours de l'Octave de Pâques. Je vous la partage bien simplement.

La résurrection n'est pas un objet d'étude, c'est une expérience de rencontre. C'est à cette rencontre que nous renvoie le dernier chapitre de l'évangile de Marc. Marie Madeleine, les disciples en chemin pour aller à la campagne (probablement une référence aux disciples d'Emmaüs dont parle l'évangile de Luc au chapitre 24, versets 13 à 33), les Onze rencontrent le Ressuscité. Dans la foi, ils le reconnaissent. Ils vivent sa présence d'une façon nouvelle.

Voici, sommairement dit, ce qu'est la résurrection : vivre une rencontre avec le Christ Ressuscité sous un mode personnel dans la foi.

Comment peut se faire une telle rencontre? Voilà une belle question. Les textes des Actes des apôtres nous enseignent qu'on ne peut vivre cette expérience de la rencontre du Ressuscité que dans une ouverture totale à l'Esprit. C'est Lui qui nous fait reconnaître que ce Jésus qui a été crucifié, Dieu l'a relevé et rendu puissant pour nous sauver » (Rm 1, 2-4 et Ep 1,20-23.

« Convertissez-vous, vous recevrez alors de don du Saint-Esprit » dit Pierre aux personnes rassemblées autour des apôtres à la Pentecôte. Souvenez-vous donc toujours de ceci : c'est l'Esprit qui ouvre les yeux de ceux et celles qui voient et rencontrent le Ressuscité. L'abandon sans condition à l'action de l'Esprit en nous ouvre sur une plénitude de vie avec le Christ ressuscité où nous sommes « vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Rm 6, 11).

Je termine ce mot en soulignant que les récits des apparitions du Christ ressuscité notent souvent une première réaction d'incrédulité. « Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle [Marie Madeleine] l'avait vu, ils refusèrent de croire. » « Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. » « Il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. » (Mc 16, 10 ss)

Vous voyez. La rencontre n'advient pas par les raisonnements et les preuves. Elle est impalpable. Pensez à vos rencontres les plus belles : dans l'amour entre conjoints, dans le don total, dans la compassion etc. Ainsi de la rencontre avec le Ressuscité. Elle se fait lorsque les yeux de la foi s'ouvrent sur une présence autre, transformante et resplendissante. « Mystère de la foi ».

Mgr Hermann Giguère P.H.
Séminaire de Québec

Désormais...


La porte s'ouvre (Oeuvre de Lucienne Cornet dans la  crypte du Séminaire de Québec à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec)
La porte s'ouvre (Oeuvre de Lucienne Cornet dans la crypte du Séminaire de Québec à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec)
Quelques remarques sur le changement de nom du blogue que vous fréquentez à l'occasion.

Ce changement est rendu nécessaire, puisque le rédacteur du blogue n'étant plus à la tête du Séminaire de Québec, se doit d'assumer la responsabilité personnelle du blogue. Ce n'est pas une tâche qui lui déplaît.

En effet, j'ai dû alimenter ce blogue (je passe au "je" comme vous le voyez) dans une perspective institutionnelle. Je me suis toujours préoccupé de l'image du Séminaire de Québec. C'était normal dans les circonstances quoique les choix reflétaient forcément mes intérêts et mes orientations.

Désormais, je me sentirai beaucoup plus libre d'émettre des opinions et des choix personnels étant dégagé des mes responsabilités de Supérieur général du Séminaire de Québec.

Je suis très heureux d'avoir lancé ce blogue le lundi 7 Mars 2005 sous la forme d'abord d'un webzine qui s'est mué six ans plus tard en blogue le 2 mars 2011. Je ne saurais dire combien j'ai toujours apprécié l'expertise et le soutien de l'équipe de WMAKER d'Ajaccio en Corse. Je leur donne un coup de chapeau bien mérité.

Quand je vois la richesse du contenu j'en suis émerveillé. J'ai l'intention de reprendre des contributions plus régulières. C'est pour moi une façon de rejoindre une vaste public, mais aussi une manière de garder traces de mes lectures, de mes préoccupations du moment et de mes intérêts durables.

Merci de vos visites!

Au plaisir!

