Saint Pierre tentant de marcher sur les eaux par François Boucher 1766. Cathédrale Saint-Louis de Versailles. (Crédits photo : Wikimedia Commons Domaine public)
Cette semaine en préparant mon homélie, j’avais un heureux problème. Je trouvais tellement de choses à dire que je me demandais laquelle choisir. Je me suis arrêté à la réaction de saint Pierre qui se lance à l’eau pour rejoindre Jésus.
I – La marche sur les eaux
En effet, cet épisode de la vie de Jésus qu’on vient de proclamer est comme une image de ce qui se passe dans nos vies et dans la vie de tout être humain. Il est question de nos peurs, des fantômes qui hantent nos vies, de nos tempêtes, mais aussi de confiance, de vent qui se calme, de foi.
Que se passe-t-il ? Les apôtres et saint Pierre ont ramé toute la nuit. Ils croient voir un fantôme. Saint Pierre se lance à l’eau et il cale. Et c’est lorsque Jésus lui tend la main qu’il trouve un appui qui le secourt et lui donne la paix. Sa foi en Jésus lui permet d'avancer malgré le péril où il s'enfonçait et elle le fait grandir.
II - Des réactions sans fondement
On est tous un peu comme les apôtres et saint Pierre, n’est-ce pas ? On est souvent pris de peurs, bouleversés. Dans la tête de beaucoup de gens, de personnes croyantes comme nous, lorsque ça ne va pas, ou si ça va mal dans leur vie, c’est que Dieu n’est pas là.
Je pense à quelqu’un qui me disait : « J’ai prié pour avoir un emploi pendant un bon bout de temps, puis je me suis rendu compte que ça ne donnait rien, alors j’ai arrêté de prier et même d’aller à la messe le dimanche ».
Je pense encore à ce que j’ai entendu un jour aux nouvelles lors d’une tragédie dans une résidence de personnes âgées où 20 personnes de l’âge d’or sont mortes. Quelqu’un qu’on interrogeait dans un vox pop disait alors au journaliste: « On en veut un peu à Dieu d’avoir fait cela » comme si le bon Dieu les avait fait mourir par exprès. On entend parfois aussi quelque chose de semblable sur la pandémie du Covid-19 qui nous est arrivé par surprise. Certaines personnes ont tendance à y voir comme une punition de Dieu.
Vous voyez, souvent on agit et on pense comme si Dieu était obligé à nous. On fait comme saint Pierre ici. On dit à Dieu ce que saint Pierre dit à Jésus : « Si c’est bien toi, ordonne que je vienne vers toi ». On considère Dieu comme une sorte de négociant, d'homme d’affaires. On marchande avec lui « Tu me donnes cela et moi je te donne cela ». Et si ça ne va pas dans le sens qu’on veut on perd confiance, comme saint Pierre. On perd la foi. On se laisse « caler ».
III- Une présence mystérieuse
Pourtant, les textes d’aujourd’hui le disent bien, leur message est clair et direct : Dieu est présent même quand ça va mal.
Vous connaissez peut-être cette histoire des traces de pas dans le sable dont on a fait un beau poster. On voit sur la grève les pas de deux personnes qui marchent l’une à côté de l’autre. Plus loin les traces continuent, mais il n'y a que les traces des pas d’une personne. Ce poster exprime ce que Jésus disait un jour à sainte Catherine de Sienne qui se plaignait en le priant qu’il l’avait abandonnée dans ses peines et ses souffrances. Et Jésus alors lui fait voir cette image. Elle lui dit « Tu vois bien que tu étais avec moi » en remarquant les traces des pas des deux personnes, mais elle ajoute en ne voyant qu'une trace de pas « Maintenant regarde il n’y a que les traces de mes pas ». Jésus lui répond alors « Tu te trompes, ce ne sont pas les traces de tes pas, mais les miennes, car quand ça allait mal, je te portais dans mes bras ».
Chers sœurs et frères, nous sommes invités aujourd’hui à saisir la main tendue de la tendresse de Dieu, celle de Jésus qui nous aime. « Il n’est de salut que pour les personnes qui savent saisir la main de l’Autre quand cet autre est Jésus » a-t-on écrit avec justesse.
C’est ce que saint Pierre a fait et ce que nous sommes invités à faire lorsque qu’on se dit que la religion a bien changée, que la société est remplie de problèmes et quand nous rencontrons nos difficultés de couples, de parents ou encore de personnes retraitées. La main tendue de Jésus est la présence de Dieu auprès de nous. Celle-ci se fait souvent sentir comme celle de la brise légère qui annonçait au prophète Élie la venue de Dieu comme le raconte la première lecture. À nous de la reconnaître et de saisir cette présence de Dieu dans nos vies, une présence continuelle et proche.
