Dans une étude parue dans le journal Le Devoir, le journaliste Christian Rioux présente les résultats d'un en quête sur la jeunesse dans divers pays du monde où les jeunes canadiens se définissent
comme individualistes et matérialistes. Voyez un peu plus de quoi a l'air cette enquête.


PORTRAIT DES JEUNES CANADIENS
Christian Rioux constate que les jeunes canadiens veulent surtout gagner beaucoup d'argent, se préoccupent peu de la famille et ne veulent pas payer d'impôts ni militer pour une cause particulière. Tel est le portrait peu flatteur que brosse de la jeunesse canadienne une étude internationale réalisée par la Fondation pour l'innovation politique. Ce think tank français de centre droit, proche de l'UMP et qui se définit comme «libéral, progressiste et européen», a interrogé 32 700 jeunes entre 16 et 29 ans dans 25 pays. Il se dégage de cette enquête, disent les auteurs, le portrait d'une jeunesse du monde plutôt optimiste et favorable à la mondialisation.


Les données disponibles sur les jeunes Canadiens (il n'y en a pas sur les Québécois) dessinent l'image d'une jeunesse aux valeurs essentiellement individualistes et largement axées sur la recherche de la satisfaction matérielle. Ainsi, les jeunes Canadiens à qui l'on a demandé ce qu'ils veulent accomplir dans les 15 prochaines années sont parmi ceux qui répondent le plus souvent que leur premier objectif est de «gagner beaucoup d'argent». Ils sont 54 % à favoriser l'argent au-delà de tout autre objectif, tout juste derrière les Australiens, les Indiens et les Chinois.



Les jeunes Canadiens disent aussi chercher d'abord un emploi payant (62 %) plutôt qu'intéressant (44 %) ou qu'une bonne ambiance de travail (45 %). Ils se distinguent en cela des Finlandais et des Suédois, qui sont respectivement 62 % et 56 % à souhaiter d'abord et avant tout un travail intéressant. Les jeunes Canadiens sont aussi parmi les moins portés (15 %) à s'impliquer et à militer dans un parti ou une association. Au contraire, les Marocains (42 %), les Indiens (37 %), les Brésiliens (26 %) et même les Américains (20 %) manifestent encore un certain intérêt pour le militantisme.



Les jeunes Canadiens entre 16 et 29 ans favorisent d'ailleurs la performance individuelle (47 %) dans une proportion plus grande que leurs aînés entre 30 et 50 ans (39 %). Ils sont aussi moins nombreux que leurs parents à favoriser une répartition équitable des richesses: 52 % contre 60 %.



Mais les jeunes Canadiens se distinguent surtout parce qu'ils sont parmi les plus rébarbatifs au monde à payer des impôts (62 %), juste derrière les Américains (72 %). Enfin, 44 % des jeunes Canadiens disent même ne pas être prêts à financer les retraites des générations qui les ont précédés.



Cet individualisme est aussi illustré par le peu d'intérêt porté à la famille. Seulement 29 % jugent que le fait de fonder une famille fait partie des trois éléments essentiels à une vie satisfaisante, contre 47 % des Français. Les jeunes Canadiens ne sont que 45 % à vouloir avoir des enfants d'ici 15 ans, contre 58 % des Français et 60 % des Russes. Le Canada est aussi un des pays où l'engagement religieux des jeunes est le plus faible. Seulement 26 % se disent prêts à consacrer du temps à la religion, contre 50 % aux États-Unis.



Seul bémol dans ce portrait à la hache, les jeunes Canadiens sont très préoccupés par l'écologie et l'égalité des sexes. Avec les Chinois (51 %), les jeunes Canadiens sont les plus préoccupés par la pollution (49 %). Comme la plupart des Occidentaux, 93 % des jeunes Canadiens font de l'égalité entre les hommes et les femmes l'une des caractéristiques de la société idéale, derrière les Américains, les Français et les Espagnols (94 %), et devant les Allemands, les Finlandais, les Australiens et les Britanniques



(91 %). Aussi, 53 % pensent que les immigrés doivent s'intégrer à la société d'accueil. Un résultat dans la moyenne qui arrive loin derrière celui des Espagnols (68 %), des Allemands et des Français (67 %).



Les jeunes Canadiens sont enfin parmi les plus optimistes (65 %) et les plus satisfaits de la situation générale de leur pays (68 %), contrairement aux Français (17 %) et aux Japonais (24 %), qui sont les plus déprimés. Cette satisfaction générale serait-elle le résultat d'une mauvaise information? Seulement 26 % ont déclaré suivre l'actualité sur Internet contre 50 % des Grecs, 52 % des Espagnols et 58 % des Italiens.



***

Article de

Christian Rioux, correspondant du Devoir à Paris

20 janvier 2011

Actualités internationales dans le journal Le Devoir





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Tiré de SME-Infonet http://www.webzinemaker.com/sme/, webzine publié par la Société des prêtres du Séminaire de Québec.

21/01/2011

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