Mgr Hermann Giguère P. H.
Séminaire de Québec

20 novembre 2014

Site internet personnel : Carrefour Kairos

P.S. Du début du blogue le 7 mars 2005 au 7 mars 2010 il y a eu 145 081 visites. Il y a quelques mois du 7 mars 2010 au 2 mars 2011 où je n'ai pas les statistiques. Du 2 mars 2011 au 20 novembre 2014 il y a eu 94 723 visites. C'est impressionnant et c'est gratifiant de voir que ces notes continuent de vivre. En tout je compte donc à ce jour 239 804 visites.
20/11/2014

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Notre webzine SME-INFONET prend le format d'un véritable blog grâce à la courtoisie de WMaker, nos amis d'Ajaccio, qui hébergent le site internet du Séminaire de Québec depuis janvier 2006.


DU SANG NEUF POUR SME-INFONET
Avec ce nouveau format, nous sommes de plein pied dans le cyberespage. Ce blog complète bien nos sites twitter et facebook. Nous remercions Philippe de WMaker d'avoir veillé au transfert des données accumulées dans notre webzine depuis le 7 mars 2005. C'est un réservoir précieux. La page de gestion du webzine donne les statistiques suivantes en date du 2 mars 2011:
- À ce jour 191 876 visiteurs sont venus sur votre webzine.
- Ces visiteurs ont lu 170 021 articles.
Nous espérons que nos visiteurs retrouveront le chemin de SME-INFONET et nous vous souhaitons une cordiale bienvenue sur ce nouveau blog.

Mgr Hermann Giguère P.H.
Supérieur général du Séminaire de Québec
Québec
03/03/2011

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…très diverses comme vos le verrez. « Rien de ce qui est humain, ne m’est étranger » m’a-t-on répété au collège. Cette citation de Térence, né à Carthage vers -190 et mort en -159, poète comique latin d'origine berbère me revient en mémoire en relisant le contenu de cette Newsletter. Et, oui, «rien d’humain ne m’est étranger ». C’est si vrai et c’est ce qui rend la vie si belle.


ENCORE QUELQUES NOTES...

Noël dit aux croyantes et aux croyants qu’ils ne sont et ne seront jamais abandonnés. Dieu vient vers eux en Jésus-Christ qu’ils peuvent voir comme leur Sauveur. Cette bonne nouvelle, ils ne la gardent pas pour eux seuls et pour elles seules, c’est une bonne nouvelle qu’ils partagent avec toutes les personnes de bonne volonté. L’humanité sort grandie à Noël car elle resplendit de la gloire de Dieu. Je vous souhaite un beau, joyeux et généreux Noël et une année nouvelle remplie d’espérance et d’amour.

Mgr Hermann Giguère P.H.
Supérieur général du Séminaire de Québec

Le 5 décembre 2010
29/11/2010

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Ce webzine continue sans avoir l'air de rien. A ce jour 145 081 visiteurs ont venus sur notre webzine. Ces visiteurs ont lu 126 178 articles. Nous conservons un matériel abondant qui peut servir à l'occasion et nous sommes redevables à Wmaker de leur hébergement. C'est ce groupe de jeunes d'Ajaccio en Corse qui fournit aussi le CMS (Content Management System) pour le site internet du Séminaire de Québec. Nous en sommes très satisfaits.

Nous vous accueillons avec plaisir sur nos pages. Bonne lecture et à la prochaine.

Hermann Giguère, ptre p.h.
Supérieur général du Séminaire de Québec


AU FIL DES JOURS...
07/03/2010

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C'est le temps de changer le titre de cet édito. C'est Noël! Mes meilleurs voeux et un Bonne et Heureuse Année!


UN MOT....
22/12/2009

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CHRISTOS ANESTI! RESURREXIT!
« La mort n’a pas le dernier mot, parce que, à la fin, c’est la Vie qui triomphe ».

« Et cette certitude qui est nôtre ne s’appuie pas sur de simples raisonnements humains, mais bien sur un fait historique de foi : Jésus Christ, crucifié et enseveli, est ressuscité avec son corps glorieux. Jésus est ressuscité pour que nous aussi, en croyant en Lui, nous puissions avoir la vie éternelle », a-t-il expliqué.

« La résurrection n’est donc pas une théorie, mais une réalité historique révélée par l’Homme Jésus Christ à travers sa ‘pâque’, son ‘passage’ qui a ouvert une ‘voie nouvelle’ entre la terre et le Ciel », a-t-il poursuivi.