Conclusion
Je termine avec cette belle phrase que j'ai lue et qui résume bien le message d’aujourd’hui : « Qu’est ce qui me reste quand il ne reste rien ? demande Maurice Bellet…. un auteur jésuite de renom… Alors, il arrive répond-il qu’un presque rien, la lumière d’un visage, la musique d’un nom, le geste offert d’une main, tout d’un coup disent tout »
Faisons, si vous le voulez bien cette prière :
Seigneur,
Quand le vent souffle en tempête,
Donne-moi de te reconnaître
Dans la main que tu me tends,
J’ai parfois l’impression que tu m’abandonnes,
Que tu n’es plus présent dans ma vie,
Alors que je n’aurais qu’à tendre la main pour saisir la tienne et me laisser relever,
Je saisis ta main Seigneur, guide-moi et merci d’être toujours avec moi.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
9 août 2020
I – La marche sur les eaux
En effet, cet épisode de la vie de Jésus qu’on vient de proclamer est comme une image de ce qui se passe dans nos vies et dans la vie de tout être humain. Il est question de nos peurs, des fantômes qui hantent nos vies, de nos tempêtes, mais aussi de confiance, de vent qui se calme, de foi.
Que se passe-t-il ? Les apôtres et saint Pierre ont ramé toute la nuit. Ils croient voir un fantôme. Saint Pierre se lance à l’eau et il cale. Et c’est lorsque Jésus lui tend la main qu’il trouve un appui qui le secourt et lui donne la paix. Sa foi en Jésus lui permet d'avancer malgré le péril où il s'enfonçait et elle le fait grandir.
II - Des réactions sans fondement
On est tous un peu comme les apôtres et saint Pierre, n’est-ce pas ? On est souvent pris de peurs, bouleversés. Dans la tête de beaucoup de gens, de personnes croyantes comme nous, lorsque ça ne va pas, ou si ça va mal dans leur vie, c’est que Dieu n’est pas là.
Je pense à quelqu’un qui me disait : « J’ai prié pour avoir un emploi pendant un bon bout de temps, puis je me suis rendu compte que ça ne donnait rien, alors j’ai arrêté de prier et même d’aller à la messe le dimanche ».
Je pense encore à ce que j’ai entendu un jour aux nouvelles lors d’une tragédie dans une résidence de personnes âgées où 20 personnes de l’âge d’or sont mortes. Quelqu’un qu’on interrogeait dans un vox pop disait alors au journaliste: « On en veut un peu à Dieu d’avoir fait cela » comme si le bon Dieu les avait fait mourir par exprès. On entend parfois aussi quelque chose de semblable sur la pandémie du Covid-19 qui nous est arrivé par surprise. Certaines personnes ont tendance à y voir comme une punition de Dieu.
Vous voyez, souvent on agit et on pense comme si Dieu était obligé à nous. On fait comme saint Pierre ici. On dit à Dieu ce que saint Pierre dit à Jésus : « Si c’est bien toi, ordonne que je vienne vers toi ». On considère Dieu comme une sorte de négociant, d'homme d’affaires. On marchande avec lui « Tu me donnes cela et moi je te donne cela ». Et si ça ne va pas dans le sens qu’on veut on perd confiance, comme saint Pierre. On perd la foi. On se laisse « caler ».
III- Une présence mystérieuse
Pourtant, les textes d’aujourd’hui le disent bien, leur message est clair et direct : Dieu est présent même quand ça va mal.
Vous connaissez peut-être cette histoire des traces de pas dans le sable dont on a fait un beau poster. On voit sur la grève les pas de deux personnes qui marchent l’une à côté de l’autre. Plus loin les traces continuent, mais il n'y a que les traces des pas d’une personne. Ce poster exprime ce que Jésus disait un jour à sainte Catherine de Sienne qui se plaignait en le priant qu’il l’avait abandonnée dans ses peines et ses souffrances. Et Jésus alors lui fait voir cette image. Elle lui dit « Tu vois bien que tu étais avec moi » en remarquant les traces des pas des deux personnes, mais elle ajoute en ne voyant qu'une trace de pas « Maintenant regarde il n’y a que les traces de mes pas ». Jésus lui répond alors « Tu te trompes, ce ne sont pas les traces de tes pas, mais les miennes, car quand ça allait mal, je te portais dans mes bras ».
Chers sœurs et frères, nous sommes invités aujourd’hui à saisir la main tendue de la tendresse de Dieu, celle de Jésus qui nous aime. « Il n’est de salut que pour les personnes qui savent saisir la main de l’Autre quand cet autre est Jésus » a-t-on écrit avec justesse.
C’est ce que saint Pierre a fait et ce que nous sommes invités à faire lorsque qu’on se dit que la religion a bien changée, que la société est remplie de problèmes et quand nous rencontrons nos difficultés de couples, de parents ou encore de personnes retraitées. La main tendue de Jésus est la présence de Dieu auprès de nous. Celle-ci se fait souvent sentir comme celle de la brise légère qui annonçait au prophète Élie la venue de Dieu comme le raconte la première lecture. À nous de la reconnaître et de saisir cette présence de Dieu dans nos vies, une présence continuelle et proche.
