Conférence donnée par Marco Veilleux dans le cadre de la SOIRÉE RELATIONS du jeudi 20 avril 2017, au Diocèse de Québec. Texte reproduit avec l'autorisation de l'auteur. Merci!


Vision et esprit de la réforme du pape François par Marco Veilleux
Nous parlons ce soir de la réforme de la Curie romaine, mais il ne faut pas l’oublier, cette réforme structurelle et administrative, s’inscrit – à mon point de vue – dans quelque chose de plus globale et de plus profond: une réforme théologique, spirituelle et pastorale – qui n’est rien de moins qu’un approfondissement de la mise en œuvre de l’ecclésiologie de Vatican II.

J’essaierai donc ici de dégager la vision et l’esprit qui animent le pape François. Pour ce faire, je vous propose, dans les deux premières parties de mon exposé, de survoler deux prises de position remontant au tout début de son pontificat. Ces prises de positions initiales sont, il me semble, la «source inspiratrice» et «l’horizon» de ce qui est en train de se mettre en place, à Rome, depuis 4 ans. Puis, dans une troisième partie, je mentionnerai quelques éléments de la spiritualité ignatienne qui marquent clairement «le style François» – et explique donc sa manière typiquement jésuite de procéder à des réformes.
Enfin, en conclusion, j’évoquerai brièvement l’Exhortation apostolique «La joie de l’Évangile» – qui demeure, ne l’oublions pas, le texte programmatique par excellence de ce pontificat.

Je vous transcris, avec la permission de l'auteur, l'article de Marco Veilleux sur une chronique de Denise Bombardier qu'Il a intitulé : «L’Église en déroute», ou l’impasse intellectuelle du discours nostalgique et mélancolique


Journal de Québec 15 avril 2017
Journal de Québec 15 avril 2017
La chronique de Denise Bombardier intitulée «L’Église en déroute», publiée dans le journal de Québec du 15 avril, me semble être symptomatique de l’impasse intellectuelle du Québec d’aujourd’hui. Malheureusement, trop de personnes (y compris nombre de croyants) se laissent berner par cette rhétorique nostalgique et mélancolique.

Ce discours conservateur – entonné en chœur depuis des années et sur divers registres par des intellectuels allant de Mathieu Bock-Côté à Bernard Émond en passant par Éric Bédard – réduit le catholicisme québécois à une «fonction muséale» (donc essentiellement passéiste) de «gardien de notre identité et de notre mémoire collectives». Comme tous ces autres «catholiques athées ou agnostiques», Denise Bombardier fait encore ici cette distinction pour le moins problématique entre, d’une part, «notre culture religieuse» et, d’autre part, «la foi» dont cette culture serait «indépendante» (distinction à la base de cette fumeuse «catho-laïcité» typiquement québécoise).

Nombre de croyant(e)s – incluant des prêtres et des évêques –, trop heureux de trouver en cela une sorte de «bouée de sauvetage», adhèrent aveuglément à cette rhétorique identitaire vouée à l’impasse. Ils se réconfortent ainsi devant la crise actuelle et bien réelle de l’Église catholique au Québec. Ils se laissant donc seriner à l’oreille qu’ils représentent encore, au moins aux yeux de certains, la pieuse relique de ce Canada français qui, malheureusement, disparaît peu à peu sans jamais être advenu à sa pleine indépendance… Bien triste et illusoire consolation pour des «gens de foi» qui devraient plutôt se préoccuper davantage du présent à transformer et de l’avenir à bâtir!

Ne voit-on pas qu’on se berce d’illusions, ici, en croyant que l’on va «sauver» quelque chose de la «religion catholique», au Québec, en la laissant se faire instrumentaliser de la sorte dans un rôle de gardienne de notre identité et de notre histoire nationales en panne de projets d’avenir?

par l’abbé David Labossière, vicaire à St-Joseph/Granby (Diocèse de St-Hyacinthe au Québec)


Abbé David Labossière lors de son ordination presbytérale en 2013 (Granby)
Abbé David Labossière lors de son ordination presbytérale en 2013 (Granby)
Article publié dans L'Infolettre des paroisses de Granby du 31 mars 2017 et reproduit avec autorisation de l'auteur.

La récente sortie de quelques députés en faveur de l’élargissement de « l’aide médicale à mourir » illustre l’irréversibilité du processus : le groupe de travail mis sur pied par le ministre de la santé Gaétan Barrette ne constitue, soyons-en bien conscients, qu’une étape vers une accessibilité qui sera de plus en plus élargie. «Faire mourir n’est pas un soin, rappelle l’Assemblée des évêques (AEQ). Les expressions « mourir dans la dignité » et « aide médicale à mourir » employées pour qualifier une injection mortelle sèment la confusion et induisent en erreur. Il s’agit purement et simplement d’euthanasie, et non d’un soin de fin de vie» (Pierre-André Fournier, archevêque de Rimouski, président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, 27 mai 2014)


Dignité, avez-vous dit ?

Les progrès de la médecine ont permis des avancées spectaculaires pour prolonger la vie des malades et des personnes âgées. Il faut s’en réjouir. Toutefois, ces progrès n’ont pas été accompagnés d’une réflexion éthique et morale qui permette de fixer les balises de ce qui est souhaitable ou non pour maintenir le respect de la dignité humaine.

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DERNIÈRES HOMÉLIES
Vous y trouverez l'homélie du dimanche publiée le mardi qui précède. Bonne méditation!





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