« Ce n’est ni un mythe, ni un rêve, ce n’est ni une vision, ni une utopie, ce n’est pas une fable, mais un événement unique et définitif : Jésus de Nazareth, fils de Marie, qui au soir du Vendredi saint a été descendu de la Croix et mis au tombeau, est sorti victorieux de la tombe », a ajouté le pape.

« L’annonce de la résurrection du Seigneur illumine les zones d’ombre du monde dans lequel nous vivons, a expliqué le pape...C’est un fait que si le Christ n’était pas ressuscité, le ‘néant’ serait destiné à l’emporter...Ce n’est plus le néant qui enveloppe toutes choses, mais la présence amoureuse de Dieu ».

Extraits du message de Pâques de Benoît XVI avant la bénédiction "Urbi et orbi" - "À la Ville (de Rome) et au monde" le 12 avril 2009. Texte publié par l'Agence de nouvelles Zenit - Le monde vu de Rome

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Tiré de SME-Infonet http://www.webzinemaker.com/sme/, webzine publié par la Société des prêtres du Séminaire de Québec.
18/04/2009

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Je rencontre des amis qui arrivent de Compostelle. Toute une expérience pour eux. Quelle montée! L'hiver nous environne. Le carnaval est là.


UN CHEMIN DE COMPOSTELLE...
Déjà Pâques se profile à l'horizon...et il y a cette montée vers Pâques qu'est le Carême qui commence à la fin de février.

Comment vivrons-nous ici notre "chemin de Compostelle" cette année?

Bon carême et Joyeuses Pâques!

Hermann Giguère ptre p.h.
Supérieur général du Séminaire de Québec


le 1 février 2009


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01/02/2009

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Bréve réflexion sur la fête de Noël.


UNE VENUE ET TROIS FRUITS
Je fais appel à votre expérience de parents et d'enfants. Oui! je vous pose une question. Quand quelqu'un est venu vous voir ou vous rencontrer ou encore quand un ami est venu jouer avec vous ou faire une activité, qu'est-ce que vous vous dites quand la personne n’est plus là?

Oh! hélas peut-être! des choses négatives du genre : « Enfin, il ou elle est partie ».

Mais, il se peut aussi que vous soyez bien content. Qu'est-ce que vous dites alors? Des choses du genre : « Ça m'a fait du bien de voir cette personne et de lui parler » ou « Ça a été formidable, cela m’a comblé comme je ne m'y attendais pas » ou « J'attends avec plaisir la prochaine fois » ou encore « Ça m’a stimulé et inspiré ».

Toutes sortes de réactions qui disent les effets heureux de cette visite, de cette rencontre. Hé bien! À Noël, jour de la Nativité de Jésus, nous avons une visite qui nous fait du bien. « Aujourd'hui, lit-on dans l'évangile, vous est né un Sauveur. »

Qu'est-ce que cette visite, cette rencontre, cette naissance, cette nativité apporte au monde?

On pourrait dire que les trois choses dont notre monde a le plus besoin sont, un, de sortir de l'obscurité où il risque de sombrer à tout moment, deux, de refaire ses forces morales pour acquérir un supplément d’âme, un bonheur partagé par le plus grand nombre et, trois, de nous permettre d'agir avec confiance en nous appuyant sur une aide réelle et bienvenue.

Hé bien ! ces trois choses-là sont les trois fruits de la venue de notre Sauveur Jésus-Christ que nous fêterons à Noël. Saint Beranrd les développe avec brio dans une homélie que j'ai lue récemment et qui m'a inspiré ce mot.

Joyeux Noël et Bonne Année!

Hermann Giguère, ptre p.h.
Supérieur général du Séminaire de Québec

le 2 décembre 2008

Pour un développement de ces trois fruits pour aujourd'hui cliquez ici.

Tiré de SME-Infonet http://www.webzinemaker.com/sme/, blogue publié par Hermann Giguère de la Société des prêtres du Séminaire de Québec.
12/12/2008

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Hé oui! Déjà diront certains. L'été du 400e de Québec a été des plus remplis et les fêtes ne sont pas terminées.


LA RENTREE
La communauté des prêtres du Séminaire se réjouit de la place qu'a pris François de Laval dans ces fêtes et au Congrès eucharistique international. En effet, en 2008, se célèbre une ANNÉE JUBILAIRE pour commémorer le 350e anniversaire de l'ordination épiscopale de François de Laval le 8 décembre 1658 et le 300e anniversaire de son décès le 6 mai 1708.