Conclusion
Je termine avec cette belle phrase que j'ai lue et qui résume bien le message d’aujourd’hui : « Qu’est ce qui me reste quand il ne reste rien ? demande Maurice Bellet…. un auteur jésuite de renom… Alors, il arrive répond-il qu’un presque rien, la lumière d’un visage, la musique d’un nom, le geste offert d’une main, tout d’un coup disent tout »
Faisons, si vous le voulez bien cette prière :
Seigneur,
Quand le vent souffle en tempête,
Donne-moi de te reconnaître
Dans la main que tu me tends,
J’ai parfois l’impression que tu m’abandonnes,
Que tu n’es plus présent dans ma vie,
Alors que je n’aurais qu’à tendre la main pour saisir la tienne et me laisser relever,
Je saisis ta main Seigneur, guide-moi et merci d’être toujours avec moi.
Amen!
Mgr Hermann Giguère P.H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
9 août 2020
LECTURES DE LA MESSE pour le 19e dimanche du temps ordinaire Année A
PREMIÈRE LECTURE
« Tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur » (1 R 19, 9a.11-13a)
Lecture du premier livre des Rois
En ces jours-là,
lorsque le prophète Élie fut arrivé à l’Horeb, la montagne de Dieu,
il entra dans une caverne
et y passa la nuit.
Le Seigneur dit :
« Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur,
car il va passer. »
À l’approche du Seigneur,
il y eut un ouragan, si fort et si violent
qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers,
mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ;
et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre,
mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ;
et après ce tremblement de terre, un feu,
mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ;
et après ce feu, le murmure d’une brise légère.
Aussitôt qu’il l’entendit,
Élie se couvrit le visage avec son manteau,
il sortit et se tint à l’entrée de la caverne.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 84 (85), 9ab-10, 11-12, 13-14)
R/ Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut. (Ps 84, 8)
J’écoute : Que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
DEUXIÈME LECTURE
« Pour les Juifs, mes frères, je souhaiterais être anathème » (Rm 9, 1-5)
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frères,
c’est la vérité que je dis dans le Christ,
je ne mens pas,
ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint :
j’ai dans le cœur une grande tristesse,
une douleur incessante.
Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race,
je souhaiterais être anathème, séparé du Christ :
ils sont en effet Israélites,
ils ont l’adoption, la gloire, les alliances,
la législation, le culte, les promesses de Dieu ;
ils ont les patriarches,
et c’est de leur race que le Christ est né,
lui qui est au-dessus de tout,
Dieu béni pour les siècles. Amen.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » (Mt 14, 22-33)
Alléluia. Alléluia.
J’espère le Seigneur,
et j’attends sa parole.
Alléluia. (cf. Ps 129, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert,
Jésus obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur » (1 R 19, 9a.11-13a)
Lecture du premier livre des Rois
En ces jours-là,
lorsque le prophète Élie fut arrivé à l’Horeb, la montagne de Dieu,
il entra dans une caverne
et y passa la nuit.
Le Seigneur dit :
« Sors et tiens-toi sur la montagne devant le Seigneur,
car il va passer. »
À l’approche du Seigneur,
il y eut un ouragan, si fort et si violent
qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers,
mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan ;
et après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre,
mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre ;
et après ce tremblement de terre, un feu,
mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ;
et après ce feu, le murmure d’une brise légère.
Aussitôt qu’il l’entendit,
Élie se couvrit le visage avec son manteau,
il sortit et se tint à l’entrée de la caverne.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 84 (85), 9ab-10, 11-12, 13-14)
R/ Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut. (Ps 84, 8)
J’écoute : Que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
DEUXIÈME LECTURE
« Pour les Juifs, mes frères, je souhaiterais être anathème » (Rm 9, 1-5)
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frères,
c’est la vérité que je dis dans le Christ,
je ne mens pas,
ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint :
j’ai dans le cœur une grande tristesse,
une douleur incessante.
Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race,
je souhaiterais être anathème, séparé du Christ :
ils sont en effet Israélites,
ils ont l’adoption, la gloire, les alliances,
la législation, le culte, les promesses de Dieu ;
ils ont les patriarches,
et c’est de leur race que le Christ est né,
lui qui est au-dessus de tout,
Dieu béni pour les siècles. Amen.
– Parole du Seigneur.
ÉVANGILE
« Ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » (Mt 14, 22-33)
Alléluia. Alléluia.
J’espère le Seigneur,
et j’attends sa parole.
Alléluia. (cf. Ps 129, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert,
Jésus obligea les disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive,
pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées,
il gravit la montagne, à l’écart, pour prier.
Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre,
elle était battue par les vagues,
car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux
en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer,
les disciples furent bouleversés.
Ils dirent :
« C’est un fantôme. »
Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla :
« Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole :
« Seigneur, si c’est bien toi,
ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit :
« Viens ! »
Pierre descendit de la barque
et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur
et, comme il commençait à enfoncer, il cria :
« Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit
et lui dit :
« Homme de peu de foi,
pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque,
le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque
se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent :
« Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Mardi 4 Août 2020
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