Le spectacle multimedia "Mgr François" préparé par Olivier Dufour et Ghislain Turcotte dans la Cour du Vieux-Séminaire du 1 au 11 juillet fut un grand succès. L'exposition "francois de laval, premier evesque de quebec" au Musée de l'Amérique française connaît elle aussi un beau succès et elle sera prolongée tout au cours de l'année 2009.

Voyez le site internet du Séminaire de Québec pour de plus amples informations:www.seminairedequebec.org

Bonne rentrée!

Hermann Giguère, ptre p.h.
Supérieur général du Séminaire de Québec

le 24 août 2008


parler : le signe de la croix.

Autre geste significatif : elle a d'abord voulu s'agenouiller pour prier, sa mère, Yolanda Pulecio, agenouillée à sa droite, et quelques autres personnes, dont des compagnons de captivité. L'aumônier militaire a guidé la prière : trois « Je vous salue Marie », le « Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit ».
Cliquez ici pour entendre cette prière

La caméra colombienne a fait un gros plan sur le visage recueilli d'Ingrid Betancourt, les yeux fermés. Des images diffusées en direct dans le monde entier, dont, en France, « France 2 ».

Elle montrait à sa mère un rosaire enroulé autour de son poignet gauche. Et lorsque la conférence de presse allait commencer, elle a dit au micro qu'elle voulait d'abord remercier Dieu de sa libération en disant : « Il faut surtout que vous vous joignez à moi pour remercier Dieu d'être libre, parce que j'ai beaucoup prié (...) ».

Et puis, elle remercie l'armée colombienne, pour cette opération « impeccable », « parfaite ». Et puis elle insiste, après le récit de leur libération : « Dieu nous a fait ce miracle, ceci est un miracle ».

Je recommande mes enfants à Dieu

Dans la plaquette « Lettres à maman par-delà l'enfer » (Seuil janvier 2008) qui publie sa lettre de captivité du 24 octobre 2007, rédigée entre 8 h 34 et 15 h 34, elle écrit notamment : « Je recommande mes enfants à Dieu afin que la foi les accompagne toujours et qu'ils ne s'écartent jamais de lui ».

A sa mère, qui lui adresse des messages quotidiens grâce à la radio, elle écrit : « Tous les jours, je me lève en remerciant Dieu de t'avoir. Tous les jours, j'ouvre les yeux à 4 heures et je me prépare, afin d'être bien réveillée lorsque j'écouterai les messages de l'émission « La Carrilera de las 5 ».

Entendre ta voix, sentir ton amour, ta confiance, ton engagement à ne pas me laisser seule, c'est mon espoir quotidien . Tous les jours, je demande à Dieu de te bénir, de te protéger, et de me permettre de pouvoir un jour tout te rendre, te traiter commune reine à mes côtés, parce que je ne supporte pas l'idée d'être à nouveau séparée de toi ».

Elle dit aussi son espérance : « Je me nourris chaque jour de l'espoir d'être ensemble, et nous verrons comment Dieu nous montrera la voie, mais la première chose que je veux te dire, c'est que, sans toi, je n'aurais pas tenu jusque là ».

La prière pour Pinchao

Elle dit aussi sa prière pour « Pinchao », Jhon Frank Pionchao, un policier colombien, ancien otage des FARC pendant presque 9 ans, qui a réussi à s'évader en mai 2007 : il marchera 17 jours dans la jungle sans se faire reprendre. Il a passé trois de ses années de captivité avec Ingrid Betancourt.

« Dis-lui, écrit-elle à sa mère, combien je l'aime et que j'ai prié Dieu pour qu'il survive à son exploit ».
Aux stations de radio qu'elle réussit à capter, elle adresse ce message : « Que Dieu nous donne un jour la possibilité de nous embrasser et de leur rendre une partie de l'énergie que leur voix a inoculée dans nos cœurs, chaque jour de chaque mois de chaque année de cette terrible captivité ».

Et lorsque, sur la tarmac de Catam, un journaliste se présente comme de l'un de ces radios, « Caracol Radio », elle laisse le micro, s'avance vers lui, le serre longuement dans ses bras en guise de remerciement.

Dans cette même lettre, elle tient à envoyer « un salut fraternel à monseigneur Castro et au Père Echeverry ».

Elle souligne : « Ils se sont toujours battus pour nous. Ils ont toujours pris la parole quand le silence et l'oubli nous recouvraient plus que la jungle même ».

Une issue fatale était cependant envisagée comme une possibilité par Ingrid Betancourt, sans pour autant entamer sa foi dans la bonté de Dieu. Elle écrit, toujours à propos de ces deux prêtres : « Que Dieu les guide afin que très vite nous puissions parler de tout cela au passé. Et sinon, si Dieu en décide autrement, nous nous retrouverons au ciel et nous le remercierons pour son infinie miséricorde ».

Dans sa captivité, Ingrid Betancourt avait une Bible. Et, récemment, elle avait reçu ce dictionnaire qu'elle demandait pour ne pas se rouiller intellectuellement.

Mgr Castro et le P. Echeverri

Le Père Dario Echeverri (ou Echeverry) est avocat, spécialiste en Droit canonique, et prêtre Clarétin. Il est secrétaire national de la Commission de conciliation et membre de la Commission de paix de l'Eglise catholique et membre de la Commission de « facilitation » de ELN.

Il est reconnu par le gouvernement et par les FARC comme habilité à faciliter l'élaboration d'un accord humanitaire pour la libération des otages.

Mgr Luis Augusto Castro, évêque de Tunja, a joué un rôle clef dans la négociation avec les FARC.
Il est notamment l'auteur d'un livre intitulé « Réconciliation, individu et communauté en Colombie », qui offre une réflexion sur la réconciliation, à partir de l'expérience de la Colombie. Pour l'évêque, la vraie réconciliation commence lorsqu'une personne peut raconter la violence qu'elle a subie : la parole permet aux victimes de se reconstruire, pour arriver à la réconciliation. Cette réconciliation constitue, pour l'auteur, un évènement « libérateur » qui « vient finalement de Dieu », qui « rapproche ennemis et étrangers dans la mort du Christ ».

Une famille réunie

Ingrid Betancourt est franco-colombienne, et dans sa lettre, comme dans sa déclaration juste après sa libération, elle a remercié sa « douce France », où elle a passé une partie de sa vie et fait des études, rendant hommage à tous ceux qui l'ont soutenue.

« Je suis colombienne mais je suis française, mon coeur est partagé (...) Je vais très vite être avec vous, je rêve d'être en France », a-t-elle dit.

Betancourt ou Bethencourt ou Betancur, est un patronyme d'origine normande répandu en Amérique latine et Astrid Betancourt a déclaré qu'elles ont été éduquée dans l'amour de la France de leurs ancêtres.

A 15 h 25, ce 3 juillet, l'Airbus « République française » a amené à l'aéroport de Bogota les enfants d'Ingrid, Mélanie et Lorenzo Betancourt Delloye, leur père, Fabrice Delloye, et sa sœur Astrid Betancourt, et d'autres membres de sa famille. Ingrid Betancourt est montée à bord de l'avion pour des retrouvailles dans l'intimité. Elle sera demain à Paris : elle viendra par le même avion.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, était dans l'avion : il est venu remercier les autorités colombiennes.

Anita S. Bourdin

Extraits d'un article paru dans zenit.org : Le monde vu de Rome, le 3 juillet 2008




Extraits du journal LaCroix

07/07/2008 19:02
Ingrid Betancourt se dit "transformée" par la prière


Dans un entretien à paraître jeudi 10 juillet dans l’hebdomadaire « Pèlerin », Ingrid Betancourt raconte son parcours de foi. Ingrid Betancourt prie, sur le tarmac de l'aéroport de Bogota, juste après sa libération, avec sa mère, mercredi 2 juillet (Photo Vergara/AP).Dimanche 6 juillet au soir, à l’issue de la messe de 22 heures au Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris, l’hebdomadaire Pèlerin a longuement rencontré Ingrid Betancourt, l’ex-otage des Farc libérée mercredi dernier en Colombie.

« La dernière fois que j’ai vu mon père, à la veille de mon enlèvement, nous étions assis dans sa chambre, sous une image du Sacré-Cœur », se souvient-elle, racontant comment elle a ensuite, en écoutant Radio Catholica Mundial, découvert la spiritualité du Sacré-Cœur.

« Je me souviens d’une bénédiction en particulier, celle de Jésus promettant de toucher les cœurs durs qui nous font souffrir, confie-t-elle aux journalistes de Pèlerin. Alors, j’ai fait cette prière : “Mon Jésus, je ne t’ai jamais rien demandé parce que tu es tellement grand que j’ai honte de te solliciter. Mais là, je vais te demander quelque chose de très concret. Je ne sais pas ce que cela signifie exactement “se consacrer au Sacré-Cœur”, mais si tu m’annonces, au cours du mois de juin qui est ton mois, la date à laquelle je vais être libérée, je serai toute à toi.” »

Or, le 27 juin, le commandant du camp ordonnait aux prisonniers de préparer leurs affaires car l’un d’entre eux allait être libéré. « Ma libération s’est déroulée de manière très différente, reconnaît-elle, mais le fait est que Jésus a tenu parole : je vis un miracle. »

"Soit on se laisse enlaidir... Soit on choisit l’autre chemin"
Longuement, l’ancienne otage raconte son parcours de foi. « Si je n’avais pas eu le Seigneur à mes côtés, je ne pense pas que j’aurais réussi à grandir dans la douleur, explique-t-elle. Être otage vous place dans une situation de constante humiliation. Vous êtes victime de l’arbitraire complet, vous connaissez le plus vil de l’âme humaine. Face à cela, il y a deux chemins. Soit on se laisse enlaidir, on devient hargneux, vindicatif, on laisse son cœur se remplir de rancune. Soit on choisit l’autre chemin, celui que Jésus nous a montré. Il nous demande : “Bénis ton ennemi.” »

Un chemin qu’elle reconnaît « difficile ». « Pourtant, dès que je faisais l’exercice de prononcer “Bénis ton ennemi” – alors que j’avais envie de dire tout le contraire –, c’était magique, il y avait comme une espèce de… soulagement. » Et Ingrid Betancourt, qui dit avoir vécu « un dialogue constant avec Dieu, à travers l’Évangile », de conclure : « Je sens qu’il y a eu une transformation en moi. »

Bien sûr, elle reconnaît avoir eu des moments de doute. « La première année, c’est vrai, j’étais en lutte contre Dieu. Je lui en voulais terriblement de la mort de mon père, se souvient-elle. Et puis j’ai compris qu’il fallait le remercier, car jamais papa n’aurait pu supporter ces six années d’horreur. Alors, oui, je peux dire que ma foi a grandi. » C’est ainsi qu’elle a pu approfondir son regard sur Marie : « Papa avait une grande dévotion pour la Vierge, alors que moi, je dois dire qu’à l’époque, je trouvais Marie un petit peu… bébête. »

Mais elle a ensuite découvert « une Marie forte, une Marie intelligente, une Marie qui a de l’humour ». Une Marie, aussi, mère comme elle : « Je pensais à sa souffrance de mère, et je lui demandais sans cesse : “Marie, s’il te plaît, occupe-toi de maman et de mes enfants.” (…) Et en disant cela, je sentais qu’elle m’écoutait. Et je m’apaisais. »

"Par des actes, faire que les gens soient touchés"
Si elle a pu tenter de partager cette foi avec d’autres prisonniers, l’ancienne otage dit « avoir renoncé à leur parler de l’Évangile, sans doute parce que je ne savais pas le faire ». « Mais je continuais à prier tous les jours, précise-t-elle. Et ce qui est extraordinaire, c’est que plusieurs de mes compagnons m’ont dit plus tard qu’ils avaient retrouvé la foi grâce à moi. » Comme son ancien compagnon de captivité John Pinchao (2).

« Parler de Dieu, c’est très compliqué, conclut Ingrid Betancourt. Mais on peut, par l’exemple, par des actes, faire que les gens soient touchés. » C’est aussi pour cela qu’elle répond aujourd’hui aux nombreuses sollicitations qui se présentent à elle – elle sera ainsi cet après-midi au Sénat et pourrait se rendre demain à l’Assemblée nationale. « Je me sens tellement redevable, explique-t-elle encore. Je dois tellement à l’amour de tous d’être ici, que je n’arrive pas à dire non. »

Nicolas SENÈZE

(1) Il vient de raconter son histoire dans Évadé de l’enfer (Éd. Florent Massot, 333 p., 19,90 €).




Tiré de SME-Infonet http://www.webzinemaker.com/sme/, webzine publié par la Société des prêtres du Séminaire de Québec.
27/08/2008

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UNE ANNEE JUBILAIRE

8 décembre 1658 : Église de St-Germain-des-Prés à Paris

Dans la pénombre d’une chapelle, en la fête de l’Immaculée-Conception, on s’affaire autour d’un jeune adulte de 35 ans que l’envoyé du pape est en train d’ordonner comme évêque à la lumière des chandelles. C’est le résultat d’un rêve audacieux que ce jeune prêtre porte depuis le témoignage bouleversant d’un missionnaire extraordinaire, le Père Alexandre de Rhodes, entendu en 1652, quelques années après être devenu prêtre.

6 mai 1708 : une modeste chambre dans le Vieux Séminaire de Québec

Le frère Hubert Houssard se penche sur un vieillard qui s’éteint lentement. Rongé par une engelure subie lors d’une célébration liturgique dans une église non-chauffée, le Vendredi-Saint 7 avril 1708, François de Laval, s’abandonne à l’amour de Dieu qui l’a embrasé et nourri pendant ses cinquante ans de vie sacerdotale et épiscopale dans une contrée qu’il a aimée et où, après sa démission comme évêque en 1685, il a voulu revenir pour «pour y achever de finir mes jours en repos, écrit-il, et avoir la consolation de mourir dans le sein de mon Église ».

Que cette année jubilaire François de Laval 2008 nous permette de célébrer François de Laval comme celui qui nous inspire encore aujourd’hui à mettre l’audace au milieu de nos rêves, de nos projets et de nos décisions pour que l’Évangile continue d'éclairer notre marche.

Mgr Hermann Giguère, P.H.
Supérieur général du Séminaire de Québec
23/09/2007

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SOUFFLE PATRIMONIAL AU PRÉSENT
Lié depuis ses débuts au développement de l'Amérique française, la communauté des prêtres du Séminaire voit ses collections présentées comme trésor du patrimoine mondial à l'UNESCO.

Mais la vie continue, et les prêtres qui forment acutellement la communauté se lancent dans de nouvelles "approches" auprès des jeunes notamment celle de la musique et celle de la présence en milieu étudiant, notamment auprès des étudiantes et étudiants universitaires avec la nomination par le cardinal Ouellet d'un prêtre à temps plein chargé de ce volet de leur mission.

Merci de vos visites répétées sur notre webzine que nous continuerons d'alimenter au fil des mois. Si vous désirez recevoir la newsletter, prìère de vous y inscrire en cliquant à l'endroit approprié.

Hermann Giguère, ptre p.h`.
Supérieur général du Séminaire de Québec
15/05/2007

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MOT DU SUPERIEUR GENERAL
La communauté des prêtres du Séminaire de Québec annoncera officiellement le 25 septembre 2006 qu’en 2008, dans le cadre du 400e anniversaire de la fondation de Québec, une ANNÉE JUBILAIRE sera consacrée au Bienheureux François de Laval commémorant les 350 ans de son ordination comme évêque et vicaire apostolique de la Nouvelle-France et les 300 ans de son décès. Nous vous tiendrons au courant des développements de ce projet au cours de l’année.

Merci de votre visite.

Hermann Giguère, ptre
25/08/2006

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ENCORE UNE FOIS....
Encore une fois, les projets et les souhaits fusent de partout. Les jours qui passent sont remplis d'imprévus et de nouveautés. Restons éveillés et attentifs aux beautés de la vie qui se déploie de si multiples façons.

Le webzine du Séminaire de Québec (SME) met à la dispostion d'un large public et du cercle de nos amis et amies un lieu de rencontre et de partage en même temps qu'un contact constant entre nous.

Vous avez à côté de ce texte une reproduction de l'affiche du Musée de la Civilisation à Québec qui présente une exposition permanente sur l'Oeuvre du Séminaire au cours de l'histoire.

Site internet consacré à celle-ci: http://www.mcq.org/seminaire/


Bonne lecture et au plaisir de vous revoir.


Hermann Giguère
Supérieur général du Séminaire de Québec

le 5 janvier 2006

05/01/2006

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SALUTATIONS
C'est par hasard que j'ai trouvé cet instrument qui m'est apparu digne d'être essayé. Si vous le lisez, vous me ferez part de vos réactions.

Nous avons l'intention de lui consacrer un peu de temps de manière à en tester l'efficacité comme moyen de communications.

Vous avez à côté de ce texte une reproduction du Sceau du SME représentant la Sainte-Famille, patronne principale du SME.

Hermann Giguère
Supérieur général du Séminaire de Québec

le 7 mars 2005
07/03/2005

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DERNIÈRES HOMÉLIES
Vous y trouverez l'homélie du dimanche publiée le mardi qui précède. Bonne méditation!





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